Expérience du BLANC №3: Le Visage de la Guerre


Le visage de la Guerre:

Elle avait le visage tanné, meurtri par les coups de Soleil.
Quelques pelures de peau séché se détachaient du haut de ses pommettes beiges et pourtant elle souriait.
Elle souriait et marcher droit devant elle dans sa belle robe blanche, d'un pas assuré.
Certains la disaient fragile et trop sensible,
Que ses ambitions la dépassait.
D'autres encore la comparaient à un piège mortel, prétendant qu'elle nous conduirait tout droit vers un guet-apens, que cela serait pire encore que de là d'où nous venions.
Nous avions tous oublié qu'elle avait un harnais de sécurité caché derrière les plis de sa robe de lilac blanc
et une lame acérée dissimulée tout contre sa cuisse prête à l'utiliser contre tout ceux qui ruinerait ses plans.

Il avait le corps couvert de lourdes cicatrices sous sa chemise de lin et son gilet de kevlar. Une cicatrice pour chaque rendez vous qu'il avait esquivé avec la Mort et une balle mortelle enduit de poison dans la poche de son blouson pour ne pas mourir en soldat.
Les yeux plissés à demis fermés, le doigt sur la gâchette et un léger crispement du à un nerf sectionné qu'il lui était encore douloureux.
On ne distinguait jamais ses yeux, son regard était toujours caché derrière sa lunette de visé. Seul son sourire carnassié aux longues dents blanches taillées en pointes et aiguisées comme des dents de tigre dévoilé ses intentions.
Un sourire à vous glacer le sang. Un sourire qui vous disait que rien sous cette bouche n'était vivant ni humain. Il y avait seulement de la cupidité, de l'avarice et de la haine.
C'était un monstre et il en était effrayant.

Ses yeux étaient écarquillés, la pupille rétractée en un unique point noir. Ses mains ornées de gants blanc étaient maculées de sang. Sa voix résonnait tel un grognement infâme, hurlant a la mort.
Vêtue du masque de la Terreur elle poignardait dans leur dos tout ceux qui ne lui convenait plus.
Elle faisait trembler les mères et retenait leur filles, assassinait les fils et se pavannait dans sa grande robe blanche.
La tête couverte par son chapeau blanc et son masque de berger,
Justifiant ses actes par la science, la religion, la race et la vertus. Pour la suprématie d'une idée, d'une religion ou d'une couleur de peau.

Il ne pleurait pas,
il en semblait incapable. Il ne dégageait ni honte ni regret ni colère,
aucune culpabilité ni même de la peur. Aucune émotion ne se dégageait de ses yeux,
et moi j'étais terrifié.
Terrifié par ce regard,
par ses convictions et cette solitude qui émanait de lui.
Il n'était pas plus grand que mon fusil Remington Bravo 51
Et il s'apprêtait à abattre tous mes amis.
Dans quelques secondes,
il viendrait vider son arme sur nous.
La bombe autour de
son torse explosera.
Dans quelques secondes,
nous seront tous mort...
Et lui, sans doute, l'était déjà.

Et pour vous,
qu'elle visage aura-t-elle
lorsque les sabots
de Guerre et Mort
retentiront tout près de vous
Ne laissant qu'un vaste voile blanc sur les yeux de ceux
qui sont mort depuis longtemps.

Fin.

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