Expérience du BLANC №1: La Folie de l'Écrivain
La Folie de L'écrivain :
Bienvenue dans le monde du vide !
Tout pourrait commencer comme ça...
Tout aurait dû commencer comme ça.
[...]
Tout était blanc, d'un blanc si pur qu'il en était aveuglant.
Je me tenais là, debout, dans l'immensité du vide, seul.
"Du bruit, du bruit, par tous les saints donnez moi du bruit, que je puisse avoir quelque chose à raconter, à dire!
Du bruit et des histoires pour fuir l'heure fatidique où mon corps tombera raide comme un bout de bois sec sur la neige."
Du Blanc, que du Blanc rien que du Blanc et le silence...
"Est ce que la mort ressemble à ça ?
A Un masque mortuaire effrayant limpide, lisse, sans aucune ride ni aspérités. Un masque qui vous noie et ne laisse rien, ni sensation, ni sentiments.
Je cherchais des yeux et des oreilles la moindre parcelle d'ombre ou de bruit;
Mes genoux tremblaient, mes yeux vacillaient oú du moins en avais-je l'impression
Mais aucun bruit ne se faisait entendre et aucune forme ne se détachait de ce décor immaculé.
Je me concentrais de plus en plus fort, encore et encore...
Lorsque, je me rendis compte que même les battements de mon cœur était inaudible.
"Cela ne se peut... Je ne peux pas être mort, je ne peux pas mourir ici sur cette page blanche...
Dans le silence éternel,
Éloigné de tous et loin de tout."
Il me semblait que mes doigts s'enfonçaient dans ma chair comme pour vérifier que j'étais bien vivant mais aucun sang ni aucune encre ne coulait sur le sol.
J'avais beau creuser plus fort, ouvrir plus grand mes yeux, crier et chercher un peu de vérité dans mes entrailles,
Rien n'y faisait.
J'étais piégé dans un monde effrayant, un enfer glaciale... sans bruit, sans histoire... et sans réponse.
"C'est c'est, c'est le blanc d'mes yeux qui m'empêche de voir la couleur, oui ça peut être que ça! Et si j'n'entend pl...plus rien c'que le bruit doit être trop loin! Ou trop près...
Et s'il était si fort et assourdissant que je ne l'entendais pas?!
Oh je sais! J'ai la solution je n'ai qu'à tenir mon cœur tout contre mon oreille et là, oui là, je devrai l'entendre! Oh et..."
... ... ...
Quelque chose de chaud et visqueux coulait sur mes joues
Et les ténèbres hivernal s'estompèrent enfin.
Tout s'assombrissait agréablement et de lointaines complaintes parvenaient à mes oreilles!
Tout était là, tout était mieux.
Le blanche pâleur macabre s'était teint de noir et de carmin.
L'opaline boréale s'était enfin tû
Tout prenait fin.
"Prend moi dans tes bras, la Mort! Muse fatale vide de toute pensée, lisse de toute laideur. Peint ce monde de rouge et de brun!
Grave dans mes veines le mot de la fin."
Fin.
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