Hi! J'espère que vous allez bien?

Encore merci mille fois pour vos commentaires. Merci du fond du coeur pour vos retours sur cette histoire et sur l'aventure de ses personnages. Merci de m'encourager autant et de m'envoyer autant d'amour! J'espère que ce chapitre vous plaira!

...

CHAPITRE 8

♦

(Shallows_Daughter)

LOUIS.

Je m'étais promis de ne pas y penser en revenant. Que ces huit dernières années avaient aussi servi à oublier ce sentiment. Ces sentiments. Ces sensations. Cette chaleur qui se rapproche le plus d'une brûlure. A la fois intense, réconfortante, mais aussi désagréable lorsqu'il n'y a personne pour se laisser consumer avec vous. Vous tentez de souffler dessus, de toutes vos forces, pour que les flammes finissent par disparaitre. Vous oubliez alors que vous ne faites que leur donner plus d'oxygène. Et les flammes finissent par se multiplier. Vous avez l'impression de ne plus pouvoir y échapper. Que c'était votre destin.

Celui de brûler d'amour pour une personne qui ne voit même pas la fumée autour de vous.

Hier, j'ai cru apercevoir cette fumée autour de lui. Mais l'espoir est traitre et peut vous faire croire n'importe quoi. Cette fumée peut tout aussi bien être un mirage. Un vieux souhait qu'on s'efforce de laisser derrière nous. Qu'on se promet de ne plus faire en soufflant sur une bougie ou en voyant une étoile filante. Ce souhait qui peut s'échapper de vos yeux et s'écraser sur l'oreiller lorsqu'il devient trop dur à porter.

« Parce que tu m'as laissé avec beaucoup plus de questions que tu ne le penses. »

Cette phrase continue de raisonner en moi. Tout comme le souvenir de son regard s'aventurant un peu plus bas sur mon visage, le temps d'une demie seconde seulement. Est-ce que j'ai bien vu? Est-ce que j'ai bien compris? Ou est-ce encore cette foutue fumée qui m'empêche d'y voir clair? Qui me fait imaginer des formes qui n'existent pas et qui finit toujours par faire pleurer mes yeux.

Si tout ça est flou, sa colère et sa rancoeur sont claires, elles. Sa douleur aussi. Même détourner le regard ne me ferait pas oublier à quel point ses yeux ne brillent pas de joie lorsqu'il les pose sur moi.

« Monsieur? »

Je sors violemment de mes pensées lorsque la voix d'Inès résonne dans la classe. Je relève la tête et je ne suis plus en face de Harry et de son regard mais plutôt en face de ma classe de terminal. Inès a levé la main tandis que les autres continuent de travailler dans le calme. Je m'avance vers elle et lui souris avant de regarder la feuille blanche face à elle. Plus aussi blanche, d'ailleurs.

Je leur ai demandé de créer leur signature. Un tout petit dessin qui inclut également leur prénom et leur nom de famille s'ils le souhaitent. Je demande toujours cet exercice en début d'année pour qu'ils puissent ensuite signer leurs futures oeuvres plutôt que d'écrire seulement leurs noms/prénoms au dos de l'oeuvre. J'ai dessiné la mienne au tableau pour leur donner un exemple.

Seulement le prénom Louis dont le L en majuscule crée en fait la tige d'une fleur. C'est léger, discret, mais c'est lourd de sens à mes yeux.

« J'hésite entre ces deux là. » Me dit Inès en montrant les signatures en question.

Sur le premier dessin, son prénom est écrit en français avec le s un peu plus gros que le reste et quatre points autour de ce dernier.

« Les points c'est pour ma mère, ma tante, mon père et Harry. » Elle m'explique.

Je souris doucement en hochant la tête. En leur expliquant l'exercice d'aujourd'hui, je leur ai conseillé de réfléchir à ce qui les définit selon eux. A leurs inspirations qui peuvent être familiales ou simplement artistiques. Ce n'est pas obligé d'être une signature très personnelle, ça peut aussi être esthétique. Un peu comme on choisit un tatouage à encrer dans notre peau à jamais. Il nous définira, peu importe qu'il ait été réfléchi ou choisi sur un coup de tête. Qu'il ait un sens ou qu'il soit juste beau.

« Et sur l'autre signature il y a les points aussi c'est juste que...

-Tu as écris ton nom en arabe à la place. » Je constate.

Inès hoche la tête en souriant. Ce même sourire qu'elle avait petite lorsqu'elle venait me dire qu'elle partait en vacances avec son père, Adel, voir sa famille en Algérie. Elle revenait toujours avec le même sourire. Elle passait des heures à table à nous raconter tout ce qu'elle avait fait. Ce que lui avait cuisiné sa grand-mère. Les histoires que lui avait raconté son grand-père. Leur chat qui dormait avec elle chaque nuit, dans la chambre qui lui était réservée là-bas. Ce sont les seuls ancêtres qu'elle a connu. La seule belle histoire à raconter quand on connaît celle de sa mère et d'Agathe...

« J'aime beaucoup la seconde. » Je lui avoue en souriant.

« Moi aussi... » Elle m'avoue alors.

On se sourit tous les deux avant de tourner la tête en entendant Alexis souffler deux tables plus loin. Je le regarde raturer sa feuille avant de lâcher le crayon et de se laisser retomber contre sa chaise. Je décide de m'approcher de lui pour voir de plus près cette feuille où il n'y a que des dessins barrés. Tellement que je ne peux même pas tenter de deviner ce qu'il a essayé de faire ou non.

« Ça me saoule, j'aime même pas l'art plastique.

-Alors pourquoi tu as choisi cette spécialité?

-Je pensais que ça serait des points gratuits pour le bac. » Il ne cherche même pas à mentir.

« Il y a quand même de la théorie avec une épreuve écrite et un grand oral. » Je lui rappelle.

Parce que je leur donne aussi des cours théoriques pour préparer les épreuves du bac. L'épreuve écrite dure quand même trois heures et demie et est composée de deux parties. La première partie est une analyse de corpus de trois à cinq oeuvres ainsi qu'une réflexion sur certains aspects de la création artistique. Pour la seconde partie, l'élève choisit entre deux sujets. Un commentaire critique d'un document sur l'art ou une note d'intention pour un projet d'exposition. Puis il y a l'épreuve orale où l'élève dispose ses oeuvres pour présenter son projet avant d'avoir un entretien avec le jury.

Mais je crois qu'Alexis ne s'était pas trop renseigné et a pensé que dessiner suffirait.

Sauf que ,maintenant, il est là et que je ne peux que l'aider et le motiver à réussir ses épreuves.

« Ok. Bon, est-ce que tu as réfléchi à ce qui pouvait te définir pour ta signature?

-Je ne sais pas ce qui me définit. » Il m'avoue sincèrement.

Trop sincèrement. Je vois bien que ce n'est pas juste une réponse pour que je le laisse tranquille. Non, il le pense vraiment. J'ai su par d'autres professeurs qu'Alexis était un élève compliqué et démotivé. Que, suite au décès de sa mère, il vivait chez ses grands-parents, son père ne s'en occupant pas et le voyant que quelques fois par an.

« Il y a bien des choses que tu aimes? » Je tente, m'accoudant à sa table.

Alexis relève les yeux vers moi et ne reste pas sérieux très longtemps lorsqu'il me répond:

« Emmerder Inès mais ça m'étonnerait qu'elle accepte que je fasse un petit bonhomme aigri à côté de mon nom pour la représenter.

-Je suis pas sûr de l'idée non plus. » Je lui répond avec un sourire amusé.

Alexis sourit toujours lorsqu'il baisse la tête vers sa feuille mais, petit à petit, je vois son sourire se faner. Ce qui me fait comprendre que j'assiste également à la naissance d'une idée. Une réelle idée. Et j'aime voir l'inspiration naître dans le regard de mes élèves. Aussi triste l'essence de cette dernière puisse-t-elle être.

« Sinon... J'avais pensé... Enfin c'est nul et super cucu comme idée.

-Tu parles au professeur qui a une fleur dans sa signature. »

Surpris par ma réponse, Alexis me regarde de nouveau et rit légèrement avant de m'avouer d'une voix plus basse:

« J'avais pensé à juste mettre une étoile à la place du point sur le i de Alexis. Pour... Enfin par rapport à ma mère quoi. »

Touché par sa confiance pour me confier cette idée, je ne réponds pas tout de suite. Et c'est quelqu'un d'autre qui le fait à ma place:

« C'est une belle idée, je trouve. »

Inès, qu'on avait pas vu s'approcher, ancre son regard dans celui d'Alexis. En la remarquant enfin, il change soudainement d'attitude. Toute fragilité disparait de son regard alors qu'il reprend un air confiant pour lui répondre:

« C'est la première chose sympa que tu me dis depuis qu'on se connaît. Et ça fait cinq ans quand même.

-Ferme-là et dessine ta signature. » Lui répond Inès en levant les yeux au ciel, plus amusée qu'énervée.

Elle retourne à sa place, ne voyant pas le regard plus intime qu'Alexis pose alors sur elle. Et ce léger sourire qui naît sur ses lèvres. Un sourire sincère et touché, loin de celui moqueur qu'il lui a adressé lorsqu'elle le regardait encore.

« Inès a raison. C'est une bonne idée. »

A l'entente de ma voix, Alexis tourne rapidement la tête vers moi et se racle la gorge, ce qui me fait discrètement sourire aussi. Puis il hoche simplement la tête avant de me demander:

« Pourquoi votre signature c'est une fleur? Vous étiez fleuriste avant? »

Sa question me prenant de court, un rire s'échappe d'entre mes lèvres. Et je ris aussi pour cacher le fait que sa question est beaucoup plus intime qu'il ne le pense. Beaucoup plus importante. Mais il me regarde toujours, attendant une réponse. Alors je me contente de hausser les épaules et de lui répondre avant de m'éloigner:

« Non. Mais ça me définit quand même. »

Toute cette histoire me définit.

♦

(You're Somebody Else_flora cash)

HARRY.

« Putain... » Je râle pour la énième fois, tenant mon front dans mes mains.

Accoudé au bureau, je tente d'ignorer le rire moqueur de Juliette à côté de moi. Sauf que je ne peux pas l'ignorer. Tout me fait mal au crâne. Son rire. Le bruit de la souris lorsqu'elle clique, encore et encore. Le rire des élèves dans la permanence et sur lesquels j'aurais envie de gueuler sans aucune légitimité. Le téléphone dès qu'il se met à sonner, la voix des parents dès que c'est moi qui décide de décrocher. Toutes ces choses qui ne me dérangent pas d'habitude.

Mais qui sont vite insupportables lorsque vous avez dormi que deux heures.

« Café. » Dit simplement Michael en tentant de se lever de la chaise à côté de moi.

« C'est même pas quatorze heures et tu en es à ton sixième. » S'étonne Lucas, en train de scanner des documents.

« Bah ça sera mon septième. » Répond simplement Michael, faisant rire Samia.

« C'est bon reste assis, je te le fais ton café. » Elle lui dit.

« T'es la meilleure.

-Te laisse pas amadouer. » Lance Juliette à Samia. « Ils sont sorti hier soir, ils assument.

-J'ai décidé de ne pas avoir d'enfant c'est pas pour que tu me fasses la morale petite merdeuse. » Lui répond Michael avec un sourire amusé malgré tout.

« Fermez-là. » Je râle en frottant mes yeux.

« J'aimerais tellement que les CPE vous voient là maintenant. » Rit Juliette, sadique.

Si ce matin on a réussi à faire comme si de rien était en arrivant au travail, maintenant qu'on a mangé, la digestion est en train de nous détruire. Littéralement. Je ne sais pas comment je fais pour garder les yeux ouverts et Michael est à deux doigts d'appeler Samantha pour lui demander de venir dormir à l'infirmerie. Mais bon, comme l'a dit Juliette, on doit assumer maintenant.

« Heureusement qu'elles sont en réunion avec la direction. » Soupire Michael.

« Prenez exemple sur les petits nouveaux. » Nous dit Lucas alors que Samia donne son café à Michael. « Je crois que les CPE m'aiment bien.

-Lèche-cul. » Je murmure, faisant pouffer Juliette à côté de moi.

« J'ai entendu. » Me prévient Lucas.

N'ayant pas la force de me défendre, je lui fait simplement un pouce en l'air. Ce qui le fait rire. Lui aussi il est sadique. Il va bien s'entendre avec Juliette.

La porte de la vie scolaire finit par s'ouvrir et j'ai envie de gueuler aux élèves de ressortir immédiatement. Sauf que, lorsque je relève la tête, ce ne sont pas des élèves. Il s'agit de Samantha et Louis. Lorsque le regard de ce dernier croise le mien, je baisse instinctivement la tête, notre conversation d'hier tournant en boucle dans un coin de mon esprit. Elle a tournée en boucle toute la soirée, toute la nuit, même lorsque j'essayais de penser à autre chose, de me distraire.

« Wow, t'as une sale tête. » Me lance Samantha.

« Bonjour à toi aussi. » Je marmonne.

« Regarde celle de Michael. » Rit Lucas.

Michael lui fait un doigt d'honneur alors que Samantha ouvre un peu plus grand les yeux en demandant:

« Mais qu'est-ce que vous avez fait?

-Ils sont sortis. » Répond Juliette.

« En plein milieu de la semaine?

-Oui bon ça va je m'approche peut-être de la quarantaine mais je suis pas un fossile non plus. » Se défend Michael. « Puis c'était l'idée d'Harry.

-Pas ma meilleure. » J'avoue.

« C'est pas ce que tu disais quand t'étais avec cette fille. » Il renchérit.

A ce moment-là, j'ai le réflexe de relever la tête, tombant directement dans le regard de Louis. Et je ne devrais pas avoir ce réflexe. Je ne devrais pas non plus m'attarder sur son sourire qui se fane doucement avant qu'il ne sourit à nouveau lorsque Samantha rit en lui lançant un regard. Non, je ne devrais pas prêter attention à ces détails. Ça ne devrait pas m'importer. Et je ne devrais même pas avoir à me justifier. Pourtant je ne peux m'empêcher de répondre:

« On a juste dansé. C'est Michael qui a fini dans mon lit.

-Pour dormir. » Précise rapidement ce dernier.

Ça fait rire les autres. Et sourire Louis. Mais son sourire sonne faux. Et de ça aussi je devrais m'en foutre. Je ne devrais pas me demander ce que ça peut dire. Je ne devrais pas faire le lien avec notre dernière conversation. Je ne devrais pas me demander ce que j'en pense. Ce que ça me fait à moi aussi. Parce que toutes ces questions sont inutiles lorsqu'il y en a tant d'autres que je me pose. Par rapport à son départ, à son silence, à son manque de considération lorsqu'il m'a laissé derrière lui, sans un mot, sans un revoir, sans aucune explication. Lors de l'exercice, lorsqu'on s'est retrouvé enfermés tous les deux, il m'a dit avoir besoin de temps. Mais il en a trop eu. Je l'ai trop attendu.

Sauf que maintenant il est là, en face de moi. Et alors que les autres continuent de rire pendant que Michael raconte notre soirée, moi je le regarde lui. Mes yeux s'attardent sur son visage, sur son profil, et je me demande comment je peux avoir cette impression que rien n'a changé mais aussi me dire que tout semble si différent? Louis a changé, c'est un fait. Bien-sûr qu'il a changé en huit ans. Physiquement. Mais c'est plus que ça. Ce n'est pas seulement le fait qu'il semble plus sûr de lui ou qu'il cache mieux sa timidité. Ou encore qu'il ait réussi à devenir professeur d'art plastique. C'est encore autre chose. Lorsque je le regarde à cet instant, je vois le Louis que j'ai toujours connu. Mais je vois aussi quelqu'un d'autre. Quelqu'un que je ne reconnais pas. Ou que je ne connais pas encore.

Mais que je ne devrais peut-être pas apprendre à connaître. Parce qu'il y a déjà tous ces souvenirs en commun.

Et il y a ce baiser aussi.

Qui me ramène à toutes ces questions. Alors c'est un cercle vicieux. Une boucle qui ne s'arrête jamais et qui m'a tué ces dernières années.

Pourtant c'est plus fort que moi.

Je ne fais que me répéter qu'il est là.

Qu'il est revenu.

Au moment où cette pensée me traverse, Louis tourne la tête vers moi. Je détourne alors le regard et déglutis difficilement avant d'attraper la bouteille d'eau sur le bureau pour en boire une gorgée.

« Au fait, je voulais tous vous inviter chez moi samedi soir! » Annonce Samantha, attirant mon attention. « Antoine part en déplacement vendredi soir alors je suis seule tout le week-end. Je m'étais dit qu'on pourrait apprendre à mieux se connaitre pour ceux qui viennent d'arriver? Ça serait une soirée tranquille. Un apéro dinatoire où chacun ramène ce qu'il veut, et avec des jeux de société ou même jeux vidéos, j'ai une console.

-Une soirée tranquille, tout ce que j'aime! » Répond Michael en me lançant un regard.

Je retiens un rire en secouant douloureusement la tête.

« Je serais là aussi, avec plaisir. Merci beaucoup de l'invitation!» Dit Samia.

« Moi aussi je peux être là. » Intervient Lucas.

« Pareil! » Lance Juliette.

« Super! » Répond Samantha avant de se tourner vers Louis et moi.

Et, avant même qu'il n'ait le temps de répondre, elle rajoute en regardant Louis:

« Je vais inviter Thomas aussi, si ça peut te convaincre. »

Lorsqu'elle lâche ces mots, Samantha a un sourire en coin et fait un clin d'oeil à Louis qui rit discrètement avant de lever les yeux au ciel.

« Thomas comme monsieur Costa? » Demande Juliette.

« Ce Thomas là, oui. » Lui confirme Samantha.

« Qu'est-ce qu'il est beau cet homme. » Lâche alors Juliette dans un soupir.

« Très beau, oui. » Dit Samantha en regardant de nouveau Louis.

Je fronce légèrement les sourcils, regardant l'échange silencieux entre les deux. Je vois souvent Louis avec Thomas. Pour ne pas dire presque tout le temps, en fait. Quand je surveille le self, je les vois arriver ensemble et avec Samantha aussi lorsqu'elle peut prendre sa pause en même temps qu'eux. Sinon ils restent juste eux deux. La dernière fois, en allant mettre des dossiers dans les casiers de la salle des professeurs, je les ai aperçu discuter et prendre un café ensemble. Je les croise aussi parfois dans la cour quand ils quittent le lycée en même temps. C'est pas aujourd'hui que j'apprends qu'ils trainent ensemble.

Et ça ne me regarde pas, de toute façon.

Mais il y a quand même cette brûlure au fond de moi.

Et cette petite voix qui ne peut s'empêcher de me rappeler qu'avant, dans ce même lycée, dans ces mêmes couloirs, dans ce même réfectoire, c'était lui et moi.

Juste lui et moi.

Je déglutis et cesse de regarder Samantha et Louis, entendant seulement la réponse de ce dernier:

« Je serais là.

-Super! Et toi Harry? »

Tous les regards se tournent vers moi mais il n'y en a qu'un seul que j'ignore. Je décide d'agir comme j'aurais agis s'il n'était pas là. Comme j'ai appris à le faire. Parce que c'est lui qui m'y a poussé.

A apprendre à vivre sans lui.

« Je viendrais aussi. »

lousombre

...

J'espère que ce chapitre vous a plu...?

Une petite partie dans la peau de Louis et du professeur qu'il est!

Puis un petit moment en vie scolaire (avec de la jalousie des deux côtés?👀) et une future soirée en approche...

Si ce chapitre était assez court le prochain est long mais surtout fait parti de mes préférés depuis que j'écris l'histoire. Alors j'espère vraiment qu'il vous plaira! J'ai trop hâte de vous le partager!

À vendredi pour le découvrir et encore merci infiniment pour tout!❤️