Chapitre 5

⚠️Le chapitre 4 a été publié hier !

Surprise...?

En réalisant que ce chapitre était plus court que les autres je me suis dit que je n'allais pas vous faire attendre une semaine!
Et aussi parce que mes chapitres préférés commencent à partir du chapitre 6 et que j'ai trop hâte d'y arriver 🫣

Encore merci infiniment pour tout j'espère que ce chapitre vous plaira !

...

CHAPITRE 5

(Let You Down_NF)

HARRY.

« Il se fout vraiment de la gueule du monde! »

Assis sur mon lit, Sacha me regarde revenir de la cuisine avec deux bières décapsulées. Il me remercie lorsque je lui tend la sienne tandis que je reste debout en prenant une première gorgée, ne pouvant m'empêcher de faire les cent pas. Sacha est là depuis seulement dix minutes et je m'en veux de lui infliger ma crise de nerf. Mais je me suis retenu toute la semaine, ne me sentant pas d'en parler à ma mère, à ma tante et encore moins à Inès. Ça serait hypocrite en sachant que je leur ai bien fait comprendre que je voulais éviter ce sujet.

« Il a osé me sortir ça comme si moi je devais culpabiliser d'avoir menti! Qu'est-ce que j'en ai à foutre de l'avoir blessé! J'allais pas dire à Michael hey mais bien sûr qu'on se connaît je vais tout te raconter j'espère que tu as du temps devant toi! Ma partie préférée c'est quand il se barre sans prévenir personne! »

Je soupire et prends une nouvelle gorgée alors que Sacha garde le silence en me regardant. Je me demande si je fais bien de me lâcher comme ça devant lui alors que lui aussi en a souffert. Mais, égoïstement, j'ai besoin de le faire. Et je sais que Sacha est assez honnête pour me dire de la fermer s'il en ressent le besoin. Ça n'a pas l'air d'être le cas pour l'instant.

« Il n'avait pas le droit de revenir comme ça. » Je finis par murmurer, amer.

Je me laisse ensuite retomber sur mon lit, à côté de Sacha qui regarde le mur en face de nous. Son regard glisse sur sa bière et, après plusieurs secondes silencieuses, il ose enfin me répondre:

« Mais, au fond, c'est ce que tu as toujours espéré, non? »

Je me fige légèrement et prends une nouvelle gorgée alors qu'il continue:

« Tu voulais que Louis revienne. Tu ne t'attendais juste pas à ce que tout redevienne douloureux ce jour-là. »

Mes doigts se resserrent autour de ma bière. Je ne pense pas que ça ait été moins douloureux à un moment. Ça a d'abord été soudain, une douleur vive, comme un poignard qu'on nous plante dans le dos et qu'on enfonce un peu plus chaque jour. Puis, même si on continue de saigner, on s'habitue à sa présence. Ça ne veut pas dire qu'on souffre plus. Juste qu'on s'y habitue.

En revenant, Louis n'a fait que me rappeler qui l'avait planté.

« Je lui en veux tellement. » Je murmure, la gorge nouée.

Il est la personne à qui j'en veux le plus dans ce monde. Parce qu'il a été celui qui comptait le plus aussi. J'avais une confiance aveugle en lui. Il me connaissait mieux que n'importe qui. Je lui ai parlé de sujets que je fuyais avec ma mère, comme l'abandon de mon père. Les rares fois où j'ai exprimé ce que je ressentais, c'était avec Louis. Parce que je me sentais en sécurité. Parce qu'il y avait entre nous ce lien qui ne s'explique pas. Un problème et je l'appelais. Et inversement. Il connaissait l'importance que je portais à l'honnêteté. J'en faisais des conneries, mais je ne mentais jamais. Et c'est encore moins avec lui que j'aurais commencé à le faire.

Mais pas lui, apparement.

Dans le bordel qu'était ma vie, je n'aurais imaginé que Louis soit le premier à me lâcher.

« Moi aussi. » Soupire Sacha buvant sa bière.

Je prends une légère inspiration avant de lui demander:

« Ta mère est au courant pour Louis?

-Ouais, je lui ai dit. Elle était aussi surprise que nous. Je pense qu'elle n'aime pas trop y repenser. Tout comme ta mère et Julia, elle tenait à Louis et il est parti la même année que Raphaël. Ça a fait beaucoup de départs d'un coup. On ne parle jamais de cette période.

-Et t'en as parlé à Raphaël aussi?

-Je lui ai envoyé un message. Il m'a demandé si je l'avais vu depuis son retour.

-Tu veux le voir? »

Ma voix est hésitante. Je ne sais pas si je tiens à ce que Sacha voit Louis. C'est comme si je lui en voulais pour nous deux aussi. Mais je sais également que, s'il souhaite le faire, je n'ai pas mon mot à dire. Leur relation ne me regarde pas, même si on était tout le temps tous les trois. Ça reste entre eux.

Sacha se pince les lèvres et finit par hausser les épaules en m'avouant:

« Je sais pas. Peut-être. En fait, j'ai peur de réaliser que mon absence ne l'a pas autant attristé que la tienne. Ça se voit que ça a toujours été différent avec toi. »

À l'entente de cette phrase, mes pensées me ramènent au baiser. Alors, même si Sacha ne le remarque pas, je baisse instinctivement la tête, la mâchoire serrée.

Sacha n'est pas au courant pour... ça.

« Puis toi il est au moins venu te voir une dernière fois avant de partir. » Il ajoute tristement.

Je peux entendre la rancoeur dans sa voix. Et je le comprends. La seule chose que Louis ait faite, c'est s'éloigner petit à petit de Sacha les semaines précédents sont départ. Comme s'il n'assumait pas ce départ, ce secret. Et, ouais, il ne l'a clairement pas assumé. Mais je sais que ça fait mal à Sacha de se dire que, contrairement à moi, il n'a pas eu le droit à un au revoir.

Même si je n'ai pas su reconnaître le mien.

Je sors de mes pensées en sentant mon téléphone vibrer dans ma poche. Je l'attrape et regarde le message qui s'y affiche.

« Michael est arrivé au bar avec le reste de l'équipe, il me demande quand j'arrive. » J'annonce à Sacha.

« Vas-y, ma mère m'attend pour manger de toute façon.

-T'es sûr de pas vouloir venir avec moi? »

Sacha me fait un sourire désolé avant de secouer négativement la tête. Je ne lui en veux pas. Je comprends. Je suis même pas sûr de toujours vouloir y aller. Et Sacha semble le comprendre puisqu'il pose une main sur mon épaule pour me la serrer dans un geste rassurant.

« Ne t'empêche pas de vivre parce qu'il est revenu.

-Avant tu me disais de ne pas m'empêcher de vivre parce qu'il était parti. » Je dis dans un rire ironique.

Sacha sourit et se pince les lèvres en même temps, haussant les épaules.

« T'as toujours su être fort, je ne m'inquiète pas pour toi. »

Moi si, je crois.

(Lost_Maroon 5)

J'enfouis mes mains dans les poches de ma veste en jean en même temps que je sors du métro. Je me suis dit que c'était une bonne idée d'éviter la voiture en sachant pertinemment que je vais boire ce soir. Je ne marche qu'une dizaine de minutes avant d'arriver au bar en question. Des professeurs fument devant, me saluant au passage. J'ouvre la porte du bar et, aussitôt, la musique vient tambouriner dans mes oreilles.

J'ai découvert ce bar grâce au travail. Les professeurs aiment s'y retrouver, en début d'année ou encore le dernier vendredi avant chaque vacances. L'ambiance est sympa. On se croirait sur une île abandonnée avec le papier peint couleur bois, nous donnant l'impression d'être dans une cabane. Il y a aussi beaucoup de fleurs, des bouées accrochées aux murs, des flamants roses... Les tables sont en fait des tonneaux et les serveurs et serveuses sont habillés comme si nous étions en été. C'est l'effet qui veut être donné en tout cas.

Je regarde autour de moi, cherchant Michael, mais mes yeux tombent rapidement sur quelqu'un d'autre.

Louis est là, comme je m'y attendais déjà. Il attend des boissons au bar tout en discutant avec... monsieur Costa. Enfin, Thomas. Je connais bien ce professeur puisqu'il passe très souvent en vie scolaire pour discuter un peu avec nous. Il est apprécié de tous. Il est beau, gentil, très charmant dirait même madame Martin. Mais elle sait qu'elle a aucune chance. Déjà parce qu'elle est déjà mariée. Ensuite parce qu'il pourrait être son fils et enfin parce qu'il y a encore un an, il était un couple avec un autre homme. Il nous parlait de son ex petit-ami de temps en temps, surtout lorsque Samantha était là aussi puisqu'ils sont très amis. Mais ça s'est terminé en eux.

À cette pensée, je regarde Louis rire avec lui. Une chaleur désagréable me traverse et je préférerais ne pas l'avoir ressentie. Je préférerais l'ignorer. Tout comme je préférerais également que mon regard ne glisse pas sur la tenue de Louis, un t-shirt bordeaux avec un slim noir et une veste en jean de la même couleur. Il a coiffé sa mèche en arrière et apporte parfois sa main au niveau de la repousse de sa barbe. J'ai du mal à réaliser qu'il est la même personne que celle que j'ai vu pour la dernière fois dans ma chambre il y a huit ans. Et, en même temps, je l'ai tout de suite reconnu lorsque je l'ai vu.

Louis finit par tourner la tête en direction de l'entrée mais c'est sur moi que son regard tombe. Son sourire se fane légèrement mais il détourne le regard au moment où Thomas pose sa main sur son épaule, lui faisant signe que leurs verres ont été servis.

Je détourne le regard à mon tour et m'enfonce dans la foule pour finalement trouver mon équipe debout autour d'une table où leurs verres sont posés.

« Enfin! » S'exclame Michael en me voyant arriver.

« Ce n'est pas dans tes habitudes d'être en retard. » Me lance madame Martin, une coupe de champagne à la main.

« Qu'est-ce que tu veux boire? » Me demande Lucas tout en faisant un signe à un serveur.

« Vodka pomme. » Je demande au serveur.

« Ça sera ma tournée, vous voulez autre chose? » Demande Lucas aux autres.

Michael commande alors une autre bière tandis que Juliette demande un mojito. Samia préfère un sirop de grenadine et madame Martin s'en tient à sa coupe de champagne pour le moment. Le serveur nous ramène nos boissons et je remercie Lucas lorsqu'il paye sa tournée, lui disant que la prochaine sera pour moi.

« Laure et Issa sont pas là? » Je finis par demander.

« Ils ont été prit en otage par Myriam et Paola. » Dit madame Martin en nous les montrant d'un signe de tête.

Effectivement, ils sont avec les secrétaires un peu plus loin.

« D'ailleurs, je vais les rejoindre si ça ne vous dérange pas. On se voit plus tard! »

Sur ces mots, madame Martin s'éloigne, nous laissant tous les cinq autour de la table. On boit tranquillement nos boissons en écoutant Michael nous parler du dernier jeu vidéo qu'il a testé chez lui. Lucas, intéressé, lui dit qu'ils devraient se faire une partie en ligne un de ces jours et je crois même qu'on m'incruste dans le projet à un moment donné. En tout cas j'entends mon nom alors que je suis en train de parler avec Juliette et Samia. Cette dernière nous montre des photos de sa fille, restée à la maison avec son papa.

Mais je dois avouer que je ne suis pas vraiment là. Que, même si je me déteste en le réalisant, mon regard divague parfois jusqu'à Louis un peu plus loin, en train de boire et parler avec Thomas et Samantha qui les a rejoint. Parfois, Louis croise mon regard. Alors je regarde de nouveau Juliette et Samia.

« Bon, on va danser? » Demande Juliette en tapant ses deux mains sur la table.

« Sans moi. » Répond directement Lucas.

« Moi non plus, mais je vous regarde. » Sourit Samia.

« Très bien, ça sera entre anciens alors. » Elle répond en attrapant la main de Michael et la mienne.

« J'ai jamais dit oui. » J'interviens.

Juliette fait semblant de ne pas m'entendre et je ne peux m'empêcher de sourire en récupérant vite mon verre avant qu'elle ne me tire sur la piste de danse déjà bien remplie. Michael se met directement à danser... à sa façon. Ce qui veut dire bouger dans tous les sens et faire un maximum de bruit avec son rire qui peut être entendu à des kilomètres. Mais qui, surtout, est très communicatif. Alors Juliette et moi rions avec lui, nous contentant de bouger sur le rythme de la musique tout en buvant nos boissons.

Je vois Samantha entrer dans mon champ de vision avec Thomas. Ils se mettent à danser l'un à côté de l'autre, discutant avec d'autres professeurs. J'ose un regard vers le bar et, comme je m'y attendais, Louis s'y trouve toujours. Sauf qu'il est seul cette fois. Et que son regard était déjà posé sur moi.

Mon estomac se retourne douloureusement. Même son regard a changé, d'une certaine façon. Il dégage quelque chose de plus confiant, de plus déstabilisant, même s'il s'y retrouve aussi cette fragilité. Comme s'il pouvait me fuir à tout moment. Mais, à cet instant, il ne me fuit pas. Il reste ancré dans le mien. Il ne me lâche pas. Cette chaleur apparaît de nouveau dans ma poitrine. Elle se mélange à la brûlure que me provoque la rancoeur. Et c'est un mélange que j'ai du mal à supporter dans un seul et même corps.

Alors c'est moi qui détourne le regard.

Parce qu'il n'a plus le droit de me faire ressentir quoi que ce soit.

(Meet Me in the Hallway_Harry Styles)

LOUIS.

La nuit est tombée depuis longtemps et la musique ainsi que l'ambiance ne m'amusent plus vraiment. Pourtant, la soirée se passe bien. Je fais des rencontres. Je m'entends bien avec les collègues. Samantha et Thomas sont vraiment gentils avec moi. Ils me donnent l'impression d'être dans l'équipe depuis des années.

Mais il y a ce creux dans mon estomac et cette boule dans ma gorge. Il y a mon regard qui le cherche et qui attend à ce qu'il me regarde en retour. Mais il ne le fait plus. Alors il n'y a que moi qui le regarde. Il danse avec ses collègues. Il rit à leur table. Leur montre quelque chose sur son téléphone. Il a toujours ce tique. La façon dont son nez se fronce lorsqu'il s'empêche de sourire trop fort. Ou après avoir lâché un rire, caché derrière son poing.

Je l'ai toujours trouvé beau. Mais il l'est encore plus qu'avant. Peut-être parce qu'il sourit plus. Et qu'il n'a pas l'air de faire semblant.

Je souris tristement à cette pensée et, en tournant la tête, mon regard croise celui de madame Martin. Elle passe son regard d'Harry à moi avant de sourire tristement également. Je me pince les lèvres et, au moment où je retourne mon attention vers Harry, je le vois faire un signe de la main à son équipe, serrant l'épaule de Michael au passage, avant de s'éloigner en direction de la sortie.

Je ne réfléchis pas vraiment et pose mon verre sur le bar derrière moi en lançant à Samantha et Thomas:

« Je dois y aller. C'était sympa merci beaucoup. »

Ils n'ont même pas le temps de comprendre que je m'éloigne déjà, traversant la piste de danse pour rejoindre Harry qui vient de refermer la porte derrière lui. Je m'empresse de l'ouvrir à nouveau et, à ce son, Harry regarde instinctivement derrière lui. Je le vois se figer quelques secondes avant de secouer la tête et de se remettre à avancer comme si de rien était. Je sais qu'il n'a pas envie de me parler. Et je ne compte pas le lui demander.

Je laisse seulement cette phrase s'échapper d'entre mes lèvres:

« Je ne compte pas disparaître à nouveau. »

Même si tu me l'as demandé. Je pense seulement.

Harry se retourne de nouveau, les sourcils froncés. Il sait pourtant que je fais référence à la dernière phrase qu'il m'a dite. Cette phrase qui m'a retourné les entrailles et m'a fait exploser un pot entier de peinture sur une toile maintenant gâchée.

« Je voulais juste que tu le saches. » Je murmure.

Harry me regarde toujours et prend une grande inspiration avant de soupirer et de s'en aller.

Je le regarde s'éloigner, mon coeur se serrant un peu plus.

Puis je baisse la tête à mon tour et attend plusieurs minutes avant de me diriger vers la station de métro la plus proche. Lorsque j'y arrive, je ne suis pas surpris de voir Harry sur le quai, entrant dans le métro qui vient d'arriver. À travers les vitres, je le vois s'appuyer contre la barre en fer, le visage fermé.

Je décide d'attendre le prochain, mes mains enfouies dans les poches de ma veste et ma poitrine sur le point d'exploser. Le trajet me donne l'impression de durer plusieurs heures. Je lis les messages de mes parents et déglutit difficilement. Ils pensaient que c'était une mauvaise idée. Mais ils m'ont quand même encouragé lorsqu'ils ont comprit que, quoi qu'il arrive, mon choix était fait. Aujourd'hui, même s'ils tentent de le cacher, je sais qu'ils sont inquiets. Ça fait des années qu'ils n'ont jamais cessé de l'être.

Lorsque j'arrive enfin dans mon appartement, je lâche un long soupire. Je referme la porte derrière moi et m'y appuie en regardant l'état dans lequel est mon salon. Des feuilles trainent par terre, en boule ou encore en parfait état si on oublie le croquis gribouillé dessus. Un tableau terminé sur mon chevalet. Une toile appuyée contre le mur, en train de sécher. Des dessins et des peintures qui n'ont aucun sens mais qui me font pourtant du bien au moment où je les réalise.

Je déglutis lorsque la boule dans ma gorge prend de plus en plus de place. J'ai beau avoir repoussé le moment, elle finit par éclater. C'est d'abord un sanglot étouffé. Puis un autre qui fait vibrer ma cage thoracique. Mes yeux se mettent à brûler et les larmes finissent par couler en même temps que je me laisse glisser le long de la porte.

Je finis assis par terre, les jambes recroquevillées contre ma poitrine, me donnant encore plus l'impression d'étouffer. Et je pleure, encore et encore. Je laisse tout sortir. Toutes ces émotions, ces souvenirs, ces images qui ne finiront jamais sur un tableau. Je renifle, essuyant mes yeux qui débordent de nouveau la seconde d'après.

Et je déteste ce nouveau souvenir qui s'immisce dans mon esprit à cet instant. Le souvenir d'une présence à côté de moi et d'un bras autour de mes épaules. Ce sentiment de savoir qu'il serait toujours là, quoi qu'il arrive. Il l'était déjà lorsque nous étions petits et que je pleurais dans un coin de la cour, juste parce que j'étais tombé. Il a continué à l'être plus grand, même lorsqu'il ne comprenait pas forcement ma sensibilité. Il n'avait pas besoin de la comprendre pour rester avec moi.

Aujourd'hui, il n'est plus là.

lousombre

...

J'espère que ce chapitre vous aura plu?

Petite conversation entre Harry et Sacha...

Puis une soirée au bar remplie de regards...

Enfin Louis qui rejoint Harry pour lui dire qu'il compte bien rester !

Avant de tristement rentrer chez lui.

Je vous remercie encore mille fois pour tout et vous souhaite un très bon week-end !

À vendredi pour le chapitre 6! ❤️

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