Nouveau chapitre pour aujourd'hui. J'espère que ça vous plaira ! 

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À l'intérieur de la dernière Ville, les habitants marchaient à leur rythme que ce soit lentement ou pressé d'arriver à leur destination, certains s'écriaient en sortant leur discours commerciaux pour les marchands. Ainsi, d'autres rangeaient leur matériel dans des camions pour changer d'endroit de commercialisation puisque c'étaient des marchands ambulants pour la plupart. Oui, des petits magasins ornaient les rues, mais ce n'étaient plus des magasins de marque et de grandes envergures. C'était rendu une petite boutique sans plus d'intérêt comparé à auparavant. À cause du virus Braise, la plupart des magasins avaient perdu un taux économique inconsidérable dans leur investissement financier pour la boutique puisque leur économie allait aux dirigeants et à l'investigation d'un sérum contre ce virus de diable. De ce fait, beaucoup de boutique ont perdu en popularité et en argent. Même, le taux de contamination a joué un rôle important dans cette perte économique pour les magasins de marque. Ainsi, les petites boutiques ont considérablement grimpé en flèche et est devenue la mode dans la dernière Ville.

L'inversement psychologique...le retour du boomerang. Personne n'en revenait de ce fait-là. Par ailleurs, certains portaient un masque pour se protéger, plusieurs personnes les regardait d'un mauvais œil, certains croyant qu'ils avaient le virus en eux les jugeait du regard ou alors ne s'en approchait nullement, alors qu'ils ne l'avaient pas et se protégeaient justement afin de ne pas l'attraper, prenant des précautions plutôt que de ne pas le prendre. Qui plus est, peut-être tout simplement qu'ils manipulaient des produits chimiques et portaient des masques pour cela afin de ne pas respirer le produit chimique, mais cette solution était étrange. Que ferait des chercheurs avec des produits chimiques dans ce coin de la ville ?

Les adolescents marchaient dans la dernière Ville, regardant les nombreux gens qui marchaient à leurs côtés. Certains avaient encore les yeux exorbités de voir autant de gens rassemblés dans une Ville, car ils en avaient traversé des villes, sans pour autant qu'elles en soient habitées sauf celle qu'ils avaient visité après avoir rencontré Jun et Chanmi.

—Qu'ils sont débiles...Souffla Jimin.

—De qui ? demanda Jin, interprété par les propos de son cadet.

Jimin releva la tête pour croiser le regard de SeokJin et leva le menton pour diriger le regard de Jin vers des gens qui s'éloignaient du côté de ceux qui portaient des masques.

—Ils font simplement transporté des marchandises...Et même si les marchandises avaient le virus, ce n'est pas comme ça qu'ils vont pouvoir l'attraper. Parce que le virus est bien parti de ces marchandises à cause de la durée du transport. C'est idiot, ils devraient être plus intelligent et faire comme eux. Le virus ne s'attrape pas comme ça.

—Et tu sais comment ils s'attrapent, ChimChim ? demanda NamJoon.

Jimin s'arrêta, faisant arrêté le groupe, et rigola de gêne.

—Bien sûr que non. Je ne sais point, mais je sais que si les fondus nous attrapent, on va l'attraper. Eux, ils sont en sécurité tant et encore tant qu'ils restent ici.

—Ne te berce pas d'illusion, Jimin. Bientôt, cette dernière Ville ne sera plus aussi survivante et glorieuse. Elle tombera elle aussi comme toutes les autres, déclara Jun, brisant leur discussion.

Jimin souffla d'exaspération en détournant le regard vers la droite et vit une petite fille courir vers sa mère ou sa grande-sœur avec une petite poupée abîmée dans ses mains. Il pouvait voir les habits de la petite poupée effritées et en lambeaux tout comme ceux de l'enfant auquel l'adulte prit dans ses bras. Malgré leur milieu de vie, les deux jeunes filles se souriaient et discutaient entre elles jovialement comme si rien n'était autour d'elles. Jimin voudrait faire pareil avec ses amis, mais les événements qui se déroulaient sous ses yeux l'en empêchaient et le troublaient. En ce moment, ils n'avaient pas le temps pour faire des traits d'affection ; ils avaient plus urgent à faire. Jimin reporta son attention sur SeokJin qui lui avait donné un coup d'épaule.

—Triste tableau, souffla Jin en continuant de marché.

—Mmh...accorda Jimin, soucieux.

—Qu'est-ce que tu as, Jimin ? demanda Jin.

—Rien...

Il croisa le regard soucieux de Jin et souffla d'exaspération. Il accéléra le pas et se mit au côté de Taehyung. Il ne voulait pas inquiéter SeokJin de ses pensées troublantes. Allaient-ils vraiment tous s'en sortir ? Allaient-ils vraiment pouvoir récupérer Yoongi en gardant tout le monde ? N'allaient-ils pas faire encore d'autres sacrifices pour le sauver ? Toutes sortes de questions inquiétantes et morbides se mélangeaient dans sa tête. Il n'arrivait plus à y voir plus clair. Cela le rongeait depuis la mort d'Hoseok et de la découverte de cette Ville.

Taehyung lui sourit en le voyant se rapprocher de lui tandis que SeokJin soupira en s'ébouriffant l'arrière-crâne mettant ses cheveux en bataille. Ce dernier sursauta en sentant une main rugueuse sur son épaule droite. Il tourna la tête et vit NamJoon observer Jimin avant de porter son attention sur lui.

—Ne t'en fais pas...Ça va bien aller, l'encouragea NamJoon.

—Il m'inquiète...Ses pensées ont l'air...profondes, souffla SeokJin.

—T'en fais pas, il va bien gérer cela. C'est un grand garçon. Et puis, on a traversé beaucoup d'épreuve et il a toujours survécu avec nous à ses côtés. Et il sait très bien qu'il peut se reposer sur nous, au besoin, décréta NamJoon d'une voix rationnelle et rassurante.

—Et si cette fois-ci, il ne veut pas nous faire confiance ? Et s'il ne veut pas tout nous dire ? Après tout, je comprendrais après ce qui s'est passé, chuchota SeokJin.

NamJoon rapprocha SeokJin contre sa hanche et ne répondit rien, le silence pouvant parfois guérir et apporter des réflexions nouvelles ou des réponses, ou parfois, rapprocher certains. Des cris interrompirent ce silence et les exclamations de la population augmenta, bourdonnant les oreilles des garçons.

—J'ai l'impression d'être en enfer, cria à son tour Jun pour se faire entendre à l'attention de JungKook qui était en tête.

—Il faut surtout que l'on reste ensemble, déclara ce dernier en croisant le regard de Jun.

Puis, une voiture derrière eux les fit se retourner et une voix résonnait dans les rues faisant acclamer positivement les villageois. JungKook plissa les yeux tout en essayant de comprendre les propos de ce groupe de jeunes combattants.

—...Ils se cachent dans leur forteresse, nous laissant tomber dans l'abîme la plus totale. Ne se préoccupant nullement besoin de notre profonde tristesse et de notre pauvreté. ILS ! ILS ne se soucient même pas de notre état ! ILS ! Ils ne se soucient même pas de notre situation, récupérant notre argent pour des recherches instables qui ne fournissent même pas un résultat ! ILS NOUS CACHENT DE L'INFORMATION, NOUS ÉVACUENT DE LEUR FORTERESSE EN PENSANT DE NOUS PROMETTRE QUE RIEN NE NOUS ARRIVERA SI NOUS RESTONS DANS CES BAS FONDS ! ILS NOUS REGARDENT DE HAUT LE PETIT PEUPLE ! NOUS DÉPÉRISSONS ! MAIS ! SACHEZ QUE NOUS SOMMES PLUS NOMBREUX QU'EUX ! NOUS AVONS L'AVANTAGE DE CE FAIT! PRENEZ LES ARMES ET FAISONS-LEUR SAVOIR QUE NOUS SOMMES UN PEUPLE DEBOUT ET SURVIVANT ! LEVONS-NOUS ET REPRENONS CE QUI NOUS APPARTIENT !

Le discours de l'homme auquel JungKook avait écouté le fit frissonner. Il avait du courage et de la volonté cet homme, mais était-il vraiment digne de confiance ? JungKook se posait la question. Subitement, une vive douleur dans sa nuque le nargua. Il amena sa main droite à sa nuque et il fronça les sourcils.

—Hey, est-ce que ça va ? demanda Taehyung en le voyant faire.

—Ouais, je crois...J'ai juste eue...une douleur pendant une seconde, mais c'est partie...souffla JungKook.

—Tu es sûr ? Tu veux que je regarde ? demanda Taehyung, inquiet.

—Non, pas la peine, merci.

—Hey, vous deux, regarder en haut, chuchota Chanmi.

JungKook et Taehyung levèrent les yeux au ciel, plissant leur globes oculaires face aux rayons solaires et ils virent des drones survoler leur tête. C'étaient des drones du W.I.C.K.E.D, JungKook pouvait les reconnaître entre milles.