CHAPITRE 24: TRAQUÉ
Samba continuait de se débattre comme un acharné, malgré qu'il n'avait pas énormement de force. On lui avait administré des sédatifs qui aurait du l'assommé normalement. Il regardais Kyne avec un air toujours aussi furieux, puis il tourna la tête en direction du policier qui les regardait toujours et il cria en désignant Kyne à l'aide de son bras valide:
"EHHH!!!! LES KEUFS, C'EST LUI!!! C'EST CE FILS DE PUTE QUI A FOUTU LE FEU!!! ATTRAPEZ LE, ATTRAPEZ LE VITE!!! IL VA S'ÉCHAPPÉ!!!!!"
Aussitôt le flic enjamba le ruban du périmètre de sécurité comme si c'etait le signal départ qu'il attendait depuis tout à l'heure. Il se lança à la poursuite de Kyne en courant dans sa direction. Le jeune homme était toujours pétrifié par toute ses péripéties soudaines, il sentais la caméra qui était braqué sur lui, ainsi que toute les personnes présente. Kyne se sentait persécuté d'un coup, mais il sorti de sa torpeur.
Il s'apprêtait à partir lorsqu'une main le retenu, c'était celle du cameraman, qui lui saisit le bras faiblement à une main. Kyne de sa main libre serra le poing et frappa de toute ses force dans la caméra, qui explosa sous la violence du crochet de Kyne. L'homme surpris relâcha son étreinte tandis que sa caméra tombait en morceaux sur le bitume. Kyne en profita pour courir, il jeta un oeil par dessus son épaule. Il vit Samba qui le regardait toujours avec de la haine dans le regard en tenant son bras invalide, ce mec balaise commençait à pleuré de douleur. Il se rappellerais à jamaus de cette scène qui le hanterais pour le restant de ses jours.
Il entendit le policier à qui il avait parlé donné l'alerte à ses collègues. Kyne sentais qu'il avait mal aux jambes comme si il ne lui restais plus de force. Mais ce n'était pas le moment de s'arrêté, si il arrêtait de courir il était fichu.
Tout à coup il entendit un coup de feu partir, puis un sifflement qui frappa et ricocha sur le sol. Kyne regarda à nouveau derrière lui, le policier c'était arrêté et le visait avec son arme de service. Il parti en zigzag espérant ainsi esquivé les balles, juste au moment ou il changeait de direction, il entendit un deuxième coup de feu. Et cette fois, il senti sifflé à côté de son oreille quelques centimètres de plus à gauche et sa tête aurait explosé. Il continua de zigzagué et tourna à droite changeant ainsi de rue.
La il pouvait courir normalement car il était hors de porté. Kyne longea l'école juive à toute vitesse à pleine vitesse, il ne savait pas qu'il pouvait courir aussi vite, même si à cause de la panique il faillit trébuché plusieurs fois. La fatigue et la préssion lui faisait l'impression d'avoir un sac de pierres sur les épaules. Son ventre brulait car son estomac criait famine, la faim le tenaillait, mais la peur lui donnaient de l'adrenaline et sécrétait des endorphines. Il préférait mourir que d'aller en prison. Kyne n'avait jamais eu aussi peur de toute sa vie, mais il était tellement stressé et sous préssions qu'il ne pouvait pas être paralysé par la peur. Il courait dans la rue où il habitais la rue Tristan Tzara en passant devant l'immeuble où il y'avait la poste jadis, il jeta un rapide coup d'oeil au local vide en construction qui la remplaçait.
Derrière lui personne le suivait avait-il réussi à seumé la police? Kyne ralenti un peu histoire de ne pas être à cour de cardio et contrôlant aunsi son endurance. Il s'efforça de ne plus pensé au regard de Samba froid, glacial, rempli de haine et de douleur qui l'obsédait. Mais il avait du mal à chassé son visage de son esprit.
Il coura en longeant le parc Rachmaninov qui était fermé mais il y'avait des mecs du quartier posé devant l'entrée qui le virent courir comme un fou. Il les connaissait tous mais il ne fit pas attention à eux, ni à leurs regard surpris en le voyant cavalé ainsi. Kyne regarda à nouveau derrière lui et pile à ce moment la, une nouvelle détonation de pistolet ce fit entendre, lui faisant baissé la tête par réflexe. Il continua de courir en accéléré sa course, il traça encore plus vite alors qu'un autre coup de feu se fit entendre. La balle brisa la vitrine du Tabac, les débris de verres tombèrent sur sa tête et s'infiltraient dans ses vêtements lui écorchant le dos, ainsi que le sommet de sa tête. Il ne s'apercevait même pas qu'il saignait il était beaucoup trop occupé à détallé comme un lapin. De plus il ne pouvait plus trop courir en zigzag vu qu'il était sur un petit trottoir et il ne voulait pas emprunté la rue de peur de percuté une voiture. Et de toute façon les voitures garé près du trottoir l'empêchait de passé. Kyne bombarda, courant de toute ses forces dans un sprint de folie, utilisant les dernières force qui lui restait. Il était à cran complètement essoufflé. Son coeur battait si fort qu'il résonnait dans ses tempes, il n'osait même plus se retourné. Le plus dur de sa fuite restais encore à faire, passé devant le comissaria tourné au bout de la rue, pour se retrouvé dans la rue de la chapelle. Ensuite tapé une ligne droite pour atteindre la bouche de métro. C'était la seule solution, le chemin le plus rapide pour foutre le camp de ce merdier. Il aurait pu prendre un autre chemin mais il n'aurait pas eu la force de courir encore longtemps, le métro était son moyen de fuite le plus sur et le plus proche.
Il passa devant le Franprix en traversant puis il contunua sa route en restant sur le même trottoir, jusqu'à ce qu'il arrive devant l'ancien comissariat heureusement pour lui aucun policier sorti à cet instant la. Il se risqua a jeté un nouveau coup d'oeil furtif derrière lui, ses poursuivants n'allait pas tardé à réapparaître. Kyne s'arrêta un instant puis essaya de reprendre son souffle les mains sur les genoux la tête penché en avant. Il avait les poumons en feu.
"PAS UN GESTE OÙ JE TIRE".
C'était eux, ils ne lacherait donc jamais l'affaire, il repris sa course avant que le flic se mettent à tiré dans tout les sens comme à "Ok coral". Les policiers était assez loin de lui. L'un d'eux tira sur le pare-brise d'une voiture de police qui était stationné à côté de lui. La vitre éclata en mille morceaux. C'était la troisième fois qu'il aurait pu se mangé une balle, il savait pas si il était chanceux où malchanceux en vérité. Il repris sa course alors qu'il était vraiment à bout de force, il avait l'impression qu'il allait s'écroulé.
Arrivé au bout de la rue il tourna à droite, il etait enfin arrivé dans la rue de la chapelle. Et Soudain il vit la silhouette d'une femme qui pénétrait dans un immeuble pendant qu'il entendait un des flics tiré encore alors qu'il n'etait même plus dans leur champ de vision. La jeune femme choqué et terrorisé par les coups de feu se depêchait de rentré, son regard croisa celui de Kyne et en le voyant à bout de souffle, désespéré elle lui dit:
"Vite rentre dépêche toi!"
C'était une très belle femme, il n'aurait pas pu comparé sa beauté avec celle de Nancy. Elles étaient trop différentes. Premièrement elle était beaucoup plus grande, elle faisait la même taille que lui. Elle etait très mince, ses grands yeux était fixé sur lui, ses prunelles était sombres, immense et brillait intensément. Elle avait des longs cheveux noir couleur ébène épais et soyeux. Son teint était d'un blanc laiteux qui exprimait de la douceur. Les traits de son visage était délicat, une vrai poupée de porcelaine avec sa petite bouche bien fine.
-Viens vite, suis moi! Lui chuchota t-elle en ouvrant la porte des escaliers.
Kyne se cacha dans les escaliers sombres, il n'alluma pas la lumière tandis que la belle brune restait dans le hall, elle vit les policiers passé devant le bâtiment et elle entendit des voitures de police qui roulait à toute vitesse sirènes hurlantes. Kyne aussi regardait la scène par l'entrebaillement de la porte, avec la peur au ventre. Malgré son angoisse, il ne pouvait s'empêché d'admiré les longues jambes parfaite de sa sauveuse. Kyne n'avait jamais vu cette femme dans le quartier, c'était la première fois de sa vie qu'il la voyait, sinon il s'en serais rappelé. Une femme comme ça aussi belle, elle ne pouvait pas passé inaperçu.
Elle ouvris la porte du hall, Kyne tressaillit, il avait mis sa vie entre les mains d'une femme inconnu qui pouvait peut être le trahir. Ça aurait été très facile de le balancé. Il entendit des bruits de pas qui couraient, et d'un coup les pas se stoppèrent net d'un coup. C'était un des flics qui revenait sur ses pas. Kyne avait un mauvais pressentiment.
-Monsieur l'agent! Dit la femme brune.
"Elle vas dénoncé, c'était trop beau pour être vrai. Tu es trop bête Kyne, pourquoi est ce qu'elle t'aiderais? T'es qu' un putain de monstre!!" Pensa t-il.
-Oui, mademoiselle...Vous n'auriez pas vu un homme passé dans le coin, un homme avec une veste en cuir et la peau mate. Dit le flics essoufflé d'avoir couru comme un dingue.
-Justement j'allais vous le dire...Il est parti de se côté, il courait drôlement vite, il m'a bousculé et il ne c'est même pas excusé...Dit-elle sans avoir eu le temps de finir sa phrase.
-Merci beaucoup mademoiselle...( il pris son talkie walkie et parla dedans)...Appel à toute les unités...Suspect en fuite signalé rue de la Chapelle, direction Marx Dormoy...Dit-il avant de repartir en courant.
Kyne en l'entendant partir, éprouvait un énorme soulagement. La jeune le rejoignit, et le vit assis sur la dernière marche, le dos collé au mur.
-Merci...Tu m'as sauvé la bie t'imagine même pas...Dit-il en soufflant.
-Mais de rien, t'aurais fait pareil à ma place, je me trompe?
-Oui, bien sûr qui serait assez fou et cruel pour laissé une meuf aussi belle que toi en galère. Tu mériterais pas d'être enfermé...
-Merci du compliment mais qu'est ce que t'as fais pour avoir tout ses flics sur le dos? T'as braqué une bijouterie ou c'est comment?
Kyne resta silencieux alors qu'elle le regardait fixement sans cillé. Sa robe noire était fendu sur le côté ce qui lui donnait un côté très sexy. Elle avait une peau net, sans imperfections.
-Je comprend, ce n'est pas grave si tu ne veux rien dire. Tu n'as pas l'air d'être quelqu'un de méchant. Ton visage respire la bonté et la gentillesse. J'ai entendu les coups de feu, d'ailleurs qui ne les as pas entendu. C'est des malades ses flics, ils auraient pu te tué, en réalité je t'ai vu courir dans la rue par ma fenêtre et je suis descendu aussitôt. J'ai fait comme si je rentrais chez moi, mais en vrai je t'attendais...Je me suis dit que si tu avais vraiment une gueulle de psycopathe, je n'aurais eu qu'a refermé la porte derrière moi...Je ne sais pas ce qui m'as pris ça me ressemble pas de faire ce genre de choses, j'ai sentis que je devais t'aidé...Tu dois croire que je suis folle. J'ai réagit instinctivement...Dit-elle à voix basse en chuchotant presque.
-Tu vas sûrement avoir des ennuis à cause de moi, ils vont considéré que t'es ma complice si il savent ce que tu as fais pour me caché. Si c'est le cas, faudra dire que je t'ai forcé ou menacé avec un flingue...
-Oh t'inquiète pas pour ça, du moment que j'ai la conscience tranquille ça me dérange pas. J'aurais au moins vraiment aidé quelqu'un pour une fois dans ma vie, c'est le plus important. Et puis j'aime pas vraiment la police, c'est pas comme si j'étais une gangster où une prisonnière mais je les ai jamais aimé. Pour moi la police n'a pas le droit de tiré comme ça sur les gens en pleine rue, en visant tout ce qui bouge. C'est ce genre de personnes qui devrait finir en prison, imagine qu'ils aient tiré sur un gamin qui passait à moment la dans la rue et qu'il l'aient tué. Tu crois sincèrement qu'ils auraient été en prison eux? Où ça n'aurait été rien de plus ni de moins qu'un dommage collatéral? En plus tu ne leur tirais même pas dessus, tu n'étais même pas armé...Ils se sont cru en Amérique, ils cherchent à tué comme si ils étaient au Texas. Mais...Tu saigne???...Ça va? Est ce que tu vas bien???
-Non, c'est rien ça, t'inquiète pas c'est qu'une égratinure. Ça ne me fais même pas mal. C'est une blessure superficiel...
-Chut!...Dit-elle en lui mettant son index sur sa bouche.
Il ne s'attendait pas du tout à un geste comme celui là. C'était étrange et elle s'en excusa tout de suite après prétextant que ce n'était qu'un réflexe naturel.
Elle examina sa tête puis remarqua les bouts de verres planté dans son cuir chevelu. La jeune femme les arracha un par un, du sang coula mais pas beaucoup. Elle vis aussi que son cou était écorché lui aussi. Sans rien dire elle lui enleva son manteau son pull, puis son T.shirt, jusqu'à ce qu'il se retrouve torse nu. Il la laissa faire sans rien dire. Il avait les joues en feu, rougissant de timidité. Kyne n'avait pas l'habitude qu'on le voit nu ou qu'une femme qu'il ne connaissait pas le touche. Elle enlevait les morceaux de verres avec délicatesse et douceur pour ne pas lui faire trop mal, son dos était tout coupé.
Quand elle eut fini de tout enlevé, elle fouilla dans la poche de sa robe et en sorti un mouchoir noire en tissus. Cela faisait très longtemps que Kyne n'avait pas vu un tel mouchoir. De nos jours c'était vraiment rare de voir quelqu'un avec une tel relique, à pars un vieille dame et encore. Elle essuya les plaies avec la légèreté d'une mère.
-Mon pauvre petit chat...Excuse moi mais tu me fais pensé à un pauvre chat abandonné qui c'est fais prendre en chasse par un méchant chien...ah, ah, ah...Je sais, je suis folle. Dit-elle en tirant la langue.
-Un gros chien armé d'un beretta plutôt...Dit Kyne en rigolant à son tour malgré l'état de stress dans lequel il e trouvait.
La jeune femme rigola à son tour, Kyne pensa qu'être avec elle était une récompense pour avoir enduré cette journée de merde.
-Je m'appelle Kyne et toi?
-Et bien bonsoir Kyne.
Il la trouvait étrange un peu mais c'était ce qui la rendait encore plus séduisante, tout ce mystère et cette beauté naturelle qu'elle possédait. Lorsqu'elle eut fini d'épongé ses blessures elle s'assit à côté de lui.
-Mon nom est Carmella. Dit-elle en roulant le R, en prononçant son prénom.
-Jolie prénom la dernière fois que j'ai entendu ce prénom c'etait dans gomorra la serie, je crois que c'est le nom de la soeur de sang bleu.
-Ah bon? Merci pour le compliment mais je connais pas cette serie, je suis pas trop télé en ce moment j'ai pas trop le temps avec mon travail.
-Tu es italienne du coup?
-Oui j'ai des origines italiennes. Pourquoi? Mon prénom est si grillé que ça? Ah ah ah ah...
-Un peu quand même, ça se voit que ton prénom à des origines latines, ça aurait pu être espagnol ou portugais mais ça fais pas trop allemand par exemple.
Elle se releva et Kyne en profita pour se rhabillé il commencait à caillé dans cette tenue.
-Je suis vraiment désolé de pas pouvoir resté avec toi, mais je dois voir quelqu'un en urgence, c'est important. Dit Carmella avec de la tristesse dans le regard.
-Tranquille au calme, tu vas sûrement voir ton mec je suppose...
-Non pas du tout, j'ai personne dans ma vie, je suis une éternel célibataire.
-Comme ça on est deux! Dit Kyne en riant.
-Je dois rejoindre ma mère. Elle est toute seule la pauvre et pas très en forme. J'espère que tu ne m'en veux pas, j'aurais aimé pouvoir t'aidé un peu plus. Ça va aller pour toi? Tu vas t'en sortir?
-Oui ça va aller t'inquiète pas. Merci je crois que je vais aller me planqué chez un pote le temps que ça se calme, j'espère qu'on se revera...
-Je m'en veux vraiment de te laissé comme ça, ça se fais pas tu veux que je te laisse mon numéro de téléphone? Comme ça si ta vraiment un problème, si ta besoin de quoi que ce soit tu m'appel.
-Oui je veux bien mais si je t'appel ça sera sûrement parce que j'ai juste envi de te revoir si ça te pose pas de problème?
-Ça me ferais vraiment plaisir de te revoir, y'as pas de soucis.
Kyne sorti son téléphone portable et commença à ce que lui disait Carmella.
-06 72 00 44 43.
-Ok c'est noté.
Elle s'avança, l'embrassa sur le front et dit:
-Je file à plus prend soin de toi, garde le courage. Je suis sûr qu'on se revera même si c'est demain ou un autre jour. Le destin est parfois étrange, la preuve on habite le même quartier on c'est jamais vu et pourtant on s'entend bien. Alors qu'on se rencontre dans une situation assez complexe. De toute façon ta mon numéro maintenant on se rappelle, quand tu veux même si je répond pas tout de suite, je te rappellerai t'en fais pas.
-Ok bonne soirée Carmella.
-Bonsoir Kyne.
Elle sortie de l'immeuble, Kyne se rendis à la porte d'entrée de l'immeuble pour la regardé partir. Malgré le danger qui régnait derrière cette porte, il resta un instant à la regardé partir comme si il ne la reverait jamais. Il détourna les yeux pendant un instant en essayant de regarder si il n'y'avait pas des policiers tapis dans l'ombre. Et quand il éssaya de retrouvé la jeune femme du regard, elle n'était plus la déjà. Kyne pria pour que ça ne soit pas un nouvelle hallucination, mais il avait encore le mouchoir taché de sang qu'elle lui avait donné. Il y avait son prénom brodé dessus en fil blanc: Carmella.
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