CHAPITRE 23: LA FUITE

Lorsqu'il arriva sur les lieux du crime, l'entrepôt brulait encore. Il n'y avait aucun espace qui n'était pas envahi par les flammes. Trois camions de pompiers, ainsi qu'une ambulance était placé derrière le périmètre de sécurité, qui était délimité à l'aide d'un simple ruban jaune.

Kyne était à côté mais personne ne semblait le voir, il y'avait trop de fumé. Des policiers était présent à quelques pas de lui. Ils n'arrêtait pas de toussé, à cause d'une légère brise qui leur envoyait un nuage toxique chargé en carbone, provoqué par le souffle des explosions. Le brouillard noir empêchait de distingué toute les autres choses aux alentours. Kyne avait l'impression d'être dans une grotte sombre mais il n'apercevait pas la sorti.

Ici la seule chose qu'il pouvait prendre pour une sortie, c'était un feu gigantesque. Il eut une envie soudaine de se jeté dans les flammes histoire d'en finir avec tout ça. Le feu léchait le toit du bâtiment le rendant noir de suie. Les pompiers maniaient leur lance en l'air essayant tant bien que mal d'éteindre l'incendie, l'eau coulait à flot par jet atterissant sur le toit. Mais rien ne semblait arrêté ce feu. Kyne se mis à observé les grandes flammes, elles étaient si forte qu'elle partait dans tout les sens.

Était-il tous mort? Il ne se rappellait pas exactement tout dans les détails. Tout ce qui c'était passé n'était que des bribes de souvenirs. Néanmoins il se rappellais bien de Samba courant vers la sorti en hurlant, et ça le hantais. Qu'etait-il devenu?

Sa respiration était lente, il se forçait à respiré le moins de fumé possible. Les pompiers s'activaient énergiquement, à plusieurs sur une lance. Tandis que les policiers continuait de toussé car il se prenaient toujours des nuages de fumée toxique en pleine figure. Il n'était que des ombres pour Kyne mais il put voir leurs corps courbé en train de toussé comme si ils allaient craché leurs poumons. Ils n'etait pas très futé d'avoir mis le barrage à cet endroit, il aurait du être beaucoup plus éloigné, ils n'avaient pas su évalué les distances.

Soudain un des flics s'arrêta et il avancait vers Kyne. Il pu voir l'homme avancé le képi sur la tête saupoudré de cendres de la tête au pieds. Sa longue moustache ainsi que ses sourcils aussi était devenu gris, lui donnant un air encore plus vieux et sévère. Il attrapa Kyne par l'épaule et lui dit:

-Vous ne pouvez pas resté ici monsieur c'est dangereux.

-Que s'est-il passé?

-Je ne suis pas un expert en incendie, je ne serais pas vous répondre, ce sont les pompiers qui vont enquêter pour savoir si il s'agit d'un incendie criminel ou accidentel.

-Y'a t-il des blessé? Je travaille ici...

-Je n'ai pas le droit de divulguer ce genre d'information.

-S'il vous plaît monsieur l'agent vous ne pouvez pas vous renseigné, j'ai un ami à moi un collègue qui travaillait aujourd'hui...

Le policier lui jeta un oeil soupçonneux, mais Kyne s'en fichait, Samba était son ami et il devait savoir ce qui lui était arrivé. Kyne plongea sa main dans sa poche, discrètement il plia un billet de 500 euros. Il le sorti en le tenant du bout des doigts et il le tendit à l'agent en disant:

-Je vous en prie, je dois savoir ce qu'il c'est passé, ça ne vous compte rien et je vous donne ce billet en cadeau de remerciement pour votre aide, s'il vous plaît c'est très important pour moi...

Le policier haussa les sourcils et répondit:

-Vous essayez de me corrompre, ça peut aller loin cette histoire. Je pourrais vous ramenez au poste pour ce que vous venez de dire, vous feriez bien de foutre le camp d'ici!

La voix d'un autre policier ce fit entendre au loin:

-Tout vas bien Martin?

-Oui ça va! Rien à signalé, j'expliquais juste au Monsieur qu'il fallait pas resté, c'est tout! Dit-il en repondant à son collègue sans se retourné.

Kyne regarda le policier dans les yeux avec un air de chien battu, le flic pris pitié de lui et abdiqua en prenant le gros billet.

-Il y'a eu qu'un mort pour l'instant, un pauvre gars qui aurait brûlé vif...Kof, Kof...Lorsque les pompiers sont arrivés sur les lieux, il ne restait qu'un tas de chair chair carbonisé et des os. Ils se demandent encore qu'elle combustible à pu le faire grillé aussi vite. Peut-être qu'il à été aspergé d'essence ou un truc du genre. Les pompiers pense que c'est sûrement un incendie criminel. Cela fais déjà plus de 4 heures qu'ils essayent d'éteindre le feu sans résultat ni aucune progression. C'est la première fois que je vois un truc pareil. On dirait que plus ils se démènent pout l'eteindre et plus le feu prend de l'ampleur. L'incendie n'a pas encore faiblit une seule fois. C'est comme si il jettais de l'huile sur le feu.

-Vous avez une idée sur l'identité du cadavre?

-Il est trop tôt pour pouvoir l'identifié, je pense qu il faudra un examen dentaire pour ça il ne reste pas grand chose du corps. Les témoins sont des employés, présent sur le lieux du crime. Ont les à tous interrogés mais le récit est un peu farfelu, on pense qu'ils sont victimes d'hallucination collectives, sûrement du aux chocs post traumatique qu'ils ont subit. Une cellule de crise à déjà été mis en place, avec des psychologues et des psychiatres pour pouvoir les aidés à surmonté leurs stress et comprendre ce qu'il c est passé. D'après leurs témoignages le cadavre que nous avons retrouvé serait celui du patron de l entreprise Directe Photographic.

Kyne pour son argent un flot de parole était sorti de la bouche de l'officier de Police qui à la base ne voulais rien dire, la couleur du billet lui avait délié la langue. Il en disait même un peu trop mais en vrai tout ce qu'il avait dit Kyne le savais déjà, il voulait juste une confirmation...

-C'est tout? Pas d'autres morts pour l'instant?

-Non mais y'a un blessé grave. Brûlure au troisième degrés au bras, il est dans un sale état, il vas surement falloir l'amputé, c'est triste pour cet homme.

Kyne sut tout de suite qu'il parlait de Samba.

-Je ne connais pas son nom mais c'est un grand black baraqué, le style de mec qui passe ses journées, à resté enfermé dans une salle de sport à prendre des stéroïdes.

Les paroles du flics lui glaça le coeur, à présent c'etait sur et certains qu'il parlait de Samba et il était dans cette état à cause de lui. Au moins il était pas mort c'était déjà ça. Kyne mis à nouveau la main dans sa poche et donna un autre billet plié au policier en lui disant:

-Merci beaucoup Monsieur c'est très gentil à vous d'avoir répondu à mes questions. Dit Kyne tellement perdu qu il ne se rendait absolument pas compte qu'il avait un comportement suspect.

-Mais vous êtes riche monsieur qu'est ce qu'il se passe ici? Comment ça se fait que vous ayez autant d'argent sur vous...Bref partez vite maintenant avant que je change d'avis et que je vous mettent en garde à vu pour vous interrogé. Vous êtes plus que suspect, c'est sur que vous avez pas eu cet argent dans une pochette surprise. Bon, les yeux mais dégagez vite d'ici. Je veux pas de problème moi. Dit-il en prenant le billet et en me faisant signe de m'éclipsé.

Le flic pensait déjà à tout ce qu'il allait s'offrir avec tout cet argent. Avec son salaire de misère, il allait pas craché dessus. C'était pas vraiment un flic corrompu, il avait juste saisit une opportunité pour une fois, ça faisait pas de mal. Finalement il y'avait du bon à être de corvée de barrage, ça remplissait les poches, 1000 Euros, net d'impots. Peut être qu'il payerais un coup à boire à ses collègues histoire de soulagé sa conscience. Ou bien peut être qu'il se ferait plaisir en payant les faveurs de Monica, une prostituée du Boulevard Ney.

Kyne s'éloigna lentement tandis que le policier parti rejoindre ses collègues. Une camionette blanche approcha de Kyne, il la suivis des yeux alors qu'elle le dépassait, puis elle s'arrêta juste devant le périmètre de sécurité. Kyne c'était arrêté pour regardé le véhicule, il avait un mauvais pressentiment.

Une femme aux cheveux grisonnant sortie de la voiture, suivis d'un homme muni d'une caméra. C'était des journalistes, ils essayaient de soutiré des informations aux policiers qui n'était pas vraiment coopérateurs. Ils auraient du essayé la bonne vieille méthode du billets comme Kyne avait fait. Il repris sa route, il entendait les policiers qui disait:

"Sans commentaires Madame, laissez la police faire son travail."

-EH!!! Vous là bas? Dit la journaliste en s'adressant à Kyne de loin.

Le caméraman et la vieille journaliste courait derrière lui, l'un soufflant à cause de la grosse caméra qu'il avait sur l'épaule et l'autre en agitant son micro tendis qu'elle courait.

Il s'arreterent près de Kyne qui continua a marché comme si ils existaient pas. Le caméraman avait son oeil gauche dans l'objectif éssayant de cadré en courant. Il portait une combinaison bleu terne qui ressemble à un boulot de travail ou à une tenu de cosmonaute. À côté de lui la journaliste était classe dans son petit tailleur givenchy rouge. Elle mis le micro à ses lèvres, une belle bague de fiançaille avec un énorme diamant à son majeur, brillait dans la nuit.

Son collègue avait une petite barbichette, une narine percé d'un anneaux et des ecarteurs aux oreilles, une pure tête de drogué. Il avait une ancienne casquette chicago bulls sur sa tête qui avait fait la guerre du golf, d'ou dépassait une longue queue de cheval. Il machait son chewing-gum comme une vache tout en cherchant toujours le bon angle de vue en zoomant sur la journaliste.

-BFMTV Monsieur, Monsieur, que c'est-il passé ici? Vous avez vu quelque chose?

Elle tendis son micro, en touchant presque le menton de Kyne.

-Un incendie ça se voit pas? Repondit Kyne en continuant à marché.

Kyne remarqua que le policier qui lui avait parlé les regardais de loin. La journaliste reparla dans son micro toute excité comme si c'était elle qui était en feu.

-Oui nous le savons bien mais nous vous avons vu parlé avec ce policier que vous a t-il dit? Nous sommes en directe des millions de téléspectateurs vous regarde...

Le caméraman jouait avec les gros plans filmant la journaliste et Kyne à tour de rôle.

-Rien...Il m'a rien dit foutez moi la paix...

Soudain une ambulance déboula dans la rue, sortant de la fumée noire épaisse, avec son gyrophare bleu qui eclairait la rue sombre. Elle roulait très vite quand soudain elle freina sec d'un coup de frein à main à quelques pas de Kyne et des journalistes. Le caméraman ne perdit pas une miette de la scène. Les portes arrières de l'ambulance s'ouvrirent d'un coup en grand et Kyne sursauta de surprise en voyant Samba en sortir.

"Ta vu ce que tu m'as fait!!!! Sale monstre, je te tuerais tu ferais bien de t'enfuir je sais pas ce que t'es mais je te tuerais. Je croyais que t'etais mon ami mais t'es qu'un monstre t'es pas humain!!!!"

Samba avait son bras bandé, enroulé dans une echarpe relié à son coup, son visage était remplis de haine et de souffrance. On voyait sa main brûlé toute carbonisé, malgré son bandage, la chair avait roussi. Des ambulanciers sortirent à leur tour et essayait de calmé Samba, qui essayait de se déplacé malgré sa blessure.

-Monsieur rentré tout de suite dans l'ambulance vos blessures sont trop importante nous devons aller à l'hôpital tout de suite où vous risquez de perdre votre bras ou pire revenez vite vous installé à l'intérieur avant que l'anesthésie ne fasse plus éffets...Nous n'avons plus de temps à perdre, revenez pour votre bien, vous êtes en danger!!! Dit un des ambulanciers qui avait du mal à contenir la force de Samba.

Kyne ne savait plus quoi faire, il restait figé devant son ami ne comprenant plus ce qu'il se passait, tandis que le caméraman filmait sa tête en gros plan, diffusant la scène en live.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top