Clarrissa

Je me réveillai soudainement. Je n'avais plus mal. J'étais de nouveau dans la chambre de l'infirmerie. Je tournai la tête vers la gauche et y vit mon frère, sur sa chaise habituelle. Il dormait à points fermés et semblait complètement épuisé. De grosses cernes noires entouraient ses yeux et il était aussi pâle que la mort.

Je tentai de m'asseoir, mais j'en fus incapable. J'étais bien trop faible. Je fermai les yeux et ne les rouvris que quelques heures plus tard. Et quelle ne fut pas ma surprise de voir Sariena à mon chevet.

« Que faites-vous ici? », demandai-je, d'une voix rauque.

« Je veille sur toi. Ton père s'occupe de ta classe avec Jonarek. Darryl s'entraîne avec Janick. Il ne reste donc que moi. », dit-elle, simplement.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, savoir que la personne qui m'a presque tuée, qui ressemble en plus à un monstre lors de sa transformation et qui a la capacité de vous faire sentir tellement petit que vous espérez presque de ne jamais être né, j'aurais un peu peur de savoir que c'est cette même personne qui vous regarde dormir... vous ne pensez pas? Bon d'accord, il ne faut pas s'arrêter juste à ça, c'est quand même aussi ma grand-mère... démoniaque, mais ma grand-mère tout de même!

« Je ne suis pas dupe. Je veux la vraie raison. Pourquoi êtes-vous encore dans le collège alors que vous avez essayé de m'assassiner? »

« Parce que la Déesse me l'a demandé. »

Je décidai de ne rien ajouter. Elle le fit à ma place.

« Aquilöé veut que je te montre comment te transformer.»

« Wow, minutes vous là! J'ai pas demandé à me transformer en une bête qui ferait peur à un mort-vivant moi! »

Ayant repris des forces, j'avais réussi à m'asseoir, tout en rejetant leur idée. Malgré tout, elle sourit à mon exclamation.

« Tu sais, je suis en mesure de me transformer en autre chose que la monstre que tu as vu! Et quand tu sais te transformer, il est bien plus facile de se défendre... Nos pouvoir sont comme plus fort lorsque nous sommes transformés. »

J'ouvris de grands yeux. Je dois avouer que j'étais un peu curieuse. Ne sachant pas encore contrôler ma magie, j'avais peur du résultat si je me transformais. Mais, en même temps, un coup qu'ils seraient contenus, je ne serais plus un danger public.

Bon, je vous dis que je ne serais plus un danger public comme si j'avais déjà fait de la magie avant. En fait, je faisais plus référence au fait que je faisais venir des monstres , contre mon gré bien sûr, à moi. De là, le danger public.

« Je dois d'abord apprendre à gérer ma magie, vous ne croyez pas? »

« Bien sûr! Mais je pourrai t'aider, ainsi que ton frère, Jonarek et Janick. »

Je réfléchis un instant. Qu'est-ce que j'avais à perdre?

« C'est d'accord. Mais à une seule condition. Je ne veux pas me transformer en un monstre! »

Elle eut un petit sourire à cette mention. Heureusement, elle ne l'a pas prit personnel! Elle aurait pu, je sais.

Je me réveillai soudainement. Je n'avais plus mal. J'étais de nouveau dans la chambre de l'infirmerie. Je tournai la tête vers la gauche et y vit mon frère, sur sa chaise habituelle. Il dormait à points fermés et semblait complètement épuisé. De grosses cernes noires entouraient ses yeux et il était aussi pâle que la mort.

Je tentai de m'asseoir, mais j'en fus incapable. J'étais bien trop faible. Je fermai les yeux et ne les rouvris que quelques heures plus tard. Et quelle ne fut pas ma surprise de voir Sariena à mon chevet.

« Que faites-vous ici? », demandai-je, d'une voix rauque.

« Je veille sur toi. Ton père s'occupe de ta classe avec Jonarek. Darryl s'entraîne avec Janick. Il ne reste donc que moi. », dit-elle, simplement.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, savoir que la personne qui m'a presque tuée, qui ressemble en plus à un monstre lors de sa transformation et qui a la capacité de vous faire sentir tellement petit que vous espérez presque de ne jamais être né, j'aurais un peu peur de savoir que c'est cette même personne qui vous regarde dormir... vous ne pensez pas? Bon d'accord, il ne faut pas s'arrêter juste à ça, c'est quand même aussi ma grand-mère... démoniaque, mais ma grand-mère tout de même!

« Je ne suis pas dupe. Je veux la vraie raison. Pourquoi êtes-vous encore dans le collège alors que vous avez essayé de m'assassiner? »

« Parce que la Déesse me l'a demandé. »

Je décidai de ne rien ajouter. Elle le fit à ma place.

« Aquilöé veut que je te montre comment te transformer.»

« Wow, minutes vous là! J'ai pas demandé à me transformer en une bête qui ferait peur à un mort-vivant moi! »

Ayant repris des forces, j'avais réussi à m'asseoir, tout en rejetant leur idée. Malgré tout, elle sourit à mon exclamation.

« Tu sais, je suis en mesure de me transformer en autre chose que la monstre que tu as vu! Et quand tu sais te transformer, il est bien plus facile de se défendre... Nos pouvoir sont comme plus fort lorsque nous sommes transformés. »

J'ouvris de grands yeux. Je dois avouer que j'étais un peu curieuse. Ne sachant pas encore contrôler ma magie, j'avais peur du résultat si je me transformais. Mais, en même temps, un coup qu'ils seraient contenus, je ne serais plus un danger public.

Bon, je vous dis que je ne serais plus un danger public comme si j'avais déjà fait de la magie avant. En fait, je faisais plus référence au fait que je faisais venir des monstres , contre mon gré bien sûr, à moi. De là, le danger public.

« Je dois d'abord apprendre à gérer ma magie, vous ne croyez pas? »

« Bien sûr! Mais je pourrai t'aider, ainsi que ton frère, Jonarek et Janick. »

Je réfléchis un instant. Qu'est-ce que j'avais à perdre?

« C'est d'accord. Mais à une seule condition. Je ne veux pas me transformer en un monstre! »

Elle eut un petit sourire à cette mention. Heureusement, elle ne l'a pas prit personnel! Elle aurait pu, je sais.

Elle partie, me laissant me reposer. Je me rendormi et me réveillai de nouveau quelques heures plus tard. Mon père attendait mon réveil.

« Je suis venu te dire que lorsque tu te seras complètement remise de ta blessure, tu devras commencer à enseigner. Tu commenceras avec ton frère, car Jonarek n'est pas du tout en état de le faire. »

Je le regardai, étonnée.

« Vous êtes des âmes sœurs. Ce que tu ressens, lui aussi le ressent. Contrairement à toi, il a été dans l'impossibilité de sombrer dans le coma. Il a donc vécu tes crises de douleur, éveillé. Il doit se reposer au maximum. »

Mon père avait tout dit, d'un ton très sérieux.

« Est-ce pour ça qu'il n'est pas ici? »

« Oui. La dernière semaine a été éprouvante pour toi, Janick, Jonarek et Darryl. »

Il partit sur ces dernières paroles. Je me recouchai. Même si j'avais passé plusieurs semaines dans le coma, le sommeil ma gagna rapidement.

Je pris encore deux semaines à me rétablir de ma blessure. Durant ces deux semaines, Darryl et Janick vinrent souvent me voir. Darryl m'avait avertie des effets négatifs à long terme du poison.

« Même si tu as guéri et que ton corps semble avoir évacué le Serpent, tu ressentiras sa présence encore longtemps. J'ai déjà aussi été touché par lui. Ça fait bientôt sept ans que c'est arrivé, mais je ressens encore les effets. Tu feras un nombre incalculable de "crises de panique". C'est ainsi qu'on a nommé les effets. Mais je serai là pour t'aider. Et je vais montrer à Jonarek comment bloquer la douleur. Janick et moi avons plus ou moins été capables de résister pendant que tu étais dans le coma. Mais le Serpent est ravageur. Il est donc difficile d'y résister, même quand tu es entraîné. Seulement, lorsque c'est "fini", il est possible de bloquer ce genre de douleur, pour ceux qui sont liés à la personne touchée. »

Je le regardai, songeuse.

« Tu dis que ça fait bientôt sept ans qu'elle t'a empoisonné... Nous avions 11 ans à l'époque. Je me souviens que j'avais été très malade. Est-ce à cause de ça? »

« Oui. La seule raison pourquoi tu as ressenti tout ça, c'est parce que nous sommes jumeaux. Nous nous complétons l'un l'autre. »

Je hochai de la tête pour confirmer que je comprenais.

Plusieurs jours passèrent avant que je n'aie le droit de me lever. J'allais bientôt commencer à enseigner. Et ma première classe se trouvait à être celle des plus forts. Le lendemain de ma sortie de l'infirmerie, je pu commencer.

Je ne sais pas si je vous l'avais mentionné, mais si je ne l'ai pas fait, je le fais. Je suis une personne très maladroite. Donc, évidemment, mon entrée dans la classe ne se fit pas subtilement. En ouvrant la porte de la classe, mes pieds eurent la joyeuse idée de s'emmêler, juste pour voir si j'allais tenir le coup. Face première, étampée sur le sol. Et bien sûr, ce fut le fou rire général dans la classe! Une en particulier riait plus que les autres. Je la reconnue tout de suite comme étant Clarrissa. Vous vous souvenez de la petite prétentieuse qui avait insinué que j'étais pas si forte que ça, à ma sortir d la chambre de la Déesse? C'est exactement d'elle que je vous parle. Blonde (fausse blonde, bien sûr), faux cils, maquillée comme si on avait échappé tout le maquillage du monde dans sa figure. Yeux bleus, petit nez retroussé, sourire trop blanc pour être naturel. Bref, vous voyez le genre.

Il n'y avait qu'une personne qui ne riait pas et c'était mon frère. Il allait donc enseigner avec moi cette journée là. Un seul regard de ma part et il sut tout de suite qui viser.
« Clarrissa, avant de te moquer de ma soeur, je te conseil fortement d'être déjà capable de passer une journée sans les trois couches de peintures que tu as dans la figure. En attendant, je te demande de te la fermer, car elle est ta professeure, donc ta supérieur », dit-il, en la regardant droit dans les yeux.

Cette fois, la classe avait changé de cible, c'est bien de Clarrissa qu'ils riaient. Sauf deux autres filles. Je sus quelque minutes plus tard que la brunette sur des talons d'une hauteur exagérée s'appelait Amanda et que la petite asiatique, qui semblait bien plus tranquille, Shana.

Mon père m'avait donné un plan de cours, à suivre à la lettre. Je devais tout d'abord tester les défenses de chacun des élèves. C'était la seule étape où mon frère ne pouvait pas m'aider.

« Je vais appeler chacun de vous, individuellement à venir se faire tester. Ensuite, deux groupes seront formés afin de pouvoir ensuite faire des binôme, quand nous en serons rendu là. Mais avant de faire les binômes, je veux que vous vous entraîniez avec vos camarades qui sont du même niveau. »

J'entendis un petit bruit, hautin, venant de Clarrissa.

« Mais je tiens à vous avertir. S vous n'êtes pas capable de vous tenir tranquille et de ne pas vous prendre pour qulqu'un d'autre, je vous envois dans le groupe le moins faible. Pour ne pas blesser personne, il n'y a rien de mal à être plus faible que les autres. Ceux qui le sont, vous avez d'autres aptitudes que nous n'avons pas! », dis-je.
« Sauf toi! », me dit un élève, Mathias.

Je le regardai en souriant.

« Non, Mathias. Il y a des choses que certaines personnes ici sont capables de faire et que moi non. Et je ne parle pas d'aptitude magiques. »
« Oh, je comprends! Prenons par exemple, tu n'es pas capable de te faire passer pour quelqu'un d'autre, parce que tu sais ce que tu vaux! »

Il avait tout compris. Je pris quand même le temps d'aller faire un petit tour dans sa tête pour savoir qui il visait exactement. Et quelle ne fut pas ma satisfaction de savoir que Clarrissa était son sujet cible.

« Exactement! Maintenant, je vais vous appeler. Je veux que tous voyez comment votre camarade se débrouille contre moi. Ce n'est pas pour vanter mes capacité. C'est pour montrer vos limites. Car dans quelques semaines et même dans quelques mois, vous ne serez plus les mêmes, vous serez plus forts. Il n'y aura plus de "moins" ou "plus" forts. Vous serez tous au même niveau. »

Mais, bien sûr, quelqu'un ajouta son grain de sel.

« Et pourquoi on devrait t'écouter? »

C'était Clarrissa. Je lui offris mon plus beau sourire.

« Si tu ne m'écoute pas, je m'arrangerai pour que la Déesse te supprime tes pouvoirs. Je te rappelle que je suis allée la voir trois fois déjà. Rien ne m'empêche de le refaire. »

Elle ne répliqua pas. Je commençai donc à nommer les élèves.

« Mathias, tu es le premier justement! »

Il vint me rejoindre, le sourire aux lèvres.

« La seule chose que je vais te demander, et ça s'adresse à tout le monde, c'est de résister. Je vais m'introduire dans ta tête et je veux que tu résistes, c'est tout. C'est clair? »

Il me fit signe qu'il avait compris le principe de l'exercice. Il fut vraiment bon. Il résista du mieux qu'il pu. Je passai toute la classe ainsi. La dernière fut Clarrissa. J'eu la net impression qu'elle allait m'en faire baver. J'avisai Darryl du regard.

Elle se plaça en face de moi. Je fermai les yeux pour m'introduire. J'eus une facilité déconcertante à le faire. Je la sentis se fâcher. Alors que j'avais demandé à seulement me résister, elle m'attaqua mentalement. C'était comme si elle me donnait une claque mentale. Le choc fut si brutale que je m'effondrai sur le sol. Mais elle n'en resta pas là. Je la sentis s'immiscer en moi, comme un serpent entoure sa proie. Je me mis soudainement à paniquer, car je n'arrivais pas à comprendre sa méthode. C'était ainsi que le magicien pouvait se défendre, en comprenant la manière de faire de son adversaire. Je commençai à étouffer. Elle augmentait son emprise sur moi.

Elle fit renaître la douleur du poison de ma grand-mère en moi. Je cessai tout simplement de respirer. Mon frère vint se mettre à côté de moi.
« Respire Gaëlle! Tu es plus forte qu'elle! »

Ces simples paroles m'aidèrent à me donner la force nécessaire pour me défendre. J'ouvris les yeux, me relevai et la regardai droit dans les yeux. Je l'expulsai de mon esprit aussi vite que j'étais entrée dans le sien. Ce fut son tour de tomber à la renverse. Darryl vint me soutenir avant que je ne tombe. Elle y était allée fort, même très fort.

« Sortez. Sortez tous. Sauf toi, Clarrissa. », ordonna mon frère, pendant que j'essayais de calmer la crise de douleur qui me prenait. « Gaëlle, je veux que tu respires. Profondément. Inspire. Expire. C'est ça, tu l'as bien. Bien, très bien. »

Je pris plusieurs minutes avant d'être en mesure de respirer calmement. Et durant tout ce temps, Clarrissa m'observait.

« Toi, si je te reprends à m'attaquer ainsi, ou n'importe qui d'autre, je te jure que tu le regretteras. C'est bien clair? » dis-je, furieuse.

Elle confirma d'un hochement de tête.

« Et avant que tu ne partes, je veux savoir pourquoi tu as fait ça. »

Elle me regarda, avec de gros yeux. On aurait dit que, soudainement, elle me respectait, Peut-être que personne n'avait encore réussi à la repousser? Elle baissa les yeux quelques secondes avant de me répondre.

« Au début, je croyais qu'on se jouait de nous et je n'aimais pas ça. Je ne te croyais pas assez forte pour nous enseigner. Alors je t'ai testé à ma manière. Personne n'avait réussi à me résister comme tu l'as fait. »

Elle m'avait tout dit, en me regardant franchement dans les yeux. À ce moment, je choisis de ne rien dire à propos de ce qui s'était passé. Elle allait m'être d'une grande aide.

« Je vais passer sous silence ton "test" sur moi, car je crois que tu as une force incroyable et que tu peux m'aider. Mais je ne pourrai pas te mettre avec les plus forts tout de suite, parce que tu n'as pas réussi à me résister, ne serait-ce que deux secondes. Tu es capable d'attaquer, mais ton offensive est encore trop faible. Je t'aiderai personnellement. Je ne veux pas que tu caches tes capacités. »

Elle me regarda, avec un sourire. Même si je l'envoyais avec les moins forts, elle semblait contente de voir que je n'allais pas demander à la Déesse de lui retirer ses pouvoirs. J'avais besoin d'elle et elle avait besoin de moi.

« Merci, Gaëlle. » me dit-elle.

Puis elle parti à son autre cours. Darryl me regardait avec de gros yeux quand je me tournai vers lui.

« Comment t'as fait ça? Jamais elle ne m'aurait écouté comme elle vient de le faire avec toi!!! »

Je le regardai en souriant.

« Je lui ai parlé de sa force. Je n'ai pas cherché à lui reprocher de m'avoir attaquée, même si elle le méritait. »

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