Jour 6

J'étais heureuse et excitée. Aujourd'hui, j'allais me promener avec Loupa. Je préparai mon sac, sans oublier mon amie fictive, de quoi écrire, et un peu d'argent, et sortis de la maison en courant. Je pris le bus et descendis à l'arrêt près de la forêt. Une fois la lisière franchie je fermai les yeux et tournai sur moi même. Les brindilles craquaient sous mon poids et quelques petits animaux fuyaient en m'entendant approcher. Je souriais. Je me stoppai près d'une clairière, m'assis et extirpai Loupa de ma besace pour pouvoir écrire.

Salut Loupa ! Bien dormis ?  Nous y sommes ! Quand dis-tu ?  C'est tranquille ici n'est-ce pas ? Pas de cris, de coups, d'insultes, de menaces,... seulement la nature, toi ,et moi... J'aimerais tant que se soit toujours ainsi... toi aussi ? Avant je venais souvent ici avec Camille-Loup... c'est mon ancienne meilleure amie, celle qui ma trahie ! Je me souviens qu'enfant nous rigolions et jouions beaucoup ici... Les gens changent avec le temps... Ils se perdent de vue... Arrête d'essayer de se comprendre... Ils ne restent alors plus que des fragments de souvenirs, des images ci-et-là... Des reliques aux symboles oubliés... Dans la vie les forts écrasent les faibles comme moi... Je ne veux plus être faible ! Mais est-ce que je peux réussir à changer ? Je ne pense pas, et toi ? Tu es vraiment une amie en or... Oh ! Regarde ! Un serpent blanc ! Tu sais que le serpent blanc représente la renaissance ? Est-ce un signe du destin ? Loupa pour toi je ne vais plus être faible ! Plutôt mourir ! Oui je suis au courant que tout le monde meurt un jour... du moins physiquement... Mais si l'histoire se souvient de moi... Je continuerais de vivre, et je compte bien te faire connaître aussi ! Ensemble changeons le monde ! Ne nous laissons plus marcher sur les pieds ! Oui ! Il y est tant que je m'affirme en tant que personne ! Je ne serais plus celle qui est écrasé mais celle qui écrase ! Oui... mais comment faire... Oh il est tard je risque de me faire grondée... et puis zut ! Ce n'est même pas ma vrai mère ! Pourquoi devrais-je l'écouter ? Tu sais quoi ? Amusons-nous ! Vivons ! Existons ! 

A demain...

Je refermai mon sac après y avoir ranger mon amie. Je courus et ris, ris d'une manière démente, emplis de folie, folie qui ne me quitta plus et que j'accueillis à bras ouvert, une nouvelle amie avec j'entamerai le voyage vers les flammes de la folie et de la joie, la joie de vivre d'une personne ayant perdu la raison. Je m'amusais, dansais, chantais comme une bien heureuse, le sourire collé aux lèvres. Ils allaient voir qui j'étais réellement ! Et ils allaient amèrement le regretter... 

-Mais qui voilà ? La pute de service ! Une petit groupe de garçon sortit de l'ombre.

-Bonjours messieurs que puis-je pour vous ? Etes vous perdus ? Ils ricanèrent.

-Non mais nous aimerions te montrer quelque chose... Suis nous tu veux...

-Mais avec plaisir ! Je suivis donc les inconnus dans une ruelles sombre, ici, personnes n'entendrais des cris de détresse. Parfait. Ils se jetèrent sur moi. Je rigolai.

-Bien à partir de maintenant on peut considérer que c'est de l'auto-défense.

-Attend quoi ! J'envoyai mon genou dans le nez de l'abruti qui venait de parler et l'assommai sur le coup. Continuant sur ma lancée je m'attaquai au suivant, puis à un autre, et encore un autre,... jusqu'à se que je fus entouré d'une masse de corps inconscient mais belle et bien en vie. Je remarquai une bouteille et verre d'un un coin, je la ramassai et la brisai contre le mur à coté de moi... Je rentrai chez moi vers trois heure du matin, me lavai et me changeai, mis mes vêtements poisseux dans un sac poubelle, le jeta dans une benne public et y mis le feu, j'y avais déjà mis une bouteille de verre au paravent. Je remontai dans ma chambre, rangeai ma sacoche et Loupa, et m'endormis le plus calmement du monde. Le lendemain ne serrais pas de tout repos...



Ce sera une lente descente...

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