Jour 3


Loupa, je suis toujours heureuse de pouvoir t'écrire ! Si tu n'étais pas la je perdrais vraiment la tête... Je sais je te l'ai déjà dit mais c'est la vérité. Mon père ne me regarde pas ma mère m'insulte et me frappe pour un rien et ma sœur m'ignore entièrement. Je suis seule. Plongée dans les ténèbres de la désinvolture de mes parents, tu es mon unique lumière comme tante Marie avant toi. Merci. Avant... je...j'ai pensé à commettre l'irréparable. Je me rend bien compte que tu n'es qu'un cahier et que tu n'as pas vraiment de conscience mais je n'ai pas d'ami, personne sur qui compté, personne à qui je manquerais si je disparaissais. Je pourrais facilement être enlevée, torturée, séquestrée,... je ne pense pas que ma famille remarquerais mon absence. M*rde je n'ai pas vu le temps passer ! Je dois aller en cours ! je te laisse, les enfers m'appellent...


Je pouvait donner l'air défaitiste mais c'était la vérité. Vivre...mourir... qu'elle serait la différence. Je me pencha dangereusement en dessus du pont, il n'y avait personne et la chute devrais être mortelle... NON !!! Je dois survivre ! Pour Loupa ! Et tante Marie ! Je soupira et continua ma route. J'arriva devant le portail d'entré.

-Oh mais... c'est la pute de service !

-Coucou la pute !

-Tu veux dormir avec moi ce soir ? Je te payerais bien ! J'ignorais leur insulte ce n'était que des imbéciles. J'avança,  après tout on ne doit pas fuir devant l'ennemi... Ne pas fuir... Rien lâcher... Faire honneur à ma famille... Etre reconnue... Avoir le droit d'exister. Je sentis une main se refermer sur mon bras et me tirer près du locale du concierge. Crié n'aurait servis à rien hormis les faire rire, personne ne m'aurais aidée. Je ferma les yeux. Un coup de poing au visage, puis un de pied, je m'effondras dans les poubelles. Raillerie, coups, insulte, rumeur, moquerie, dégradation de mes affaires, faux rapports aux profs,... tout ça... j'étais habituée... Au bout de 6 ans on imagine bien non ? Mes parents ne m'aident pas, les instit font comme si rien n'était... Invisible. J'étais invisible aux yeux des adultes, et une cible idéale. Pendant que mes agresseurs du jours partaient en courant je m'évanouis de douleurs, les vêtements déchiré et le visage tuméfié. Je fus trouvée une vingtaine de minutes plus tard par une femme de ménage et emmenée à l'infirmerie, je ne repris conscience que trois heures après.

-Que c'est-il passer ?

-Ce n'est rien.

-Vous étiez inconsciente.

-Je n'avais pas déjeuner.

-Si vous ne nous parlez pas nous ne pouvons pas vous aidez !

-Je n'ai pas besoin d'aide. Je dois rentrer. Au revoir principal.

-Made... Je claqua la porte derrière moi coupant nette toute conversation. M'aider ? Comment voulait-il m'aider alors que les enseignant ne faisait rien. Ils voyaient, mais se taisaient et détournaient le regard. Je suis née seul et je mourais seule. Je me battais déjà assez pour à peine pouvoir survivre. En parler ? ce n'aurait fait qu'empirer les choses. Je traversa le seuille de la porte d'entrée quand je sentis qu'elle que chose s'abattre sur ma joue déjà endolorie.

-CONASSE !!! TU OSES ETRE EN RETARD ! TU TRAINAIS AVEC TES AMIS C'EST CA ? MEME PAS BESOIN DE REPONDRE JE CONNAIS LA REPONSE. TU ES PRIVEE DE DINNER. VA METTRE LA TABLE ! TU N'AURAS QU'AS ETUDIER ET ESSAYER D'ARRETER DE NOUS FAIRE HONTE. ORS DE MA VUE ENFANT INCAPABLE ! DU BALAIS ! J'écoutas les ordres de ma mère et monta. Je me dirigea vers mon bureau, ouvris mon tiroir et sortis un petit cahier à la couverture noir. Ma seule amie. Ma Loupa. Je pris un stylo et commença à écrire.


Rebonjour Loupa. Je suis vivante, un miracle ! J'ai passer ma matinée à l'infirmerie, je n'ai pu retourner en cours que l'après-midi. Toujours les mêmes insultes, les mêmes personnes, et les mêmes regards fuyant... Je suis pitoyable n'est-ce pas ? Je me laisse faire, je ne me rebelle pas, ne parle pas,... Loupa je te l'ai déjà dit ce matin non ? J'ai déjà penser à m'ôter la vie... Après tout mes proches n'auraient plus à se trimballer un boulet comme moi. Ils seraient libre, je ne subirais plus leurs regards méprisant... tous gagnants, tous sauf toi. Tu n'es qu'une amie imaginaire. Tu n'existes que dans ma tête. Si je meurs, tu meurs. Si je souffre, tu souffres. Si j'existe, tu existes. La vie n'est-elle pas un fléau ? Un mort ne ressent pas la douleur, il n'est ni frapper, ni insulter... Le rêve ! Je divague, je divague... Mais c'est tentant, non ? Tu sais la plupart des personnes qui se suicide, c'est parce qu'ils ont peur de la mort, au plutôt de la manière de mourir. C'est étrange pas vrai ? Enfin bon je te laisse, je vais dormir bonne nuit Loupa ! 


Je referma le carnet, rejoignis mon lit et m'endormis d'un sommeil sans rêve. Combien de tant allais-je encore pouvoir encore supporter se mode de vie ? Je ne le savais pas, mais pas longtemps, c'était certain.

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