Jour 18

Salut Loupa ! Devine quoi, un assassin m'a laissé un défis !  Nous le relèverons n'est-ce pas ? Tu sais je suis désolée si je t'ai parlée sèchement ces derniers temps... Après tout tu es ma seule et unique famille avec tante Marie et ma véritable mère... Mais on ne compte pas les morts de toute façon ! Loupa... Dans cette maison tu représente mon fil. Je ne sais pas si tu comprend ce que je veux dire par là... C'est une sorte de référence au conte "Le fil d'araignée". Je vais te raconter la version que je connais...

Un jour au paradis, Shakiamouni regarda l'enfer. Là-bas un homme semblait se débattre plus que les autres, étonnée la divinité chercha dans sa mémoire si l'humain qui avait passé son existence à piller, incendier et violer méritait une seconde chance, un jour alors revint à l'esprit de la divinité. Le criminelle qui tuait sans vergogne avait épargné une araignée. Shakiamouni se disant que tout n'était pas perdu demanda à l'araignée de tissé sol fil le plus solide et de le tendre à l'homme. Le meurtrier récupéra donc la cordelette ainsi tissée et commença à grimper, d'autre essayèrent de le suivre mais il les repoussa. Alors qu'il était à mis hauteur le fil céda à cause de ses mouvements pour chasser ses condisciple. La divinité fut déçue et dit "Si ils avaient coopéré au lieu de s'entre agresser, ils auraient tous pu monter."

Ce fil représente l'espoir d'être libéré, pour le criminelle de l'enfer et pour moi de ma solitude. Mais il ne faut pas être égoïste et essayer de le gravir seule. Bon je vais retourner à mes révisions, enfin si j'en ai le courage... Souhaite moi bonne chance !

Au revoir Loupa.

Je me levai et regardai par la fenêtre. En dessous de moi, nombre de personne se dépêchaient inutilement pour avoir une existence un temps soit peu confortable. Près d'un an que nous opérions dans la région et pourtant ils ne changeaient pas de mode de vie. Je rigolai, un rire emplit de folie, ce monde était vraiment pourri, pourri jusqu'à la moelle. Je fermai les yeux et imaginai cette terre en proie aux flammes, un sourire se peigna sur mes lèvres. Tout est vain, destiné à l'échec. L'existence ne se résume à rien, rien d'autre qu'une boucle infinie constitué de catastrophe. Je soupirai, le soleil s'était couché et la lune, sa jumelle, prenait place éclairant de ses rayons argentés notre valse macabre. Après tout, quand la pleine lune se lève la meute hurle dans la nuit. Poignarder, mutiler, brûler, décapiter, telle est nôtre danse. L'injustice de cet enfer nommé "Terre"... la détruire était notre seul mot d'ordre. Mon seul désir était de devenir l'être supérieur à la tête d'un monde parfait, un monde à mon image. 

Je me demandais quand frapperait de nouveau l'assassin, je voulais un peu jouer avec lui à notre jeu du chat et de la souris.

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