Joyeux Noël Loupa. Que pense tu de ton cadeau ? Il te plait ? Après tout ce n'est pas très original un stylo... Il a beau être d'une des marque les plus cher que je connaisse tu mérite bien mieux... Enfin heureuse de voir que tu l'apprécies ! Noël sans tante Marie c'est vraiment étrange... Je ne peux pas m'empêché d'attendre qu'elle entre comme une furie dans le maison en hurlant "JOYEUSE FETE TOUT LE MONDE !" une chose qui avait le don pour exaspérer l'autre... Je parle de ma belle-mère ! L'agacement sur son visage... Une véritable pépite ! Ah tante Marie... Je me demande comment elle va... Bon je dois descendre à plus tard !

Je dévalai les marches un sac remplis de présent dans les mains, une fois que je fus dans le salon au tout le monde se trouvait je cria à plein poumon la traditionnel phrase en l'honneur de mon exemple surprenant de ce fait la maisonnée.

-MAIS TU ES BARJOTE FICHUE GAMINE !

-Non, je ne suis pas barjote mais c'est devenu une tradition après tout... Je me devais de la respectée...

-Toi...

-Oui ? Ma belle-mère ralla mais ne fit plus aucune remarque. Je le dis plus posément, joyeux Noël tout le monde ! Je renversa le contenu de mon sac sur la table et commença à distribuer les paquets. Un pour chacun, même pour celle qui n'as pas cessé de me harceler c'est 12 dernière année... Pour ma "sœur" une poupée de céramique, mon père une pièce collector, et pour la dernière personne un tableau d'art moderne. Je l'ai regardai et leur demandai si ça leurs plaisaient. Bien sûr j'avais ciblé leur préférence de ce fait je savais qu'ils apprécieraient, je vis à leurs regards fuyant qu'ils m'avaient oublié et étaient mal à l'aise, j'avais atteint mon mon objectif, les faires sentirent coupable, pendant quelques temps ils devraient me laisser tranquilles... Je me levai et remontai. J'allumai mon GSM et regarda mes messages et commentaires.

"MDR de quoi tu parles tes totalement tarés mon gas 😂" "De quoi tu te mêles" "Génial !( Oui je suis cinglée mais j'assume)" " Chef oui chef 🤣" "..." La plus part des personnes qui voyais mes messages prenaient mes paroles pour des élucubration, je leur prouverais que j'avais raison. J'éteignis mon téléphone et sautai sur l'arbre, puis partis me promener. J'avais pris un couteau de poche. Il faisait froid et personne n'était dehors. Qui sortirait par se temps de chien ? Je marchais entendant le crissement de la neige sous mes pieds et décidai d'entrer dans le parc, là je vis la balançoire sur laquelle j'avais rencontrer Camille-Loup, je l'essuyai puis m'assis. Je fermai les yeux et avec un sourire nostalgique je me souvins de tous les moments passé ici. De la première fois que l'on s'est vue à quand elle s'était cassée le bras en essayant d'impressionner un garçon... Malgré tout ces souvenirs et expériences elle avait choisis de m'abandonner, pire de les aider... Je pleurais à la fois de rages et de tristesse. Pourquoi ? Pourquoi ?

-POURQUOI TOUT LE MONDE ME DELAISSE ! J'avais crié mon désespoir, et ma solitude. Je me balançai longtemps, je ne voyais plus le temps passée... Les heures étaient devenue des secondes. Lorsque je sortis de ma léthargie, je me rendis compte qu'il faisait nuit noir et que j'étais gelée jusqu'à l'os. Je rentrai discrètement, comme d'habitude personne ne c'était rendu compte que j'étais partie... J'étouffa un rire Oui pour eux, je ne suis qu'un objet qui leur permet d'avoir un peu plus d'argent chaque mois... Quoi que je faisais, tant que ça ne les concernait pas de trop près, il sans foutait royalement. Je tombai au sol me tenant le ventre une main sur la bouche je pleurais, continuant de rire. Qui conque me voyant ainsi l'aurait dit, cette gamine est folle. Oui, oui j'étais folle, folle et fière de l'être ! Je me calmai enfin toujours à terre. Je souriais, ce sourire effrayant collé au visage. Je dégringolais avec joie les marches me conduisant à ma fin... Je me relevai, regardai le petit carnet noir sur mon bureau, me changeai, et m'endormis. Je continuais inexorablement ma descente aux Enfers.

Pourquoi le temps à t'il ralentis ? C'est comme ça quand on meurt ? Je me demande ce que dirait tante Marie, encore une fois pardonne moi Loupa...