Jour 15

Des jours étaient passés, même plus d'une semaine venait de s'écouler.

10 jours qu'ils attendaient. Cela faisait 10 jours qu'ils se trouvaient dans l'appartement en train d'attendre désespérément leurs parents, mais ils n'étaient jamais venus et ne comptaient sûrement jamais arriver.

Les deux amies étaient passées par différentes étapes. Lorsqu'une semaine d'attente s'était écoulée, elles pensaient juste qu'ils avaient un jour de retard, mais arrivant à ce dixième jour, elles savaient pertinemment qu'elles ne les reverraient pas et qu'elles devaient faire leur deuil. Cependant, aucune d'elles n'avaient versé la moindre larme, comme si elles savaient que cela n'allait servir à rien de pleurer hormis se faire plus souffrir.

Durant ces jours, Abbygaëlle avait fabriqué un réchaud artisanal avec des boites de conserves car elle savait que la cartouche du réchaud qu'Hohna avait trouvé chez la voisine allait être dur à retrouver une fois dehors. De plus, elle avait découpé les magnifiques vestes en jean de son amie pour créer des protèges cou, il valait mieux être prévoyant car cela pouvait peut-être leur sauver la vie si un zombie essayait de les mordre au niveau du cou. Mais cela servirait aussi au fait de couvrir leur cou pour le froid. Et avec les vêtements qui lui restaient, elle s'était fabriquée un holster maison pour pouvoir y entreposer son Dan Wesson pour qu'il soit plus facile d'accès. Elle pouvait rapidement le prendre en main et courir sans qu'il ne tombe.

Quant à Hohna, elle s'était confectionnée un gant en jean aussi pour sa main gauche qui servait à tenir le cou du zombie pour venir le tuer au corps à corps.

Pendant les cinq jours qui avaient suivi le cinquième jour de l'épidémie en France, donc au jour 10, les coups de feu ne cessaient pas, tout comme des cris ou bien des hurlements. Les militaires faisaient leur travail qui consistait à éliminer tous les zombies de la ville et cela n'était pas de tout repos puisque la ville d'Orléans était et est grande. Les forces militaires tout comme les forces de l'ordre étaient en sous-effectif par rapport à la menace. À partir du onzième jour, les coups de feu avaient drastiquement diminué voir quasiment disparu. Puisqu'il n'y avait pas eu d'annonce pour dire que la ville avait été reprise, il en avait été conclu que les zombies avaient remporté cette manche et donc la ville d'Orléans.

À la télévision, le président ne cessait de faire des allocutions en répétant sans cesse la même chose qui était qu'il ne fallait pas sortir de chez soi, qu'il fallait faire confiance à notre armée, qu'il ne fallait pas se laisser submerger par l'envie de dévaliser des magasins, ne pas laisser l'envie de commettre un crime prendre le dessus. Il avait aussi annoncé que l'usage de l'électricité allait être encore réduit pour qu'elle ne soit utilisée seulement pendant deux heures par jour, de 12h à 13h et de 19h30 à 20h30.

Cependant, à un moment, lors de ses dernières allocutions, il ne décourageait plus la population à ne pas sortir, bien au contraire, il l'encourageait à sortir pour se rendre dans des endroits sécurisés.

De plus, des images montraient des villages, ou plutôt des villages qui avaient réussi à gagner contre les zombies, rendant le village sûr et sécurisé. À partir de ces images, des vagues de personnes se sont mises en route pour s'y rendre, mais malheureusement pour elles, la mort leur était tombée dessus.

Des endroits sécurisés avaient été créé par l'armée, dispersés un peu partout en France, ils promettaient une sécurité de haut niveau où des civils s'étaient même liés à l'armée, mais malheureusement, au vu du nombre qu'ils étaient, et au bruit qu'ils faisaient, la majorité de ses endroits avaient été envahi et abandonné, causant de nombreuses pertes. Mais il y en avait toujours qui resté là, debout, à attendre que d'autres survivants les rejoignent pour agrandir leur force. Au total il en restait cinq. Deux se trouvaient dans la région Centre Val-de-Loir, puis les trois restants se trouvaient dans la région de la Bretagne, du Languedoc Roussillon et dans le Nord.

Cela fait à présent deux jours que le président de la république a cessé d'émettre des allocutions tous les soirs, en réalité, plus rien ne passait aux chaînes d'information ou même à la radio, seulement un message préenregistré :

- « Ceci est un message préenregistré. Il est fortement déconseillé de sortir si vous vous trouvez dans un endroit qui est potentiellement considéré comme sécurisé. Si vous sortez de chez vous, vous vous exposez et vous vous mettez en danger. Si vous vous faites mordre ou bien griffer, vous ne pourrez pas guérir et vous vous transformerez en ces créatures qui n'auront pour seul but de se nourrir de chair humaine et seulement humaine. Le seul moyen d'arrêter ces créatures est de toucher leur cerveau et le rendre inactif. Nous vous le répétons, c'est le seul moyen possible, aucun autre moyen n'est possible.

Si vous recherchez des endroits sécurisés, cinq bases militaires sont toujours debout et prêtes à vous accueillir. Deux se trouvent dans la région Centre Val-de-Loir, plus précisément une dans le département d'Eure-et-Loir à Chartres et une autre dans le département du Cher dans la ville du nom de Sancoins. Une se trouve dans la région de la Bretagne dans le département du Finistère à Brest. Une dans la région du Languedoc Roussillon dans le département Hérault à Lamalou. Et la dernière base militaire se situe dans la région Nord Pas-de-Calais, dans la ville nommée Desvres.

Évitez à tout prix les grandes villes car ce sont dans les grandes villes que le nombre d'infectés est le plus grand.

Faites attention à vous. »

Dès que ce message était terminé, une pause de quinze secondes faisait son apparition avant qu'il ne se répète sans cesse sans aucun changement.

Durant ces dix jours, les deux amies connaissaient encore plus Brian, il n'était plus le simple inconnu qu'elles avaient rencontré, elles s'étaient même liées d'amitié avec lui, se rendant compte qu'ils avaient beaucoup de point en commun, surtout entre Abbygaëlle et Brian, leur passion manga et jeux vidéo prenaient le dessus. Mais ensuite, Hohna et Brian avaient aussi un grand point commun qui était la cuisine, tous les deux adoraient cuisiner même si cela pouvait leur prendre des heures de préparation pour seulement quelques minutes de dégustation.

L'organisation du studio avait aussi changé. L'armoire pleine de vêtements s'était retrouvée contre la porte d'entrée et contre cette armoire, le clic-clac s'y était collé pour renforcer la porte.

Pour ce qui était de l'eau, même s'il y en avait durant les heures d'électricité, Abbygaëlle avait préféré remplir tous les récipients d'eau pour en avoir de côté et aussi pouvoir aller au WC et tirer la chasse, ce qui était très utile.

Le stock de pâtes avait énormément diminué durant ces jours, mais heureusement pour eux, dans les placards se trouvaient des sachets de riz, du blé, ce qui leur permettaient de toujours manger à leur faim, même si Abbygaëlle ne mangeait que la moitié de son assiette.

Pendant ces jours, la jeune rousse avait continué son sport et notamment son cardio. Chaque jour elle avait des courbatures, mais elle luttait pour passer au-dessus de cela et continuer. Ses amis l'encourageaient sans se moquaient d'elle malgré son visage rouge et tout transpirant. Durant ses exercices, elle mettait sur son dos son sac de randonné pour qu'elle puisse s'habituer au poids, elle avait même encouragé ses amis à le faire pour qu'ils n'aient pas de mauvaises surprises malgré le fait qu'ils soient sportifs et endurants.

Aujourd'hui était le jour où ils devaient prendre une décision importante, savoir s'ils allaient quitter ce studio pour se rendre dans la maison d'Hohna située vers Royan, ou bien s'ils comptaient rester ici jusqu'à temps qu'ils n'aient plus de nourriture. Ils allaient faire un vote :

- Prêtes pour le vote ? demanda alors Brian

Les deux amies hochèrent la tête en le regardant avant qu'il ne reprenne :

- Qui est pour rester dans le studio ?

Aucunes mains ne s'étaient levées, ce qui signifiait qu'ils allaient entreprendre un long et pénible trajet qui allait durer des jours et des jours. Ils en avaient déjà parlé il y a quelques jours, mais ils avaient tout de même préféré faire un vote pour être sûr que tout le monde était d'accord.

Puisque cela était le cas, aujourd'hui ils allaient voir l'itinéraire qu'ils allaient emprunter grâce à la carte qu'Abby avait acheté lorsqu'elle avait fait ses courses. Elle l'avait alors déplié sur le sol et avait entouré leur position et l'endroit final où ils devaient se rendre, ce qui donnait un total de 360km environ.

- On va longer le plus longtemps possible la Loire car logiquement et normalement il y aura très peu de personnes mais surtout très peu de zombies, et en plus on aura à portée de main l'eau qui sera utile pour boire... dit alors Abbygaëlle en surlignant le début du trajet qu'ils allaient prendre

- Ouais je suis d'accord, c'est mieux. En gros on sera tranquille, entre guillemets, pendant environ 90km... répliqua Hohna en regardant

- Et c'est vers Amboise qu'on ne suivra plus la Loire, on est d'accord ? demanda alors Brian

- Exactement ! En gros ça sera beaucoup plus dangereux là, commença à dire Abby, on aurait pu longer la Loire plus longtemps mais cela nous rajouterait des jours de trajets et on est d'accord qu'il faut mieux éviter qu'on reste dehors trop longtemps.

- Clairement ! répondirent en cœur ses amis en riant légèrement

Alors que les jeunes femmes continuaient de regarder le trajet qu'ils allaient prendre en s'aidant d'une boussole pour voir quelle direction prendre précisément si à un moment ils perdaient la carte, Brian avait sorti son téléphone pour mettre son application calculatrice. Il commença alors à calculer le nombre de jours de marche qu'ils auraient à faire s'ils ne trouvaient pas de véhicule et le chiffre était assez impressionnant.

- On va en avoir pour quinze jours de marche d'après mes calculs. Pour moi, on va faire environ 23km par jour sachant qu'il fait nuit assez tôt car on est toujours en janvier même si février est très proche...

- Bordel... on a seulement une semaine de bouffe... répliqua Hohna, désespérée

- Ouais, on sera obligés d'aller se ravitailler à un moment.

Face à leurs paroles, la jeune rousse regarda alors les villes proches de leur lieu de passage. Elle ne connaissait pas les noms mais espérer que ce soit des petites villes ou bien des villages. C'était presque obligatoire qu'ils passent par des villages puisqu'ils étaient dans la Beauce où à vue de nez, il n'y avait que des champs et dans ces champs se trouvaient des villages.

- Vous inquiétez pas, y'aura des villages pour se ravitailler ! Et qui dit villages dit moins de personnes donc moins de gens transformés en zombie !

Elle n'était pas sûre de ce qu'elle disait, mais elle faisait paraitre cela tout comme. Il ne fallait pas qu'ils commencent à s'inquiéter pour cela sinon ils n'allaient jamais en finir.

- Pas faux et puis si ça s'trouve, on trouvera un véhicule et on mettra beaucoup moins de temps hein ! expliqua Hohna en souriant

- Ouais ! Il nous faudra surtout un véhicule lorsqu'on ne suivra plus la Loire...

Pendant qu'elles discutaient, le jeune homme regardait alors le trajet qu'elles avaient sélectionné. Cela faisait presque une ligne droite, il sera donc facile de se retrouver pour se diriger à l'endroit voulu. Le trajet lui plaisait, ce qui le faisait sourire.

- Pourquoi tu souris bêtement ? lui demanda alors Abby en souriant

- Oh euh nan, c'est que j'aime bien le trajet que vous avez choisi car en faite une fois j'ai fait un trajet similaire à ça et c'était cool, j'avais adoré !

Il avait un immense sourire aux lèvres en repensant à la randonné qu'il avait fait avec sa famille. Cela s'était passé en été et en Chine. Ils devaient parcourir environ cinq cent kilomètres en longeant durant un long moment une rivière qui était magnifique, tout comme le paysage qui les entouraient. La nuit, ils s'allongeaient dans leur duvet et regardaient le ciel étoilé qui laissait paraitre les différentes constellations. Son père leur avait appris à se repérer grâce aux étoiles, enfin il avait essayé car ses enfants ne l'écoutaient pas vraiment, ils préféraient créer des formes dans le ciel grâce aux étoiles. Ces nuits là étaient les meilleurs, ils passaient leur temps ensemble sans se disputer et rigolaient sans cesse, ce qui leur laissaient des souvenirs mémorables, si mémorable que Brian ne les oubliait jamais. Lorsqu'il repensait à sa famille, il pensait à ces souvenirs qui étaient pleins de joie, pleins de vie. Les différents sourire de sa famille étaient gravés dans sa mémoire. Il préférait penser à cela au lieu de les croire morts car cela le faisait trop souffrir.

- Dommage pour toi le randonneur, là y'a des zombies en plus... dit Hohna en rigolant

- Mais qu'elle rabat-joie ! s'exclama Abby en entrouvrant légèrement la bouche avant de lui jeter un coussin en pleine figure tout en riant

- J'avoue ! commença à dire Brian. La rabat-joie ! Il lui jeta alors à son tour un coussin en pleine figure en riant

Les deux coussins qui venaient d'être envoyé sur sa figure s'étaient retrouvés sur le sol. La jeune brune ne les avait pas ramassés, pas pour le moment.

Elle prit alors un visage outré qui lui faisait écarquiller les yeux et entrouvrir sa bouche, elle avait même positionné sa main droite au-dessus de sa poitrine tandis que l'autre s'était posée sur ses hanches. Son regard se baladait entre celui de ses amis, elle alternait en gardant toujours son air outré, puis de sa main droite, elle pointa du doigt les coussins puis ensuite son visage. Pour finir ses deux mains tournaient autour de son visage, comme si elle voulait qu'ils remarquent quelque chose, mais cela ne fut pas le cas.

- Comment avez-vous osé vous en prendre à ce magnifique visage qui en a fait tomber plus d'un hein ? Vous me haïssez pour ma beauté ? C'est ça ? Vous êtes tout simplement jaloux de moi ? nan mais dites-le-moi, je suis prête à l'entendre mais faut que vous assumiez sinon je serai obligée d'employer les grands moyens. Inclinez vous devant votre déesse, esclaves !

Sans rien dire, Brian et Abby s'étaient regardés pendant quelques secondes jusqu'à ce qu'ils explosent de rire, mais malheureusement pour eux, ils furent stoppés en se recevant un violent coup de coussin dans le visage.

- Vengeance ! s'écria alors Hohna

Sans même pouvoir réagir, ils se reçurent des dizaines de coups sur leur corps. Ils se protégeaient avec leur bras, ce qui leur permettaient de continuer de rire. Il fallait qu'ils agissent alors Brian, étant le plus proche du canapé, attrapa les deux coussins restants pour en donner un à la rousse. Cette dernière le remercia avant de lui asséner des coups. Brian était en train de se faire martyriser par les jeunes femmes et en plus il venait de se faire avoir par Abby qu'il traita de traitresse. Mais il ne laissa pas faire. Alors qu'Hohna allait de nouveau le frapper avec l'un de ses cousins, il l'attrapa et lui arracha des mains ce qui faisait qu'il avait à présent deux coussins.

Le combat était alors lancé. Lui, Brian, seul, contre deux folles qui ne s'arrêtaient pas de rire. Il asséna un premier coup de coussin sur le visage d'Hohna, baissant ainsi sa garde, c'est pour cela qu'il se reçut un coussin sur le haut de son crâne. Pour riposter, Abbygaëlle se prit le coussin en pleine figure, la faisant exploser de rire, tout comme Hohna. Au fur et à mesure qu'elles le combattaient, elles riaient de plus belle, ce qui rendait leur coup beaucoup moins impressionnant. Sans avoir aucune pitié, le jeune homme continuait de les frapper avec en souriant et riant quelques fois car il ne voulait pas perdre de sa force.

A la fin, les deux amies ne tentaient même pas de le frapper ou de riposter, elles n'en avaient plus la force, alors elles se défendaient juste.

- Bah alors les filles ? On abando-

Malheureusement pour Brian, il fut interrompu lorsqu'ils entendirent tous plusieurs coups de feu. Ils étaient assez éloignés mais cela faisait plusieurs jours qu'ils n'en avaient plus entendu.

Ces coups de feu les avaient fait revenir à la réalité. Toute la joie qu'ils venaient d'éprouver avait disparu en un claquement de doigts

Bien qu'ils auraient voulu dédramatiser ce qui venait de se passer, aucun ne put le faire, personne ne voulait prendre la parole. Ils repensaient tous aux derniers jours qu'ils avaient vécu. Abbygaëlle repensa alors à sa famille en ne cessant de penser que son père était sûrement encore en vie mais pas sa mère. Hohna, elle, pensait aussi à sa famille, elle était un peu plus négative que son amie, pour elle, ses deux parents étaient morts. Quant à Brian, il repensait seulement à la randonnée qu'ils avaient effectué, retirant de sa pensée tout ce qui était sombre et négatif, il était hors de question qu'il y repense, il se l'interdisait.

- Je vais prendre ma douche. dit alors Abby avant de se diriger dans la salle de bain. Je vais me laver les cheveux une dernière fois, je vais bien en profiter ! Si y'a plus d'eau chaude... sorry !

Cette phrase les fit rire et sortir de leurs pensées, ils avaient retrouvé la force d'aller de l'avant.

- Si y'a plus d'eau chaude je te bute femme ! Compris ?!

Malheureusement pour Hohna, elle n'eut aucune réponse car Abbygaëlle se trouvait déjà sous l'eau chaude. Elle profitait réellement de cette douche chaude car elle savait qu'ils n'allaient plus avoir ce luxe lorsqu'ils seront dehors. Bien qu'elle voulait rester sous cette eau chaude, elle savait qu'elle ne le pouvait pas au risque de se faire réellement tuer par son amie car cette dernière avait horreur de ne pas avoir d'eau chaude lorsqu'elle se douchait, si cela était tiède, elle n'était pas satisfaite, une vraie diva dans ses moments-là.

Après plusieurs minutes passées dans la salle de bain, elle en sortit et à peine elle se retrouva dans la seule pièce du studio, Hohna se rua dans la salle de bain pour fermer la porte à clef et se doucher.

- Des fois je me dis qu'elle est un peu folle... dit alors Abby à Brian en riant légèrement

- Juste « un peu » ?

- Ouais bon okay, elle est extrêmement folle !

Les deux amis se mirent à rire en se moquant ouvertement d'Hohna qui elle, s'en fichait royalement car elle pouvait prendre sa douche chaude.

Le soir était arrivé, tout le monde avait mangé, pris sa douche, regarder une dernière fois son sac pour savoir s'ils n'avaient rien oublié et ce n'était pas le cas, tout était là.

Ils étaient alors tous allongés, les yeux rivaient sur le plafond qui était devenu noir à cause de la nuit. Ils ne disaient rien pour le moment, ils profitaient seulement de ce calme et de cet endroit sécurisé. C'était sûrement la dernière fois qu'ils pourraient aussi bien dormir car après ils ne retrouveront pas un endroit comme celui-ci. Enfin si, ils le retrouveront seulement s'ils arrivent à se rendre chez Hohna.

Demain, à huit heures, ils seront debout, prêts à partir à neuf heures.

Abbygaëlle ne laissait rien paraitre, mais elle n'était pas sereine, elle ne savait pas si elle allait pouvoir tenir la cadence, tenir le rythme de la marche. Elle avait beau s'être entrainée pendant presque deux semaines, cela n'allait pas être ces deux semaines qui allaient faire la différence, même si elle l'espérait au fond d'elle. Peut-être que deux semaines de sport intensif l'avaient rendu plus endurante ? Elle n'en savait rien, elle allait seulement le savoir demain. Elle ne voulait surtout pas être un poids pour eux car elle savait que cela les mettrait en danger.

Avec toutes ces questions, toutes ces suppositions en tête, elle mit plus de temps que ses amis à s'endormir, pourtant ce sommeil elle allait en avoir besoin...

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Hellooo !
Comment allez vous en ce mois d'octobre ?

Alors ? Vous vous attendiez à ce que les parents d'Abby et Hohna ne viennent pas ? 😈
En tout cas, comme vous avez pu le voir, il y a eu un gros saut dans le temps, normal car je n'avais rien à dire avant et cela aurait été des chapitres très ennuyants x)

À pluuuuuus