Chapitre n°6 (partie 1)
Jour 3
Alors que le jeune inconnu venait de se présenter timidement, Abbygaëlle avait retirer le sac qui se trouvait sur le clic-clac pour le mettre sur le sol et par la suite mettre son clic-clac en position canapé. Elle s'y était installée tout comme son amie tandis que Brian s'était assis sur l'une des chaises qu'elle lui avait montré, face à elles.
Tous avaient retiré leurs vêtements pour les déposer sur le bureau qui servait, à présent, de range tout. La jeune rousse se sentait déjà mieux, du frais pouvait enfin toucher son corps qui était brûlant à cause de son effort physique. Ses cheveux détachés et en bataille tombèrent sur son visage pour venir cacher ses joues extrêmement rouges.
Pour la jeune brune, elle avait déjà récupéré son énergie et aussi sa couleur naturelle de peau. Elle n'était pas rouge et ses cheveux n'étaient pas en bataille, on aurait dit un personnage de film qui ne se décoiffait jamais malgré tout ce qu'il pouvait faire.
Contrairement aux filles qui avaient retiré chaque équipement, accessoires, le jeune brun avait gardé sa casquette ainsi que son masque noir. De par sa peau mate et de par son masque, il n'était pas possible de voir si ses joues étaient rouges, mais il était facile de comprendre qu'il avait chaud à cause de la buée qui se formait sur ses lunettes.
Au vu de la position qu'ils abordaient, il aurait été simple de croire qu'un interrogatoire aller se produire et cela n'était pas complètement faux. Les deux jeunes femmes avaient des questions à lui poser, mais avant, elles se présentèrent, enfin Hohna se présenta en première pour ensuite présenter Abbygaëlle qui leva légèrement la main en souriant, comme pour le saluer.
Malgré les questions qu'elles avaient, elles ne disaient rien pour le moment, elles l'observaient, comme si elles pensaient trouver des réponses. Quant à Brian, il les regardait que très peu, il fuyait leur regard comme la peste car cela le mettait mal à l'aise et il avait raison. Leurs regards étaient insistants et déstabilisants. Leurs expressions de visage n'aidaient pas non plus puisqu'elles plissaient les yeux. En réalité, les deux amies s'amusaient plus qu'autre chose, c'était le seul moyen qu'elles avaient trouvé pour décompresser et relâcher la pression, la peur qu'elles avaient éprouvé pendant ces deux heures fortement intenses.
- Pourquoi tu nous es venu en aide tout à l'heure ? demanda Abbygaëlle pour briser ce silence qui commençait à devenir pesant pour lui
- Oh euh... je sais pas vraiment, ça a été un automatisme je crois. Je suis du genre à aider même si je connais pas la personne... répondit il gêné tout en se frottant l'arrière du crâne de façon mécanique
- Ouais, ça on avait remarqué... même pour aider des gens à porter des sacs de courses askip hein... intervenue Hohna en riant doucement
De nouveau un silence s'installa dans le studio de vingt mètres carrés. Les trois jeunes adultes se regardaient sans rien dire. D'habitude, lorsque les deux amies sont ensemble et font face à une personne qu'elles ne connaissent pas mais qu'elles veulent apprendre à la connaitre, elles trouvent toujours des sujets de conversation, des questions à poser, mais aujourd'hui cela ne fût pas le cas. Peut-être était-ce à cause de la situation ?
- Parle nous un peu de toi Brian ! s'exclama Hohna en souriant grandement. T'as quel âge, tu faisais quoi dans la vie, famille etcetera etcetera...
Le jeune homme se mit à prendre alors une grande inspiration avant de parler sa vie comme on lui avait demandé.
Brian était né dans le sud de la France, plus précisément à Nice, là où il avait vécu la plus grande partie de sa vie, allant de sa naissance à ses dix-huit ans. Ses parents étaient originaires de Chine, ils étaient nés là-bas mais lorsqu'ils se sont mariés, ils sont venus emménager en France après les merveilles que leur avait dit des amis à eux, mais ils étaient aussi venus dans ce pays pour avoir la possibilité d'avoir plusieurs enfants car à leur époque, la politique de l'enfant unique était toujours en place, elle n'a été abolie qu'en 2015. Ils ne regrettèrent pas leur choix, ce pays inconnu était devenu leur pays, ils s'y étaient si bien familiarisé qu'ils eurent leurs papiers. Ils avaient réussi à parfaitement s'intégrer, ils s'étaient fait des amis, avaient trouver un travail, ils s'étaient adaptés.
Quelques années plus tard, lorsqu'ils maitrisèrent la langue française, la famille attendait un heureux événement. Brian était dans le ventre de sa mère, il allait être leur premier enfant mais aussi leur première plus grande joie.
Les années passèrent, le petit garçon grandissait, allait à l'école, se faisait des amis. Il était partagé entre deux cultures, celle de sa famille et celle de son pays natal. C'est grâce à cela qu'il sût parler chinois assez jeune, même s'il ne pouvait pas encore le lire ou bien l'écrire à cause de tous les caractères à connaitre.
A ses quatre ans, le ventre de sa mère était devenu rond, elle attendait un deuxième enfant. Brian avait pris cela très à cœur en disant qu'il s'occuperait d'elle et qu'il la protègerait quoiqu'il arrive, même si elle lui cassait un jouet. Il montrait déjà son côté très altruiste malgré son jeune âge. Quand sa sœur fut née, tous les soirs il se rendait dans sa chambre, avec son épée en mousse pour veiller sur elle, il ne voulait pas que quelqu'un lui fasse du mal durant la nuit, alors il la surveillait pendant quelques minutes avant de s'endormir. Ses parents en profitaient pour aller le coucher dans son propre lit.
Une année plus tard, sa mère accoucha de nouveau, mais cette fois-ci d'un petit garçon. Lorsqu'il vit pour la première fois son petit frère il s'était mis à soupirer en posant ses mains sur ses hanches, comme s'il était agacé. Cette réaction avait bien évidemment surpris ses parents mais rapidement ils comprirent pourquoi :
- Comment je vais faire pour veiller sur mes petits frère et sœur en même temps alors qu'ils sont pas dans la même chambre hein ? Pfff, c'est du sabotage moi je dis !
Il n'était pas mécontent d'avoir un petit frère, bien au contrairement, mais il ne savait pas comment il allait s'en sortir pour veiller sur eux, même pour plus tard.
Les années défilaient et chaque enfants grandissaient. Des disputes éclataient entre eux, mais jamais Brian n'était compris dedans. Il était bien trop calme pour se disputer avec une personne, mais il se pouvait que son calme disparaisse lorsqu'il voyait quelque chose qui ne lui plaisait pas comme la fois où il avait vu sa sœur se faire accoster par un homme d'une quarantaine d'années alors qu'elle n'en avait que quatorze. L'homme s'était montré très avenant avec elle et il n'hésitait pas à toucher sa joue en ayant un sourire malsain. Immédiatement Brian, étant à peine majeur, se mit à bousculer l'homme qui harcelait sa sœur. S'en vient ensuite un combat où malheureusement le jeune homme perdit, se retrouvant sur le sol, du sang coulant le long de ses lèvres. Même Brian venait de subir une défaite, l'harceleur avait quitté les lieux car il savait qu'il pouvait se faire attraper par la police puisque la jeune adolescente les avait appelés durant le combat.
Suite à cette altercation, Brian se mit à faire du sport et plus précisément de la musculation. Il n'avait pas perdu le combat à cause de son manque d'agilité ou d'esquive, mais il l'avait perdu car dès qu'il lui assenait un coup, l'homme ne ressentait presque rien. Grâce à sa détermination et à la sueur de son front, il avait gagné en force même si au niveau du physique il n'avait pas pris beaucoup de muscles.
A sa majorité, sa famille avait déménagé dans le centre d'Orléans en achetant un appartement. Son père avait été muté pour le travail.
D'autres années passèrent jusqu'à temps qu'il atteigne ses vingt-et-un ans, âge où il était considéré comme majeur dans n'importe quel pays. Mais le jour de son anniversaire, tout ne se passa pas comme prévu.
Sa mère avait reçu un appel provenant de Chine au moment où il allait souffler ses bougies qui se trouvaient sur un magnifique gâteau décoré à l'effigie de personnage de manga. Malheureusement, il fut interrompu par les pleurs de sa mère. Cette dernière s'était écroulée sur le sol, tenant fermement son téléphone. On venait de lui annoncer que le père de sa mère venait de mourir suite à un cancer qu'il lui avait volontairement caché pour ne pas l'inquiéter.
Cet événement fit alors basculer la vie française de la famille Jikan. Tous allaient emménager en Chine, dans la maison de la grand-mère qui n'était pas assez forte pour subvenir à ses besoins seule. C'était une vieille femme âgée de quatre-vingt-dix ans qui avait déjà survécu à un cancer et qui l'avait irradié de son corps, mais tous les examens qu'elle avait passés, tous les médicaments qu'elle avait pris l'avait énormément épuisée.
Tous quittèrent la France, sauf un, Brian. Il ne pouvait pas arrêter ses études alors qu'il était dans sa dernière année de licence professionnelle sur le développement web. Bien que ses parents eussent acheté une maison, il ne put vivre dedans pour des raisons financières, alors il emménagea dans un petit studio, aussi grand que celui d'Abbygaëlle. Ses parents louèrent alors leur maison pour pouvoir payer le crédit mais aussi payer le studio de leur fils.
La rue où il habitait était très calme, peu de voiture circulait tout comme les passants. Les personnes qu'ils croisaient dehors n'était simplement que ses voisins ou bien les personnes habitants dans la même rue que lui. Ses voisins étaient tous des personnes d'une quarantaine et cinquantaine d'année ayant acheté les locaux à bas prix à cause d'une affaire de meurtre.
Un homme aurait kidnappé et enfermé plusieurs femmes dans des appartements différents à chaque fois. Il avait bétonné les fenêtres, isolé chaque pièce, en bref il était impossible pour les personnes de se faire entendre ou voir. Tous les soirs, l'homme se rendait dans un appartement pour manger avec une des femmes comme s'il était en couple avec elle. Il lui racontait sa journée, riait, la félicitait pour son repas et le soir, il la violait en prenant un plaisir monstre. Cette petite affaire dura plus de cinq ans. Toutes les femmes avaient développé le syndrome de Stockholm, toutes, sauf une, mais elle faisait tout comme.
Puisqu'elles étaient toutes amoureuses de lui et qu'elles ne lui voulaient plus de mal, elles pouvaient sortir pendant dix minutes dans la rue car elle était déserte. Au bout de dix minutes elles devaient rentrer au risque de se faire battre. Elles étaient toutes rentrées, hormis celle qui avait encore toute sa tête. Elle s'était rendue au commissariat le plus proche pour le dénoncer et seulement trente minutes après, les policiers étaient sur les lieux avec le G.I.G.N.
Par la suite, les locaux avaient du mal à se vendre à cause de leur histoire tragique, c'est pour cela que les prix ne cessaient de baisser jusqu'au moment où des personnes décidèrent de les acheter pour ensuite les rénover et les louer ou bien tout simplement les vendre.
- Et voici mon histoire... hé... prononça-t-il une dernière fois avant de se taire
Un long silence s'était de nouveau installé car les deux amies étaient en train de faire un tri de toutes ces informations. Elles avaient compris qu'il était une bonne personne qui ne voulait seulement que faire du bien autour de lui quit à prendre des coups pour y parvenir. C'était aussi une personne très protectrice et altruiste, ce qui expliquait pourquoi il leur était venu en aide sans même les connaitre, il avait pris un énorme risque.
- En vrai, l'histoire de ton appart' est glauque mais tellement bien ! s'exprima Hohna avec grand enthousiasme
- Ouais ! Ils auraient dû faire un film dessus, vraiment ! enchaina par la suite Abby
- J'avoue que ouais.. Après j'avais fait mes propres recherches dessus pour commencer à faire un scénario mais tout ce bazar est arrivé...
C'est en passant ses mains derrière la tête que la géante lui répondit :
- Dommage, on serait allées le voir au cinéma ! Pas vrai femme ?
- Carrément ! Les films inspiraient de faits réels sont juste trop bien !
- J'ai une question au faite... commença-t-il à dire, pourquoi vous vous appelez femme ?
Les deux jeunes femmes se mirent à se regarder avec un immense sourire avant qu'Hohna ne prenne la parole en posant délicatement sa main sur la cuisse de son amie :
- En faite c'est parce qu'on est ensemble... on ne voulait pas s'appeler par des surnoms que tous les couples se donnaient comme « ma chérie », « mon amour » et j'en passe. Comme on est lesbienne bah ça nous a semblé évident qu'on se surnomme comme ça tu vois ?
- Oh okay je vois ! J'avoue que c'est original ! répliqua Brian en se mettant à rire.
Sa réponse ainsi que son rire montraient qu'il n'avait aucun problème avec les homosexuels. C'était un jeune homme très ouvert d'esprit, mais il comprit qu'elles s'étaient moquées de lui lorsqu'elles explosèrent de rire et qu'Hohna retira sa main de la cuisse de son amie.
- Nan en vrai, reprit-elle, on est justes amies et on se surnomme comme ça depuis la première. En vrai on sait même plus d'où nous est venu le surnom, ça a dû être un automatisme puis ça sortait du lot donc bon. Et puis jamais d'la vie j'sortirai avec Abby, ça non !
- Ouais c'est clair, plutôt mourir !
Toutes deux firent semblant de vomir rien qu'en pensant à l'idée d'être en couple, mais le pire s'était de s'imaginer en train d'embrasser son amie et de passer ensuite à l'acte, ça les dégouter. Jamais elles n'avaient été attirées l'une par l'autre, mais même si cela devenait le cas, elles ne se mettraient jamais en couple par peur de briser leur amitié qui était forte.
- Sympa de s'être moqué de moi... dit le jeune homme en riant. Mais du coup vous avez quel âge ?
- On a vingt ans ! On est sur notre vingt-et-un nième année ! répondit Abby en souriant grandement. Et toi ? Enfin nan, t'as 21, tu l'as dit tout à l'heure. Je suis un peu concon des fois !
- Hé ouais, 21 et j'arriverai à 22 l'année pro, enfin normalement hé...
Cette phrase venait d'enterrer la joie qui s'était installée dans la pièce. Ils étaient tous revenus à la réalité, à un monde où ils ne connaitront peut-être pas la joie d'être diplômé, d'avoir un salaire ni la tristesse de payer des impôts. Jamais ils ne pourront se rendre dans les pays qu'ils voulaient visiter ou même habiter. Ils n'avaient plus aucun avenir, aucun objectif, enfin si, ils avaient un objectif, rester en vie et survivre.
Pour le jeune homme, son seul objectif était de survivre en espérant que sa famille soit toujours en vie. Pour ce qui étaient des jeunes femmes, leur objectif était de revoir leurs parents qui devraient arriver dans moins d'une semaine.
Cette pensée fit déclencher à Abby une action. Elle se leva soudainement, sous les regards questionnés du groupe, se dirigeant vers sa veste en jean. Elle fouilla les poches de ce dernier pour venir en sortir son téléphone.
- Je leur envoie un message pour leur dire que t'es chez moi femme, fais pareil pour tes parents...
Elle déverrouilla alors son téléphone et commença à composer le message qu'elle envoya à ses parents :
« N'allez plus chez Hohna, elle est à la maison. Tout s'est bien passé pour nous, on ne s'est pas fait mordre, ni attaquer, les rues étaient désertes. Je ne vous ai pas écouté, c'est vrai, mais tout va bien. J'espère que vous allez bien aussi, vraiment, je l'espère sincèrement.
Je sais que je n'ai pas toujours été gentille, ou adorable ou autre, je sais aussi que je vous ai déçu quelques fois même si vous le niez toujours, mais je sais que ça a déjà été le cas. Je suis désolée.
Sachez que je vous aime plus que tout au monde. Vous avez toujours été là pour moi et jamais je ne vous en remercierai jamais assez.
A bientôt papa et maman
Bisous et n'oubliez pas que je vous aimerai toujours... »
Elle avait écrit ce message en cachant ses émotions. Elle espérait recevoir une réponse de leur part, mais au fond d'elle, elle savait que cela n'allait pas être le cas. Elle ne perdait pas espoir de les revoir, elle les reverra un jour ou l'autre mais peut-être pas comme elle l'espérait.
Lorsque son message fut envoyé, elle alla le poser sur sa table de nuit avant de venir se rasseoir sur le canapé, mais cependant, malgré le froid qui prônait dans son appartement, elle avait chaud aux jambes. C'est ainsi qu'elle se rappela qu'elle n'avait toujours pas retiré l'un de ses deux jeans. Elle se redressa de nouveau et posa son regard sur son amie en ayant un petit sourire malicieux :
- Attention aux yeux... striptease !
C'est alors que la jeune femme aux cheveux brun commença à faire la fameuse musique que tout le monde connaissait. Abbygaëlle commença à tourner sur elle-même, défaisant le bouton de son jean pour ensuite faire glisser la fermeture éclair. Elle haussa plusieurs fois son sourcil droit avec son sourire taquin avant de bouger ses épaules et faire glisser doucement son pantalon le long de ses jambes. La jeune femme faisait abstraction de Brian, car sinon, jamais elle n'aurait pu faire son faux striptease qui était censé faire descendre la pression qu'ils éprouvaient encore une fois.
Son pantalon étant arrivé à ses chevilles, elle le retira avec ses pieds en perdant le peu de grâce qu'elle avait eu auparavant. Bien évidemment, elle avait bel et bien son deuxième jean, c'est pour cela qu'aucune partie de sa peau ne put être vu pas ses compagnons.
A peine finit, Hohna applaudissait doucement en ayant un immense sourire, accompagné par Brian qui était légèrement gêné.
- Je t'aurai bien jeté des billets mais j'en ai pas femme ! s'exprima Hohna
- T'inquiète, tu paieras en liquide ... lui répondit elle avec une voix sensuelle accompagné d'un clin d'œil
Face à ces folles, Brian ne pouvait pas vraiment réagir autrement que par le rire. Même si c'était une personne très altruiste, c'était aussi une personne très timide qui ne faisait que très rarement le premier pas. Cependant, une question lui trottait dans la tête depuis que les deux jeunes femmes avaient envoyé un message à leurs parents. Il attendit que la naine se soit assise pour prendre la parole en s'éclaircissant la voix :
- Je euh... je vais peut-être casser l'ambiance de nouveau mais vos parents vont venir vous chercher ?
- Yep ! C'est ce qu'ils nous ont dit la dernière fois qu'on les a eus ! lui répondit Hohna en souriant
- Oh je vois... ça c'est cool... mais euh... ils doivent arriver vers quand à votre avis ?
- Si tout se passe bien dans trois jours, sinon une semaine max, commença à dire Abby, mon père m'a dit que s'ils n'étaient pas là dans une semaine c'est qu'ils seraient sûrement morts...
- D'accord d'accord, merci ! répondit le jeune malgré le fait qu'il restait perplexe, c'est pour cela qu'Hohna enchaina :
- Là tu dois te dire mais qu'est-ce qu'on fera s'ils ne viennent pas au bout d'une semaine pas vrai ? Bah on sait pas encore, on en a pas encore parlé...
- Ouais, mais ils vont venir. Nos parents sont débrouillards... se dit tout bas Abbygaëlle en pensant à sa mère...
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