Chapitre n°5 (partie 2)
Jour 3
Hohna se mit à courir vers les bruits qu'elle entendait en prenant la rue de gauche. Elle, s'était une sauveuse, une héroïne, contrairement à Abbygaëlle qui ne s'était toujours pas mise à courir. Elle se l'était dit, les premières personnes en général à mourir sont celles qui veulent sauver les autres et Hohna faisait partie de ces personnes. Elle fonçait tête baissée vers un danger qu'elle ne connaissait pas, c'était une qualité mais aussi un défaut.
Plusieurs fois la géante venait en aide à des personnes qu'elle ne connaissait pas, et en particulier à des filles qui se faisaient harceler par des hommes. A chaque fois elle intervenait sans mesurer les risques qui étaient grands. Elle partait au front, seule. Mais après, elle se faisait rejoindre par la naine.
Abbygaëlle savait d'où lui venait son courage, il lui venait d'Hohna, elle était source d'inspiration, sa force. C'est pour cela que la jeune femme se mit à courir rapidement derrière son amie qui la devançait d'une vingtaine de mètre. Alors qu'une intersection s'offrait de nouveau à Hohna, cette dernière ne s'était pas du tout arrêtée, prenant ainsi le risque de se faire attraper par un mort s'il y en avait un, mais cela ne fit pas le cas. Malgré tout, la jeune femme qui était derrière elle avait légèrement ralenti pour minimiser les risques. Dans la rue de droite, il n'y avait aucune silhouette, mais dans la rue de gauche si, mais elles se trouvaient à environ cent mètres.
Ce ralentissement lui fit creuser encore plus l'écart qu'elle avait avec son amie. La géante se trouvait quarante mètres devant elle, ce qui était bien trop dangereux.
Hohna s'était alors retrouvée à la dernière intersection que lui proposait la rue car en face de la rue qu'elle venait de parcourir, se trouvait une habitation tenue par SwiffLife, qui était une agence d'assurances et de retraite. La jeune brune avait lâché les sacs et avait pris en main sa matraque qu'elle avait déplié. Son regard était déterminé et il n'y avait aucune peur dedans, une vraie héroïne.
Face à elle se trouvait trois hommes d'une quarantaine d'années, tous avec des physiques différents. Le plus costaud d'entre eux maintenait le jeune homme entre ses bras, ce qui l'empêchait de bouger. Le plus mince était en train de fouiller le sac du masqué tandis que le troisième, le plus enrobé, était en train de forcer l'armurerie. Tous les trois avaient l'allure des chasseurs assez beaufs.
- Eh, regardez les mecs, une gonzesse ! dit le plus musclé en riant et tenant toujours fermement le jeune homme, qui lui, ne cessait de gesticuler dans tous les sens pour essayer de se libérer de son emprise mais en vain.
A peine l'homme eut prononcé cette phrase qu'Hohna disparut de la vue d'Abbygaëlle. Elle venait de foncer vers le tas. Avec sa matraque, elle était venue donner un premier coup au maigrichon qui se mit à jurer des insultes qu'elle-même ne connaissait pas, mais elle ne s'en arrêta pas là. Tout en disant au plus musclé de lâcher le garçon, elle asséna un deuxième coup à l'homme, qui cette fois ci, se redressa, lâchant le sac.
- Tu vas le regretter petite pute.
C'est à ce moment-là qu'elle comprit qu'elle était dans une impasse. Le maigre, avec la mâchoire serrée et les yeux noirs, il stoppa le troisième coup qu'elle allait lui asséner. Malgré sa maigreur, il avait beaucoup plus de force qu'elle l'imaginait. Ils se regardaient tous deux dans les yeux, la jeune femme perdant de plus en plus son assurance contrairement à l'homme qui en prenait de plus en plus, comme s'il drainait son courage.
- Bah alors, commença-t-il à dire avec une voix enjôleuse, on a peur maintenant... ?
Elle avait alors lâché sa matraque pour pouvoir se reculer, mais en faisant cela, elle se heurta à quelque chose de mou. Elle comprit ce que cela était lorsqu'elle sentit deux grosses mains boudinées attraper ses épaules. L'homme enrobait, pendant qu'elle était en train de frapper son ami, en avait profiter pour se placer derrière elle et donc l'attraper. Elle commença alors à se débattre, mais plus elle bougeait et plus il serrait ses mains, lui provoquant alors une douleur qui n'était pas des moindres.
- On la ramène chez nous ? On va pas en trouver des si jolies de sitôt pendant la fin du monde... proposa alors l'homme enrobé. Sa voix n'était pas en accord avec son corps, elle était assez aigue et stridente pour la voix d'un homme.
A ces paroles, le jeune masqué s'était encore plus mis à gesticuler, ce qui lui permit de se libérer de l'emprise du musclé.
- Lâchez-la ! cria-t-il en fonçant vers les deux hommes.
Cependant, lorsqu'il allait s'apprêter à plaquer sur le sol l'homme qui était maigre, il se reçut un coup de la matraque d'Hohna, de plein fouet, sur le coin droit de son visage. Ce coup fût assez puissant pour que le jeune homme ne puisse pas se relever alors qu'il essayait tant bien que mal de se redresser, mais il était à moitié assommé.
- Il aura pas pu sauver sa copine ce con ! s'exclama le maigre en riant à gorge déployé. Maintenant je vais te terminer...
L'homme s'apprêta à lui asséner un deuxième coup de matraque, mais un bruit strident, semblable au bruit d'un tir de la carabine 22 Long Rifle, retentit dans la rue.
- Laissez les tranquille ou c'est vous que je vise la prochaine fois.
C'était Abbygaëlle. Elle se trouvait à proximité des deux sacs, non loin des hommes. De ses deux mains, elle tenait son Dan Wesson, mais elle n'avait pas mis son doigt sur la gâchette, pas encore. Elle comptait sur le buffle pour les faire fuir.
Elle les regardait un par un, le regard déterminé, comme si la peur ne faisait plus partie de son corps, alors que cela n'était pas le cas. Sa respiration était courte à cause de la course qu'elle venait de parcourir. C'est avec un œil fermé qu'elle visait l'homme enrobé qui tenait son amie.
- Lâche-la et maintenant ou je tire, et je n'hésiterai pas à le faire, crois-moi.
Parmi les trois hommes, le seul qui ne paniquait pas était celui qui était musclé. D'un sourire arrogant, il la regardait de haut en bas avant de regarder son arme attentivement avant de s'adresser à elle en prenant un air supérieur et en gardant son sourire.
- Je suis sûr qu'une gamine de ton genre n'a pas le cran de tirer...
La jeune femme aux cheveux roux serra la mâchoire en regardant l'homme, avant de d'abaisser le chien de son arme pour l'armer et de poser ensuite son doigt sur la gâchette.
- Tu veux vraiment savoir si j'en suis capable ?
- Jacquie... je veux vraiment pas mourir. commença à chuchoter l'homme enrobé à l'homme musclé tout en lâchant son emprise sur Hohna. Désolé...
- Bordel ! Denis ! s'exclama alors Jacquie qui regardait d'un mauvais œil la tireuse
Dès qu'elle fût libérée, la géante s'écarta de plusieurs pas en ayant un œil sur les trois hommes. Elle regarda son amie qui lui fit un signe de la tête vers la direction du masqué pour qu'elle aille le chercher.
A présent, Abbygaëlle pointait son arme sur le maigrichon qui tenait la matraque.
- Tu tentes un truc, ne serait-ce bouger, que tu ne pourras plus pisser debout. Dit-elle sèchement et en gardant toujours son même regard.
Rapidement, la géante alla récupérer le sac du jeune homme, mais aussi ce dernier qui reprenait de plus en plus ses esprits. Elle passa un bras sous ses épaules et commença à marcher vers la jeune femme armée.
Le visage du jeune homme était ensanglanté. Le coup lui avait ouvert son arcade sourcilière droite, mais aussi une partie de sa joue. Il chuchota faiblement à Hohna un merci qu'elle ignora pour le moment, trop occupée à le ramener vers son amie, chose qu'elle eut réussi à faire avec succès.
- Saches que si l'on se recroise, nous serons à égalité, je pointerai mon arme, armée, sur toi et à ce moment-là, je découvrirai si ton arme en était vraiment une, sale garce. S'exclama haut et fort l'homme musclé qui n'avait toujours pas perdu son sourire arrogant, bien qui se soit transformé en sourire sadique.
- Espérons que tu sois bon tireur alors. Lui répondit, d'un air assuré, la jeune rousse
Toujours en pointant les hommes, elle dit à son amie de récupérer les sacs et à commencer à reprendre la rue qu'elles avaient prises jusqu'à la deuxième intersection et qu'à ce moment-là, elle les rejoindrait. L'âne récupéra alors sa cargaison, laissant le jeune homme mettre son propre sac sur le dos qui avait repris entièrement connaissance. Il se tenait déjà debout et seul, ce qui montrait qu'il était résistant et solide. Si cela avait été l'une des deux jeunes femmes, elles ne se seraient certainement pas relevées avant des heures.
Alors qu'Hohna et le jeune homme étaient arrivés à l'endroit qu'avait dit Abby, cette dernière continua à pointer son arme sur Jacquie.
- Ne tentez même pas de nous suivre, auquel cas je tirerai...
Elle se décala tel un crabe vers sa droite pour disparaitre de leurs vues au moment où elle s'était enfoncée dans la rue. Rapidement elle se mit à courir vers son groupe, les mains tremblantes. La pression avait toujours été présente, tout comme la peur, mais elle les avait enfuit profondément en elle, mais là, elles refaisaient surface.
En arrivant à leur niveau, elle put voir que le masqué tenait son parapluie dans les mains. En effet, lorsqu'elle avait accouru vers eux, elle avait lâché son parapluie dans la rue pour prendre en main son arme. Il l'avait alors ramassé.
- Je... merc- commença-t-il à dire avant de se faire couper par Hohna
- Plus tard, là faut qu'on rentre !
Elle n'avait pas tort, les hommes pouvaient surgir à n'importe quel moment s'ils voulaient se venger.
- Ouais pardon... je... je passe devant, indiquez-moi où aller...
Le jeune homme avait un air déterminé. Il voulait leur montrer de quoi il était capable, ce qu'il valait. Il ne voulait pas qu'elles pensent qu'il était faible et pas capable de se défendre.
- Okay, c'est par là ! répondit la géante en indiquant avec sa tête la ruelle à prendre
Il commença alors à trottiner en ayant son sac sur le dos. Avant qu'elles ne le suivent, la tireuse prit un des sacs de son amie pour lui alléger le poids. Elles se mirent à le suivre de près.
Dès que le jeune homme arrivait à une intersection, il s'arrêtait pour regarder les ruelles avant de reprendre sa course. Il était aussi très attentif à chaque détail, mais il se focalisait en premier lieu sur le bruit. Pour lui, entendre était le plus important, car il était possible de ne pas voir le danger, mais il était possible de l'entendre et cela faisait une grande différence. En passant l'avant dernière section, il se trouvait, aux loin, deux zombies qui les avait vu passer...
Par rapport au premier trajet qu'elles avaient effectué, elles avaient décidé de changer l'itinéraire pour se rendre sur la ligne du tram B. La voie était beaucoup plus grande ce qui signifiait qu'il était beaucoup plus simple d'esquiver des zombies. Malheureusement pour elles, elles venaient de prendre une mauvaise décision puisque lorsque le jeune homme regarda à droite et à gauche, une main le frôla, mais grâce à ses réflexes, il put se reculer à temps.
Devant le groupe venait d'apparaitre trois zombies. Une vieille dame à la joue déchiquetée, une femme aux boyaux trainant sur le sol et le dernier zombie étant un petit garçon qui n'avait aucune griffure ou morsure, cela signifiait alors qu'il était mort à cause du virus et qu'il était revenu à la vie. Ces trois zombies ressemblaient fortement à des personnes vivantes, ils avaient le même teint qu'eux, ce qui était difficile de les identifier sans leur blessure. Au départ, ils avaient cru que le garçon était un être vivant, mais les bruits qu'il faisait le trahissait.
- Mince mince mince... on fait demi-tour ! s'exclama-t-il en reculant rapidement, serrant fermement le parapluie qui était devenu une arme indispensable à présent
Les deux jeunes femmes s'étaient alors retournées pour sortir de la rue lorsque deux zombies arrivèrent en face d'elles. C'était les deux zombies qu'ils avaient déjà vus. Bien qu'ils n'étaient que deux, il leur était impossible de leur passer au travers comme elles l'avaient déjà fait avant car la rue n'était pas très large, ils risquaient donc tous les trois de se faire agripper.
Face à cela, le masqué se mit à courir vers l'un des deux zombies, le parapluie en avant. Il était presque possible d'assister à un tournoi de joute au vu de la position qu'il avait pris. Alors qu'elles pensaient qu'il allait seulement pousser le zombie en enfonçant la pointe dans son torse pour le faire tomber, ce ne fût pas le cas. Avec une précision et une maitrise de sa force, il enfonça la pointe du parapluie, déjà pleine de sang, dans l'œil du zombie. De tout son poids, le mort s'écroula sur le sol, inerte.
- Esquivez le deuxième ! leur dit-il en faisant ce qu'il avait dit
L'âne et le bélier se mirent alors à courir en esquivant de peu le zombie qui s'était retrouvé au milieu de la ruelle, mais elles avaient réussi à passer, prenant ainsi la rue à droite qu'elles avaient déjà prise auparavant.
Il ne leur était plus possible de s'arrêter à cause des quatre zombies qui les suivaient. Abby ne pouvait utiliser son arme car elle risquait de signaler leur emplacement aux autres zombies qui étaient aux alentours, mais aussi au groupe qu'ils avaient croisé. Elle savait pertinemment que les humains étaient beaucoup plus dangereux que les zombies...
Tout en courant, la géante indiquait le chemin au nouveau bélier qui faisait parti du groupe. Sans rencontrer de nouveaux zombies ou de nouvelles personnes, ils arrivèrent à l'arrêt de tram A « De Gaulle ». La grande rue qui partait vers la cathédrale n'était occupée que par un seul zombie, qui après les avoir vu, se dirigeait vers eux. Il n'était pas d'une grande menace alors ils se mirent tous les trois à courir aussi vite qu'ils le pouvaient.
La géante et le masqué couraient à peu près à la même vitesse tandis que la naine était derrière eux. Son endurance lui faisait faux bond, tout comme ses jambes qui n'arrivaient pas à répondre aux ordres donnaient par le cerveau. Elle n'arrivait presque plus à respirer, à chaque inspiration, elle avait l'impression qu'on lui râpait la gorge ou bien qu'on la brûlait. Malgré cela, elle avait déjà dépassé le zombie c'est pour cela qu'elle dit à son amie de ne pas l'attendre et d'ouvrir la porte en l'attendant, car en tant que très bonnes amies, chacune avaient les clefs de l'autre.
N'étant pas très rapide, la tireuse regardait derrière elle. A moins d'une dizaine de mètres d'elle se trouvait le zombie qu'elle avait esquivé, puis encore plus loin, à environ une centaine de mètres, se trouvait les zombies qu'ils avaient croisé dans la rue. Elle devait essayer d'accélérer le pas avant de complètement ne plus avoir de force. Si elle s'arrêtait ne serait-ce qu'une seule fois pour reprendre son souffle, elle savait que ses jambes ne pourraient pas repartir. C'est dans ces moments-là, où son endurance est son ennemi, qu'elle se mettait à détester son corps enrobé. Il ne lui restait qu'une cinquantaine de mètres, elle pouvait le faire, elle voulait le faire, mais au moment où elle voulut de nouveau courir plus rapidement, ses jambes la lâchèrent, la faisant tomber sur le sol. Elle se redressa immédiatement mais avec une grande difficulté, cependant, elle se sentit allégée lorsqu'un bras venait de passer dans son dos pour la maintenir.
Il s'agissait du jeune homme. Ce dernier était revenu en courant pour venir l'aider et la soutenir tout en prenant le sac qu'elle avait.
- Règle de survie, ne jamais laisser quelqu'un derrière car on est presque sûr de le perdre... dit-il en riant
Bien qu'elle aurait voulu lui répondre, elle ne le put à cause de sa respiration, elle préférait se concentrer sur cela au lieu de perdre de l'énergie, qu'elle n'avait presque plus.
Rapidement ils arrivèrent dans sa rue qui était déserte. La porte verte était ouverte, on pouvait y voir Hohna, tenir la porte et surveiller la rue, couteau de cuisine en main. Elle faisait des cercles avec sa main pour leur dire de se dépêcher, elle avait hâte d'être dans l'appartement de son amie pour être en sécurité, comme tout le monde.
Le jeune homme passa la porte en soutenant toujours la jeune femme qui était épuisée, à bout de souffle et à bout de force. Lorsqu'ils se retrouvèrent dans la cour qui était toujours vide, la géante referma immédiatement la porte et colla son dos contre cette dernière en soufflant longuement et reprenant sa respiration. Quant à Abby, elle se laissa tomber sur le sol, dos contre ce dernier, elle faisait l'étoile de mer. Sa respiration était forte, son torse n'arrêtait pas de se gonflait et dégonflait rapidement, elle n'en pouvait plus. Et pour ce qui était du masqué, ce dernier avait posé ses mains sur ses genoux comme pour se tenir, il respirait calmement, comme s'il n'avait pas fait d'effort physique. C'est à ce moment-là qu'elles purent comprendre qu'il était sportif.
Malgré le fait qu'ils étaient à l'intérieur de la résidence, ils n'en restaient pas moins en danger. Un zombie pouvait surgir de nulle part pour les attaquer, alors la tireuse se redressa avec une grande difficulté. Elle bascula sur le côté, se retrouvant ainsi à quatre pattes pour pousser soudainement sur ses bras et ses jambes. Elle se retrouva certes debout, mais sa tête lui tournait à cause de l'effort physique qu'elle venait de faire. Toujours incapable de respirer normalement, elle se mit à leur dire :
- Rentrons... maintenant histoire de... d'être en... sécurité...
Les deux autres membres du groupe acquiescèrent avec un mouvement de tête. Hohna se donna une impulsion pour se décoller de la porte et attraper le sac à dos et un des sacs. Le masqué, lui se redressa et attrapa le sac qu'Abbygaëlle devait porter.
La jeune femme aux cheveux roux passa alors devant, son arme à feu en main. Elle avait doucement mais elle avançait. Lorsqu'elle arriva devant la porte en bois de son bâtiment, elle se mit à toquer pour savoir si un zombie s'y trouvait mais il n'y avait aucun bruit alors elle ouvrit la porte et se mit à monter les escaliers en s'aidant énormément des rambardes.
Arrivant à son étage, le dernier, elle sortit de sa poche ses clefs avant de les enfoncer dans la serrure et de les tourner pour ouvrir en grand la porte. Son appartement se trouvait enfin devant elle, elle était soulagée de le retrouver mais aussi d'y être avec son amie et un inconnu. Elle les laissa rentrer en essayant de sourire un minimum mais même cela lui prenait le peu d'énergie qui lui restait, puis elle referma la porte à clef derrière eux. Ils étaient à présent tous en sécurité, pour le moment.
Hohna lâcha son sac à dos sur le lit et déposa l'autre sac sur le sol, le jeune inconnu en fit de même avant de se faire interrompre par la jeune brune :
- Tu t'appelles comment le masqué ?
Abbygaëlle en avait profité pour sortir ses affaires et les poser de son bureau en attendant sa réponse.
- Oh euh ouais euh je m'appelle Brian, Brian Jikan.
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