Partie 1 - Chapitre 1
Par où commencer ? Peut être par le contexte ou par la cause ? Personne ne sait vraiment comment on en ait arrivé là.
Nous somme le 18 septembre 2057, c'est une journée classique pour ce quatrième mois de conflit.
Je vais tout d'abord me présenter.
Salut, moi c'est Vanessa, j'ai seize ans aujourd'hui et je vis dans une petite ville près de Montréal, avec mes parents et ma grande sœur de dix-huit ans. Elle et moi sommes très proches et adorons passé du temps ensemble. Je fais de la danse depuis l'âge de sept ans. C'est une vrai passion pour moi et il faut dire que je suis plutôt doué dans ce domaine. Chaque année je suis sélectionnée pour participer au concours régional de danse moderne, mais malheureusement je n'ai jamais réussi à gagner. J'étais toujours à la deuxième ou à la troisième place. C'est déjà bien, vous allez me dire, mais pour moi ce n'est pas assez, ce n'est pas la première place. Si vous vous dîtes « Est-ce que t'es parents te mettes la pression ? » et bien je vais vous répondre « Non, non c'est juste moi, vous inquiétez pas. ». Le problème c'est que la plupart des personnes ne me croient pas, alors ils commencent à me suivre partout, à aller voir mes parents pour leurs dire d'arrêter ce qu'ils font, alors qu'ils ne font rien du tout. Même eux me disent que je me mes trop de pression et que « De toute façon ma puce on sera toujours fière de toi. ». Autant vous dire que ça m'agace car si je veux devenirs danseuse professionnel, je ne dois pas me contenter des dernières places du podium. Il y a une personne qui comprend mon point de vu, c'est ma professeure de danse, c'est pour cette raison qu'elle me prévoit plus de cours dans la semaine que les autres et qu'elle m'enseigne tout ce qui est nécessaire pour être une bonne danseuse. Mon rêve serai d'aller danser pour une grande star de la chanson et faire le tour des plus grande salle de spectacle du monde avec elle, malheureusement ce n'est pas en atteignant la deuxième place que je vais réussir. Donc je m'entraîne, toujours plus, je persévère, pour, peut-être un jour, avoir la chance de réaliser mes projets.
C'est donc avec beaucoup d'ambition,que comme chaque samedi, anniversaire ou pas, je pars de chez mes parents à huit heure pour m'entraîner. C'est vrai que je n'aime pas particulièrement fêter mon anniversaire, du coup mes parents organisent un dîner où sont réunis mes meilleurs amis: Julie, Marc, et Christine.
Lorsque je me suis levé ce matin pour prendre mon petit déjeuner, je ne m'attendais à aucun moment de ma vie à entendre cette affreuse nouvelle. Comme je vous l'ai dit plutôt, cela fait quatre mois que nous sommes en conflit avec la Chine, d'ailleurs celle-ci est en conflit avec à peu près toute la Terre, sans aucune raison particulière, du moins d'après moi. Il y a un mois elle nous a menacé d'envoyer des missiles radioactifs sur le continent. Au vue de la panique des habitants, le gouvernement nous a assurés que cette nouvelle était bien entendu fausse et qu'il n'y aura pas de guerre, ni de missile. Sauf que la semaine dernière une première bombe a été lancée sur Toronto. C'est à ce moment là que mon père, un grand scientifique et ingénieur nous a affirmé que suite à ce missile la ville de Toronto et les alentours était radioactif. Mon père a confirmé une terrible rumeur pour le malheur de tous. Notre tante qui vivait là-bas ne donne plus de nouvelle depuis, et ce matin je viens d'apprendre que l'on doit tous rester confiner car un nouveau missile peut arriver sur Montréal. Je ne pouvais pas en croire mes yeux. Toute ma vie était en train de basculer, plus de danse, plus d'amis, plus de familles, plus de vie, et tout ça à cause d'une stupide dispute entre chef d'États.
****
Ma mère était dans le salon en train d'essayer de contacter sa sœur, en vain. Mon père, lui travaillait, comme toujours. Il a toujours travaillé dur pour arriver à ses fins, mais malheureusement pour nous, cela n'a fait que l'éloigner de sa famille. Certes je suis fière de lui, il a accomplit des miracles, si on peut appeler ça comme ça, mais il n'était pas présent pour des compétitions ou juste pour les histoires du soir quand, ma sœur et moi étions petites. De mon côté, ne pouvant pas me rendre à mon entraînement quasi quotidiens, j'essayai de me détendre en regardant une série, tout en m'étirant pour travailler ma souplesse. Malheureusement, le stresse de voir mon univers mourir m'empêchais de me concentrer sur celle-ci, et après une bonne heure à tourner en rond dans ma chambre, tourner d'ennui et d'entraînement, ma mère entra en trombe dans la pièce qui c'était provisoirement transformer en studio de danse.
_ As-tu des nouvelles de ta sœur ? Anaïs ne répond pas et ça m'inquiète. Il lui est peut être arrivé quelques choses ! S'il te plaît dis moi que tu en as.
Je pouvait voir l'inquiétude et le désespoirs dans les yeux de la femme qui m'a mis au monde et qui m'a élevé. Notre mère a toujours été très protectrice envers nous, même un peu trop parfois, mais si des fois je ne comprends pas son inquiétude et sa surprotection, là je peux. Nous sommes condamnés à attendre qu'on nous évacue ou qu'on meurt sous la rencontre du missile nucléaire avec la Terre. Alors je tente de la rassurer comme je peux, me demandant même si ce n'est pas moi que j'essaie de convaincre.
_ Ne t'inquiètes pas maman, je suis sure qu'elle va bien. Tu l'as connais, elle a dû faire la fête jusque tard dans la nuit et elle dort encore. De toute façon elle n'est pas stupide, elle rentrera dès qu'elle peut.
_ Oui, tu as sûrement raison. Au fait, le repas est servis.
_ D'accord, j'arrive.
_ Oh, et tu ne devrais pas t'entêter avec tes pirouettes, elles sont parfaite, ne t'en fait pas.
Je hoches la tête pour lui montrer que j'ai compris, même si je sais pertinemment que je continuerai cette après-midi.
Plus tard dans l'après-midi, après un bon repas équilibré, ma sœur pointa le bout de son nez. Ma mère s'empressa de la prendre dans ses bras, puis de la sermonné sur le fait « qu'elle devrai répondre au téléphone au lieu de dormir, surtout dans une situation comme celle-ci ». Quelques temps plus tard ce n'est pas ma sœur qui fait irruption sur le palier, mais un militaire. J'avoue que je ne m'attendais pas à ce qu'il allait nous annoncer :
_ Bonjour, je suis le lieutenant Ganion de l'armée de l'air, je viens chercher vos fille Vanessa et Anaïs Roy.
_ Bonjour, mais comment-ça vous venez les chercher ? Qu'est ce qui ce passe?On nous a pas prévenue.
_ Nous sommes désolés de ne pas avoir pu vous prévenir avant, mais nous n'étions pas autorisés à le faire. Elles vont être emmener dans l'espace avec d'autres jeunes de leurs âges.
_ Comment-ça dans l'espace ? Dit ma mère, silencieuse depuis le début.
_ Un programme spécialisé à été créé dans un cas de force majeur pour emmener des jeunes entre quinze et dix-huit ans dans l'espace. Vous aurez plus d'informations plus tard.
_ Oh, je vois, mais que vont-elles faire là-haut.
_ Je ne peux pas vous le dire, je n'ai pas plus d'information.
_ Vous n'avez pas plus d'informations ou vous ne pouvez pas nous en donner plus ? S'énerva mon père.
_ Papa calmes-toi. Tu vois bien qu'il n'en sait pas plus.
_ Oui c'est vrai, je vous pris de m'excuser, je ne m'attendais pas à voir mes filles partir dans l'inconnue aujourd'hui.
_ Je comprends ne vous inquiétez pas. Il faudrait se presser par contre.
_ Bien-sûr, répondis ma sœur, toujours aussi calme.
_ Qu'est ce qu'on doit prendre comme affaires ? Demandais-je la voie enroué par les émotions qui me submergeais.
_ Tout ce qui vous est chère, votre maison sera sûrement rasé par la force de l'explosion.
C'est à ce moment là que ma vie changea radicalement. Au moment où le lieutenant nous a demandé de prendre toutes les affaires qui nous sont chères.
Alors j'ai pris un grand sac et j'ai commencé à prendre mes affaires. Des robes, des jeans, des t-shirts, des pulls... J'ai pris toutes mes photos et tous mes souvenirs les plus importants. J'ai pris ce cadre qui appartenait à mes parents, que j'ai retrouvé l'année dernière dans le grenier. C'est un magnifique tableau avec beaucoup de couleurs roses et violettes. Comme si il y avait un couché de soleil qui ne se finit jamais. J'ai pris mes chaussons de danses ainsi que toutes mes affaires qui ne me serves qu'à ça. Je ne sais pas si je pourrai continuer de danser une fois dans l'espace, mais je veux croire que même sans mon activité préférer, je pourrai continuer de la faire vivre aux travers de ces objets si précieux.
Une fois finit, je suis descendue. Je n'avais aucune envie de faire mes adieux à mes parents, à ma maison, ni à mon ancienne vie, mais je le devais. C'est donc avec beaucoup de courage que je leur est finalement dit au revoir, dans l'espoir de les revoir un jour, et les paroles qu'ils m'ont dit avant que je ne partes resteront gravées dans ma mémoire, de même pour celles que mon aînée a reçus.
_ Ma chérie, sache que tu vas accomplir quelque chose de grand, alors profite. Prend soin de toi et veilles sur ta sœur, veillez l'une sur l'autre. Tu vas dans l'espace quand même. Dit la mère avec une larme à l'œil.
_ Sois forte, courageuse, intrépide et intelligente. Sois toi même et ne laisse personne te contredire tes choix. Fais toi respecter, aimer et surtout ne te renferme pas. Je t'aime ma chérie.
_ Moi aussi je t'aime papa.
Les larmes ruisselantes sur mes joues, je suis ma sœur et monte dans la voiture du lieutenant en direction de la navette qui va me mener dans l'espace. Dans mon nouveau chez moi.
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