Chapitre 2
Nous y voilà, aujourd'hui est un jour spécial, nous sommes le 19 septembre 2057, le lendemain de l'annonce du gouvernement qui disait que nous devons nous confiner car la menace de se prendre un missile venant de la Chine est imminente, mais il n'y a toujours pas eu de missile. A croire qu'il nous joue des tours pour nous faire peur. On est aussi le lendemain de l'arrivé du lieutenant Ganion, celui-ci nous a arraché, ma sœur et moi, à nos parents. A présent nous sommes sur le pont d'embarquement de la navette qui nous mènera dans la station spatial canadienne spécial, un nom plutôt pourri on va pas se le cacher. C'est la seule information qu'ils nous ont donné. Vous vous demandez sûrement ce qui c'est passé après notre départ prématuré du cocon familiale, et bien je vais vous le raconter.
Tout d'abord nous avons roulé pendant plus de deux heures, à notre arrivé nous nous sommes retrouvés devant un magnifique bâtiment. Un gigantesque centre moderne immaculé de blanc et possédant de grande baies-vitrés plus grandes que la longueur de notre maison. C'est subjugué que ma sœur et moi suivions le lieutenant dans l'établissement. Celui-ci a finit par nous mener dans un dortoir pour fille. Il nous a indiqué que l'on dormirait ici cette nuit, puis que le départ pour la station spatial canadienne spéciale serait le lendemain à huit heure. C'est donc plutôt fatigué que nous fûmes réveillé ce matin, à six heure. Autant vous dire que le réveille était difficile pour toutes les personnes présentent dans la pièce, et je crois même pour tout le bâtiment. Nous avons eu trente minutes pour nous préparer, et à six heure trente nous étions tous dans le réfectoire pour manger notre petit déjeuner. L'ambiance était calme mais en même temps pesante. Certaines personnes sympathisaient avec leurs voisins de plateau, et d'autres mangeaient en silence, la boule au ventre et encore endormis. Ma sœur et moi restons ensemble la plupart du temps, ne souhaitant pas être séparé, nous ne sommes pas encore mélangé aux autres, peut-être plus tard me dis-je à ce moment là. A sept heure nous étions tous en train de déposer nos bagages au lieu indiqué, nous avons également dû y ajouter une étiquettes indiquant notre nom et notre prénom. Voilà comment, ma sœur et moi, nous nous sommes retrouvées sur le pont d'embarquement d'une navette spatial, entourées de centaines d'adolescents, certains paraissant plus jeunes que d'autres, prêts à embarquer. Nous nous retrouvons tous dans le vaisseau qui nous conduira dans notre nouvelle maison, dans notre nouveau monde, à huit heure moins dix, prêt à décoller . Je me retrouve assise à côté d'un garçon très gentil, un grand brun aux yeux verts du nom de Georges. La navette était spacieuse et regorgeait de sièges, sans pour autant qu'elle soit surchargée. Elle inspirait confiance malgré son gris métallique qui la surplombait. Le voyage dura environs deux heures, peut être trois, et il se passa s'en encombre. Durant ces quelques heures, j'en ai appris plus sur ce Georges. Tout d'abord il vivait à Montréal avec ses parents et son petit frère, âgé de dix ans. Il menait une vie simple et s'entraînait souvent pour atteindre son objectif : rentrer dans l'armée. D'après ce qu'il m'a dit, il courait et allait à la salle de sport au moins trois fois par semaine. Lorsque je lui ai appris que je m'entraînait encore plus souvent que lui, il a halluciné et m'a demandé comment je faisais pour m'organiser avec les cours, les devoirs et les examens de fin d'année.
A notre arrivé, nous avons été conduis dans une grande pièce vaste, avec les murs du même gris métallisé que la navette. Un homme de grande taille nous attendait dans le fond de la salle. Il était vêtu d'un costume impeccable, sûrement sortit du pressing à peine quelques heures plus tôt. Je ne le reconnaissais pas pourtant son visage me disait quelque chose. J'étais persuadée de l'avoir déjà vue quelque part, mais où ? C'est une bonne question, pas dans ce centre où on nous avait emmené la veille, ni dans la rue ou au lycée. Je laissais tomber cette impression de déjà vu et me retournais vers ma sœur, qui nous avais rejoint un peu plus tôt. Celle-ci m lança un regard interrogateur, que je lui rendis avant d'en lancer un à mon nouvel ami, qui me répondit en haussant les épaules. Soudain, l'homme prit la parole :
_ Bonjour et bienvenue à tous et à toutes. Je me présente, je m'appelle Mathieu et je suis le fondateur de cette entreprise, qui vous permet à présent de vivre, non pas sur Terre mais dans l'espace. La Terre ne sera sûrement pas habitables pour les prochaines décennies à venir et nous vous offrons la possibilité, voir l'honneur pour certains d'entre vous, de réaliser vos projets. L'Univers est un endroit composé de matières, d'atomes et de molécules infiniment petits dans un espace infiniment grand. Vous vous demandez sûrement ce que vous faites là, alors je vais y répondre. Tout d'abord, vous êtes à bord de la station spatiale canadienne spécial. Celle-ci tourne en gravité autour de la Terre. Vous avez été choisi pour garder l'espèce humaine en vie, vous en êtes les gardiens. Chacun d'entre vous êtes âgés entre 15 et 18 ans et avez les compétences nécessaire pour la vie. Vous avez tous de grandes ambitions qui nous aiderons. Généralement vous voulez devenir médecin, pompier, ingénieur, technicien, scientifique, vous voulez rentrer dans l'armée ou encore, vous voulez enseigner. On vas vous donner vos bagages, ainsi que la clé de votre appartement et les documents qui vous seront utiles tout au long de votre séjour ici. Sur chaque clé, un porte clé d'une couleur différente selon votre domaine, est accroché, ne le perdez pas, c'est votre reconnaissance. Nous ne savons pas encore combien de temps nous devrons rester ici, mais une chose est sûr nous allons devoir tous cohabiter. Alors bonne chance et que Dieu soit avec nous !
A la fin du discours, quelques personnes applaudissaient, mais la plupart d'entre nous restaient silencieux, attendant patiemment que l'on nous donne les instructions pour la suite des évènements. En effet, plusieurs hommes et femmes nous indiquaient d'avancer vers des comptoirs sur la droite de la pièce. Plusieurs files d'attentes c'étaient formées devant eux. On voyait les personnes s'avancer, rester un temps, puis repartir avec en main une clé, un badge, un porte document et un sac, sûrement leurs affaires. Au bout d'une trentaine de minutes à attendre, la femme du comptoir pour lequel j'attendais me fis signe d'avancer :
_ Bonjour, je suis Sophie, quelle est ton nom s'il te plaît.
_ Bonjour, Roy Vanessa Roy.
_ Très bien, tiens voici la clé de ton appartement. Tu vivra seul. Et voilà ton sac. Cette pochette contient les documents nécessaire au bon déroulement de ton séjour, tu y trouveras d'ailleurs un plan du vaisseau. Ne t'inquiètes pas ça peut paraître grand mais on s'y retrouve facilement après quelques jours. Tu trouveras tes marques en un rien de temps. Installe toi bien et si tu as un problème tu pourras me trouver à l'intendance. Tournes à gauche et tu tomberas sur le couloir des habitations.
_ D'accord, merci.
Je partis du comptoir, à la recherche de mon appartement. Mon numéro d'appartement est le 314 et j'ai un porte clé rouge. En regardant dans le porte document que Sophie m'a donné, j'y trouve le plan qu'elle m'a indiqué, dessus mon appartement est marqué en rouge, à croire qu'ils prévoyaient de nous envoyer dans l'espace depuis des siècles. Je suis dans le secteur 6, au troisième étage. Après plus de quarante-cinq minutes à tourner en rond dans la station, je trouve enfin mon appartement. Une fois à l'intérieur je découvre une vaste pièce que je devine comme étant le séjour. Une petite cuisine fonctionnelle se trouve à ma gauche, surplomber d'une table avec quatre chaises, puis pour finir, au fond de la pièce se trouve un canapé assez grand pour cinq personnes, et une télé placé devant celui-ci. Lorsqu'on regarde le mur de droite, on y découvre trois portes. La première c'est une chambre. Elle est composé d'un grand lit, d'un grande armoire et d'un bureau, il y a également de nombreuses étagères encastrées au dessus du lit. La derrière la deuxième porte se trouve une petite salle de bain, et enfin, la derrière la dernière porte s'y trouve des toilettes. L'appartement est très mignon et cosy, je pense m'y plaire. Après avoir rangé mes affaires, accroché mes photos et mon cadre, je décidais de prendre la direction de la cafétéria afin d'y retrouver Anaïs et de lui demander comment est son logement.
A mon arrivée dans la cafétéria, je n'en crois pas mes yeux. Julie, ma meilleure amie depuis des années, se trouvait là, assise à une table, un verre d'eau devant elle. Je m'avançais vers elle, essayant de lui faire une petite surprise. Revoir un visage familier qu'on ne pensait plus revoir un jour, me remonte le moral d'un coup et me redonne le sourire que j'avais perdu c'est dernier temps.
_ Bou ! Criais-je en arrivant près d'elle. Celle-ci sursauta à l'entente de ma voix.
_ Mais qu'est ce que tu fais ici ? Tu m'as fais une de c'est peur en plus.me dit-elle.
_ C'est plutôt à toi que je devrais te poser la question.
_ Oui c'est vrai, rit-elle. Bon alors dis moi, je pensais pas te revoir un jour, c'est incroyable.
_ Je n'arrive pas à y croire moi aussi. Où habites-tu ? On sera sûrement plus tranquille. Tu ne crois pas ?
_ Pas sur, ma colocataire est à l'appart.
_ Oh je vois, allons chez moi alors, je vis seul.
_ Sérieux, tu as beaucoup de chances. C'est par où ?
_ Par là, suis moi.
_ J'arrive !
Après plusieurs minutes de marche silencieuses nous arrivons enfin chez moi.
_ Voici mon cocon. Dis-je en rentrant dans celui-ci.
_ Waouh, c'est magnifique ! Il ne te manque plus qu'un hublot et c'est parfait.
_ Oui, la vue doit être magnifique, il faudra qu'on y fasse un tour un jour.
_ Très bonne idée. Pourquoi pas demain ?
_ C'est bon pour moi.
_ Dis moi, toi ton porte clé, il est de quelles couleurs ?
_ Il est rouge, et toi ?
_ J'en ai un bleu. D'après ce que j'ai lu, je vais pouvoir faire mes études d'ingénieur. Par contre je ne me souviens pas avoir vu la signification pour les rouges.
_ Ah bon, à vrai dire je ne me suis pas encore penché sur sa signification. Il y a quoi d'autre comme couleur ?
_ Il y a vert, pour les scientifiques, jaunes pour les médecins, bleu pour les ingénieurs, orange pour les pompiers, rose pour les techniciens et les profs, et violet pour les forces de l'ordre. Mais le livret ne parle pas des rouges.
_ Attend on va regarder dans le miens, qui sait c'est peut-être écrit.
Je pris donc livret, et l'ouvrit. Après avoir feuilleté tout le livret je me retourne vers ma meilleure amie.
_ Rien sur les rouges, c'est bizarre. J'irais voir Sophie demain matin.
_ Qui est Sophie ?
_ C'est la dame qui m'a accueilli au comptoir.
_ Ah d'accord, j'ai cru que tu allais me remplacer. Tu me tiendras au courant par message.
_ Non, ne t'inquiètes pas. Par contre, je ne suis pas sûr d'avoir du réseau ici.
_ Ne t'inquiète pas, il faut que tu crées ton compte sur l'application de la station et tu as le code wifi dans le porte document. Penches toi dessus au plus vite.
_ D'accord, merci. Ris ai-je.
_ Bon je vais rentrer, j'espère que m'a coloc ne va pas m'énerver. Il n'est peut-être qu'à peine vingt heure, moi je suis crevé par cette journée.
_ Ok, bonne nuit.
_ Bonne nuit.
Une fois que Julie fus parti, je pris une douche bien chaude, qui détendit mon corps rongé par le stress et l'anxiété de ces dernières journées, chargées en émotions. Après avoir enfilé ma tenu pour dormir, j'attrapais le porte document et me pencha dessus afin de lire tous ce qu'il contient. Je m'endormis peu de temps après, sur cette lecture plus qu'utile, il faut se l'avouer.
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