Premier pas hésitant
Nous nous dirigeâmes vers la plage, et je les suivais nerveusement. Les vagues s'ecrasaient doucement contre le rivage, tandis que le vent marin caressait mes joues. Nous longeâmes la plage jusqu'à arriver devant une caverne nichée dans les falaises. Plissken nous indiqua : "C'est par là... Dépêchez-vous, elle nous attend."
Une vague de doutes et d'incertitudes m'envahit. Qui était cette personne qui nous attendait ? Était-ce une alliée ou un ennemi potentiel ? J'aurais aimé en savoir plus avant de m'engager davantage dans cette aventure. Néanmoins, il était trop tard pour faire marche arrière.
Nous avions à peine franchi l'entrée de la caverne lorsque Nika se figea, une larme perla sur son visage. Elle murmura le mot "la mer" d'une voix tremblante. Je sentis son émotion palpable, la tristesse et la nostalgie dans ses yeux. Après quelques minutes, elle se ressaisit, secouant légèrement la tête, et nous insista pour reprendre notre chemin.
Nous continuâmes donc notre avancée dans la caverne, suivant les méandres sombres et tortueux. Je gardais un œil attentif sur Nika, sachant qu'il y avait quelque chose de profondément personnel pour elle dans cet endroit. La curiosité me piquait, je me demandais quel lien elle entretenait avec la mer et pourquoi cela l'avait autant émue.
Le silence régnait maintenant entre nous, seulement troublé par nos pas prudents sur le sol rocailleux. L'air devenait de plus en plus humide et une légère brise marine nous parvenait, annonçant notre proximité avec l'océan.
Soudain, un bruit sourd résonna devant nous, suivi de près par un tremblement de terre. Les terres commencèrent à s'ébouler, bloquant notre chemin devant. Un sentiment d'urgence nous envahit alors que nous nous rendions compte que notre progression était compromise.
Plissken, toujours stoïque, évalua rapidement la situation. "Nous devons trouver un autre chemin", déclara-t-il d'une voix calme. Mais avant que nous puissions réagir, Maurice posa un pied au sol et murmura une incantation. Quelques secondes plus tard, les pierres qui s'étaient éboulées revinrent mystérieusement à leur place initiale.
Maurice prit alors un ton autoritaire. "Passez maintenant", ordonna-t-il d'un geste de la main.
J'avais du mal à croire à ce que je voyais, mais nous n'avions pas le temps de nous attarder sur cette étrange magie. Nous nous hâtâmes de traverser l'endroit précédemment bloqué, profitant de cette opportunité inespérée pour poursuivre notre chemin.
Le soulagement se mêlait à l'émerveillement devant la maîtrise de Maurice. Nous étions reconnaissants d'avoir un paladin du temps dans notre groupe, capable de manipuler les forces temporelles pour résoudre les obstacles qui se dressaient sur notre route.
Les pierres s'effondrèrent derrière nous, nous laissant sans autre choix que d'avancer. Nous nous retrouvâmes dans une salle où trois embranchements s'offraient à nous. Un silence pesant régnait alors que nous observions les différentes voies qui se présentaient.
Plissken scruta les passages, analysant chaque détail avec son habituelle impassibilité.
En observant le sol, Plissken remarqua la présence de poudre à canon éparses. Il pointa alors dans la direction d'un des passages qui conduisait à un trou béant. D'un geste, il lâcha une torche, illuminant un genre de toboggan qui descendait plusieurs dizaines de mètres plus bas.
Nous fixâmes tous le toboggan avec étonnement, réalisant que cette voie offrait une descente rapide vers une destination inconnue. L'excitation mêlée à une certaine appréhension envahit la pièce.
Alors que nous nous tenions au bord du toboggan, Nika, débordante d'excitation enfantine, se précipita la première et s'engouffra dans le toboggan avec une joie évidente. Maurice, quant à lui, demeura calme et posé, suivant tranquillement la petite fille dans sa descente.
Quant à moi, je m'approchai du toboggan avec des appréhensions. Toutefois, avant même que je puisse m'y engager volontairement, je ressentis une poussée inattendue contre bas du dos. Je perdis l'équilibre et me retrouvai soudainement propulsée dans le toboggan, entraînée par la force de la poussée.
Je vis, dans un éclair de lucidité avant de tomber, Plissken rire tandis que Cléo se retournait vers lui. Celui-ci posa sa main sur l'épaule de Cléo, mais avant qu'il puisse agir, elle lui lança un regard déterminé et lui dit d'un ton ferme : "N'y pense même pas." Plissken répliqua avec un clin d'œil espiègle, comprenant le message sous-jacent.
Sans hésiter davantage, Plissken prit de l'élan et poussa Cléo en avant. La surprise se peignit sur le visage de Cléo tandis qu'elle perdait l'équilibre et se précipitait dans le toboggan. Son cri mêlé d'excitation et de légère appréhension résonna dans l'air alors qu'elle glissait rapidement le long du chemin en spirale. Les rires enjoués de Plissken se firent entendre, ajoutant une ambiance de joie et d'aventure à notre périple.
Mon cœur s'emballa alors que je glissais à une vitesse vertigineuse le long du toboggan. Les parois lisses défilaient devant moi et je me raccrochais instinctivement à ce que je pouvais pour me maintenir. Les sensations de peur et d'excitation se mêlaient dans mon esprit alors que je me laissais emporter vers l'inconnu.
Après une descente qui sembla durer une éternité, une faible lueur apparut devant moi. La fin du toboggan se trouvait dans une vaste caverne, illuminée par des cristaux étincelants qui projetaient une lumière douce et magique.
Cleo atterrit sur moi avec un léger cri de surprise, tandis que Plissken descendait habilement en utilisant une corde et un crampon. La situation était tendue et Cléo, visiblement en colère, lui cria dessus : "Espèce d'abruti, tu te rends compte que j'aurais pu être blessée !" Son ton était empreint d'une réelle colère et d'inquiétude pour sa propre sécurité.
Prise par l'adrénaline et la peur qui m'avaient envahie, je ne put me retenir de réagir. Sans réfléchir, ma main se leva et je le giflai violemment. Les émotions se mêlaient en moi, de la peur à la frustration, de la colère à la gratitude d'être encore en vie.
Le bruit de la gifle résonna dans la caverne, créant un moment de silence chargé de tension.
Plissken, surpris par mon geste, me regarda avec des yeux écarquillés, tandis que Cléo, toujours en colère, reprenait son souffle. Je me sentais coupable de mon impulsion, réalisant que ma réaction était disproportionnée. Je baissai les yeux, honteuse de mon geste, et murmurai des excuses à Plissken .
Maurice arriva à ce moment-là en riant et dit à Plissken : "Bien joué, mon gars !" Cléo, légèrement agacée, ajouta : "Et toi, tu l'encourages en plus ! Les hommes, tous les mêmes..." Son ton était empreint d'une pointe d'ironie et de taquinerie.
Avant que je puisse répliquer ou que la conversation puisse se poursuivre, nous fûmes tous saisis par une sensation étrange. Les racines qui recouvraient le sol commencèrent à se mouvoir et à s'enrouler autour de nos jambes, nous emprisonnant peu à peu.
La panique s'empara de nous alors que nous tentions désespérément de nous libérer de l'emprise des racines. Elles nous tiraient vers le bas, cherchant à nous absorber dans le sol. Nos mouvements devenaient de plus en plus restreints, et l'air se chargeait d'une atmosphère oppressante.
Je reconnus immédiatement les racines qui s'enroulaient autour de nos jambes, nous enserrant de plus en plus étroitement. Dans un élan d'instinct, je demandai à tout le monde de calmer leur esprit, de se recentrer sur leur force intérieure. Cléo, Plissken et Maurice parvinrent rapidement à apaiser leurs pensées, mais Nika et moi-même étions submergés par de sombres souvenirs pour elle, et une peur intense me paralysait.
Alors que les racines menaçaient de nous engloutir complètement, Cléo fit preuve d'une maîtrise extraordinaire de sa magie. Elle leva les mains et les remplit de flammes dansantes, utilisant sa magie du feu pour brûler les racines qui nous retenaient prisonniers. Les flammes éclairèrent la caverne d'une lueur vive et chaleureuse, dissipant l'obscurité et les ombres menaçantes.
Après avoir libéré Nika, Cléo vint à ma rencontre, préoccupée par mon état. Elle posa doucement sa main sur mon épaule, ses yeux reflétant une légère inquiétude. "Ça va aller ?", demanda-t-elle d'une voix douce. Je lui répondis d'un sourire reconnaissant, me sentant soutenu par sa présence rassurante.
Plissken, toujours vigilant, nous rappela l'importance de ne pas nous laisser distraire et de rester concentrés. Nika, dans son éternelle naïveté, poussa un soupir, exprimant son impatience avant de suivre les pas de Plissken. Maurice, toujours calme et stoïque, marchait juste derrière eux, suivi de près par Cleo et moi-même.
Nous avancions dans la caverne, notre progression silencieuse troublée uniquement par le son de nos pas étouffés sur le sol rocailleux. L'atmosphère était tendue, chacun d'entre nous conscient des enjeux qui pesaient sur notre mission. Chaque instant qui passait nous rapprochait de notre objectif, mais aussi de l'inconnu qui nous attendait.
Soudain, nos oreilles furent alertées par un bruit lointain, des pas qui résonnaient avec une certaine urgence. Les sons se rapprochaient rapidement, suggérant une course effrénée dans notre direction. Un mélange de curiosité et de prudence s'empara de nous, et Plissken nous fit signe de nous cacher derrière un énorme rocher qui se dressait à proximité.
Nous nous pressâmes contre le roc, nos cœurs battant la chamade dans nos poitrines. L'excitation et l'appréhension se mêlaient dans l'air, créant une tension palpable. Nous étions tous prêts à faire face à ce qui approchait, à affronter les défis qui se dresseraient devant nous.
Le silence s'installa, rompu uniquement par notre respiration retenue. Nos yeux scrutaient attentivement le chemin devant nous, prêts à réagir à la moindre apparition. La caverne elle-même semblait retenir son souffle, s'immisçant dans notre plan de dissimulation.
Et puis, soudain, nous les vîmes. Les silhouettes surgissaient de l'ombre, courant avec une détermination féroce. Nos muscles se tendirent, prêts à agir, mais nous restâmes immobiles, observant attentivement.
Les pas se rapprochaient de plus en plus, les bruits se faisaient plus distincts. Nous pouvions maintenant distinguer les visages crispés et les expressions de détermination sur les visages de ceux qui approchaient. La tension dans l'air était presque palpable.
Nous étions sur le qui-vive, prêts à faire face à cette nouvelle rencontre, conscients que notre destin se jouerait dans les prochains instants. Les battements de notre cœur résonnaient dans nos oreilles alors que nous attendions, prêts à réagir à tout ce qui allait se dévoiler devant nos yeux.
Deux hommes apparurent devant nous, affichant un air à la fois inoffensif et apeuré. Plissken émit l'hypothèse qu'ils devaient avoir des informations sur notre situation, et Cléo me demanda de l'accompagner pour obtenir des renseignements de leur part. Nous nous approchâmes prudemment, essayant d'adopter une attitude légèrement maladroite et provocatrice pour les désarmer. Cléo dit d'un ton provocant " Excusez-nous Messieurs nous sommes perdu "
Cependant, nos tentatives pour les séduire par notre apparence avantageuse ne firent que susciter une légère moquerie de la part de Maurice. Celui-ci afficha un sourire en coin et lança à Plissken d'un ton taquin : "Elles ne savent pas draguer, hein..."
Nous nous retournâmes vers les garçons et Nika lorsque soudainement les deux inconnus, toujours apeurés, nous crièrent de courir, prévenant de l'arrivée imminente d'un danger. Avant même que nous puissions réagir, ils s'effondrèrent au sol, abattus d'une balle en plein cœur. L'horreur se peignit sur nos visages alors que nous réalisions la brutalité de la situation.
Une femme mystérieuse apparut alors derrière les corps inertes, tenant un pistolet fumant entre ses mains. Son apparence était frappante, vêtue de vêtements noirs ajustés qui soulignaient sa silhouette élancée. Ses cheveux sombres tombaient en cascades lisses autour de son visage dur et impassible. Je me préparai instinctivement à me battre, sentant l'adrénaline parcourir mes veines.
D'un ton froid et déterminé, la femme prononça les mots qui firent vaciller le cowboy : "Te voilà enfin, Plissken." Les regards se tournèrent vers lui, cherchant une explication à cette confrontation inattendue
"Tu es en retard", dit-elle. Plissken afficha une légère grimace en réponse à sa remarque. Puis, la femme poursuivit d'un ton neutre : "Bien, tu les veux mes informations ou non ?" La tension dans l'air était palpable et je me sentais mal à l'aise face à cette situation imprévisible.
Plissken, d'un ton grave, rétorqua : "Donne-moi ce que tu sais. Je ne suis pas venu pour rien, après tout..." Son expression était sérieuse, traduisant sa détermination à obtenir les informations qu'elle détenait.
La femme, d'un ton hautain, commença à déblatérer sur la vengeance du cowboy et révéla des détails sur ses anciens compagnons, les Corbeaux Noirs.
J'écoutais attentivement, essayant de comprendre les informations que la femme délivrait. La moitié de ses paroles étaient compréhensibles, et je pus saisir quelques éléments clés. Apparemment, un individu nommé Mike Kree avait été repéré non loin du QG des Corbeaux Noirs. Miss Noir et Shawn, deux membres de leur groupe, étaient introuvables. Enfin, une certaine Kanya avait été aperçue à proximité, et elle était soupçonnée d'être responsable des vols qui avaient lieu dans le village.
Cela faisait un moment que des vols étaient commis dans le village. Les fermes et les réserves étaient pillées, ce qui obligeait les marins à prendre fréquemment la mer pour compenser les pertes. Avec l'approche de l'hiver, cette situation devenait de plus en plus difficile pour les villageois, ainsi que pour moi.
Je me sentais gêné de devoir écouter ces informations confidentielles, mais je savais que c'était nécessaire pour comprendre la situation et aider Plissken dans sa quête de vérité. Je me concentrais sur les détails, prêt à prendre note de tout ce qui pourrait être utile à notre mission.
Après cette longue tirade, Plissken serrait les poings, ses muscles tendus trahissant la colère et la frustration qui l'habitaient. Il comprenait sûrement les raisons profondes pour lesquelles cette femme mystérieuse l'avait fait venir ici. Je me demandais alors de quoi exactement il voulait se venger, mais je décidai de garder cette question pour un moment plus opportun, lorsque nous serions seuls.
Un court moment de silence s'installa, les regards se croisant intensément entre Plissken et la femme énigmatique. Puis, d'une voix calme mais empreinte de détermination, elle reprit la parole.
"Mon cher Plissken, j'ai un jeu à te proposer... Une opportunité de t'aider dans ta quête de vengeance. Cependant, tout a un prix. Si je parviens à éliminer plus de tes anciens compagnons que toi, tu devras abandonner ton chapeau, symbole de ta vie d'aventurier, et ton pistolet, arme de ton passé...Tes parents, ne voudraient pas te voir continuer sur cette voie sanglante...Et si, contre toute attente, tu réussis à tuer plus d'entre eux que moi, je..."
Plissken n'attendit pas qu'elle termine sa phrase. Sa voix se fit sombre et menaçante, traduisant la détermination sans faille qui l'animait. "Si je gagne, tu aideras mon ami Nika, présente ici. C'est un pacte que je ne peux pas refuser."
La femme détourna son regard vers Nika, qui semblait surprise par cette proposition. Elle s'approcha d'elle d'un pas lent et assuré, lui murmurant quelque chose à l'oreille.
Se rapprochant de plus en plus de moi par la suite, elle m'adressa un regard glacial empli de méfiance. Ses paroles résonnèrent dans l'air, empreintes d'une menace palpable. "Je sais ce que tu es... Ne t'approche pas davantage de mon neveu, sinon tu auras affaire à moi, monstre." Ma respiration s'accéléra, et mes mains se mirent à trembler, tandis que la voix sombre du démon qui résidait en moi s'éveilla.
"Tue la ", marmonnait-elle avec un ton malveillant, tentant de prendre le contrôle. Je luttai intérieurement, serrant les poings et mordant mes lèvres avec force pour réprimer cette voix démoniaque. La peur mêlée à la détermination grandissait en moi, sachant que je devais maîtriser mes propres démons pour affronter ceux qui nous entouraient.
La femme mystérieuse s'éloigna de moi, mais je sentais encore le poids des regards insistants des autres membres du groupe. Leur jugement silencieux m'oppressait, alimentant mes doutes et mes interrogations. Je me demandais si j'étais à la hauteur de cette aventure, si je pouvais vraiment compter sur mes nouveaux compagnons.
Une lueur d'incertitude et de désillusion s'empara de moi, remettant en question ma place dans cette quête.
La femme se retourna une dernière fois vers nous, son ton agacé trahissant son impatience. Elle nous indiqua la direction de la sortie, conseillant vivement de parler au chef du village qui semblait détenir des informations cruciales. Elle mentionna aussi qu'elle avait encore des "rats à chasser dans les galeries", laissant planer un mystère sur ses intentions et ses prochaines actions. Puis, elle disparut dans la brume épaisse et les sinistres dédales des cavernes, laissant derrière elle un sentiment d'incompréhension et de perplexité.
Je me sentais déconcerté par tout ce qui venait de se passer, ne sachant pas sur quel pied danser avec mes nouveaux compagnons. Leur étrangeté et le mystère qui les entourait semblaient rendre l'aventure encore plus intimidante. Des doutes m'assaillaient : était-ce vraiment le chemin que je devais suivre ? Étais-je prêt à affronter les épreuves qui se dresseraient sur ma route ?
Nous sortîmes de la caverne précipitamment, le cœur lourd de cette atmosphère oppressante. Après quelques instants de marche effrénée, l'horreur se dévoila devant mes yeux. Le ciel était teinté d'un rouge sanglant, tel un présage funeste. Le village que j'avais aimé et admiré était maintenant englouti par les flammes destructrices.
Les maisons, les rues animées et les lieux qui avaient autrefois été empreints de joie et de bonheur étaient maintenant réduits à l'état de ruines calcinées. La fumée épaisse s'élevait dans l'air, portant les échos des cris de terreur et de désespoir des habitants. Une vague de peur et de colère m'envahit, faisant bouillonner en moi un mélange d'émotions indescriptibles.
La peur pour la sécurité de mes proches, la tristesse face à la perte de cet endroit qui m'était si cher, et la colère brûlante envers ceux qui avaient causé cette dévastation sans pitié. La confusion et le désarroi s'emparèrent de moi alors que je me sentais impuissant face à cette tragédie qui se déroulait sous mes yeux.
Malgré tout, une étincelle de détermination s'alluma dans mon esprit. Je refusais d'abandonner sans combattre, de laisser la destruction et le chaos régner en maître. Mon cœur se serra d'une volonté farouche de découvrir la vérité, de trouver les responsables et de restaurer la paix et la sécurité dans ce village autrefois si paisible.
Ainsi, le ciel rouge sang et les flammes destructrices ne firent que renforcer ma détermination à me battre ...J'allais faire payer ce qu'ils ont fait ça ...
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