Chapitre 3 : Don't cry for me Argentina...
Nous allions donc nous mesurer face au second du groupe D : l'Argentine. L'un des meilleurs joueurs au monde la compose : Lionel Messi, plusieurs fois Ballon d'Or, jouant dans l'une des plus fortes équipes au monde. Ils n'avait pas réussi à faire mieux que la Croatie dans leur groupe, et pourtant, malgré sa star, la sélection était prenable. Ce n'était qu'un huitième de final que nous pouvions perdre lamentablement, et qu'une ancienne gloire argentine espérait du haut de son balcon VIP. Nous étions les premiers à lancer ces huitièmes, comme pour le reste des autres tours par la suite, et nous aurions san doute le Portugal comme adversaire, qui aller jouer ensuite face à l'Uruguay. Le match commence, et nous obtenions un penalty, un autre, mais pas n'importe comment ! Un jeune joueur courait comme un lapin, à ne plus pouvoir être arrêté que par un pied argentin dans la surface de réparation, et ce jeune n'avait que 18 ans alors. Kilian Mbappé allait créer cette sensation au mondial, par ces courses insidieuses et rapides, par son jeu de jambes endiablés, et c'est par sa première course que je prends conscience que quelque chose montait dans cette équipe que j'avais placé victorieuse par chauvinisme. Mais le plaisir fut de courtes durées, rattrapé, puis dépassé au score, nous devions aller de l'avant...
Benjamin Pavart, défenseur de son état, jeune aussi, comme la moyenne de notre équipe, ce qui sera aussi un point de discussions d'expert, reprit une balle en demi-volet hors de la surface de réparation, et la planta au fond des filets. Je n'en croyais pas mes yeux, tellement le geste était beau, inattendu, libérateur. Je vécu 10 minutes de folies avec deux buts supplémentaires de Mbappé, et frissonné à la 92eme à la réduction du score. Mais nous validions notre titre, par ce 4-3 magistral, par une confirmation que l'équipe de France n'était pas la plus belle, mais plus solide, plus déterminée, et plus solidaire que les journalistes me proposaient. Nous fîmes taire les supporters en majorité contre nous, nous faisions ramener en sa demeure l'ancienne gloire argentine de son balcon, et nous n'attendions qu'une chose, notre adversaire suivant. Et la surprise fut que la deuxième gloire du foot international tombe avec son équipe, le Portugal, face à l'Uruguay. Et en plus, le buteur de l'Uruguay, qui a permis de faire qualifier son équipe, est sorti sur blessure. La chatte à Dédé encore. Des surprises se firent entendre dans les autres matchs : l'Espagne tombe au tir au but face au pays organisateur, la Croatie y parvient par la même occasion face au Danemark, la Belgique s'en sort au forceps face à une noble equipe du Japon qui mené 2-0, avant d'être rattrapé 3-2, et l'Angleterre s'en sort au tir au but face à la Colombie. Rien n'allait plus, et rien n'allait encore aller sur la planète mondiale.
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