J'arrive à table.

- Bonjour Milana, me dit Thomas.
- Salut.
- Comment ça s'est passé ce matin?
- Bien.
- Quoi? Il s'est passé quoi ce matin, demande Marie curieuse.
- Je suis partie courir.
- C'est pour ça qu'on ne t'a pas vu, répond-t-elle.
- Oui, c'est pour ça.

Je me dépêche de manger un peu.

Je sors de la grande salle. Je repars à la recherche d'une salle abandonnée.

Purée (de pomme de terre, avec du potimarron, c'est meilleur)! Poudlard est géant, il y a forcément une salle abandonnée.

Au bout d'une demi-heure, je tombe sur une salle avec un équipement de gym qui a été poussé.

C'est parfait! En plus, il y a une barre, je pourrais travailler avec.

Je note dans ma tête l'emplacement. Je reviendrais ce soir.

Les deux heures de sortilège passent.

On a travaillé sur Wingardium leviosa.

- Wingardium lEviosa, dit Emy.
- Nonnnnnnnnnn, c'est pas ça. Il faut dire wingardium levIOsa.
- Tu m'énerve, t'es belle, t'as tout les garçons à tes pieds et tu te crois intelligente. Vas-y fait le si t'es si intelligente, réplique-t-elle.
- Je suis certe belle. J'ai certe beaucoup de garçon à les pieds. En attendant, je vous ai "donné" des garçons et aussi j'écoute le cours. Wingardium levIOsa.

Je fais le mouvement en même temps. La plume s'envole.

- Bravo, miss Parkinson, me dit la professeure.
- Merci, Professeure.

Mme Lovegood repart. Elle va voir les autres élèves.

- Désolée, s'excuse Emy.
- Je ne t'en veux pas mais fait gaffe la prochaine fois. Tu es mon amie donc si je te reprends c'est pour t'aider. Et j'attends un mec pas moche pour te le "donner".
- D'accord.

Emy réussit à faire s'envoler sa plume en suivant les conseils.

La professeure est super sympa finalement. Il faudrait juste qu'elle s'habille mieux et elle serait parfaite.

J'ai deux heures de métamorphose.

Ce cours me soule un peu, enfin la prof me soule.

Mme Vicky se vante d'être une métamorphomage. Elle est soulante avec ça.

- Tu n'as pas besoin d'être métamorphomage pour être belle toi, me dit Emy en souriant.
- C'est vrai, rajoute Marie.
- Il ne faut pas en faire des tonnes non plus, répondis-je.
- Mais, c'est vrai, dit Emy.

Je laisse les filles me comparer à la prof.

Le cours se finit enfin!

Je vais dans la salle commune. Je prépare un sac de sport. Je prends mon sac de cours.

Je m'assois à une table et fait mes leçons en vitesse.

Je retourne dans le dortoir. Je récupère mon sac de sport et file dans la salle que j'ai trouvé tout à l'heure.

Je trouve les vestiaires. Je mets ma jupette, mon justaucorps, mon collant et mes pointes.

Je mets la lettre à Élise. Je m'échauffe. Après je me mets à danser, danser. J'oublie Thomas, Marie, Emy, Théa, j'oublie mes parents, j'oublie les professeurs, j'oublie tout jusqu'à qui je suis et qui je dois être.

Je danse encore et encore. Je finis par m'arrêter.

J'entends des applaudissements. Je le retourne, je vois Isallys.

- Qu'est-ce que tu fais là toi?, demandais-je.
- Je suis venue danser comme toi, mais pas le même style.
- C'est ça.
- Je fais du hip hop.
- Ok

Je commence à m'étirer.

- Tu en fais depuis longtemps ?, demande-t-elle.
- Depuis toujours. Je suis la meilleure de ma classe. Il faut que je m'améliore pour mes stages de danse pendant les vacances. Et toi?
- Ah oui, tu fais du très haut niveau. J'en fais depuis longtemps aussi. Je n'envisage pas que ce soit mon métier. Je veux le garder en loisirs.
- J'en ferai mon métier, dis-je, de toute façon c'est pas comme si j'avais le choix, rajoutais je tout bas.
- Pourquoi dis-tu ça ? On a tous le choix.
- Pas moi. Je dois rejeté les sang-mêlé et né-moldu. Je dois être la meilleure, la plus belle. Je dois être parfaite. Je dois, je dois,... Je dois être et faire tellement de chose à cause de ma mère. Tu ne peux pas comprendre. Toi, tu es libre. Tu peux faire ce que tu veux. Tu n'as pas des règles à suivre.
- Je comprends.
- Non, tu ne comprends pas. Tu ne peux pas. Tu ne connais pas la vie.
- Euh... Je... Pourquoi dois-tu suivre et écouter tout ce que te dit t'a mère ? Et ton père, il en pense quoi?
- Je dois écouter ma mère. J'ai son sang. Je me dois de l'écouter. Et pour mon père... C'est compliqué.
- Si tu veux en parler, tu peux. Je ne dirai rien.
- Si je te le dis, je suis sûre que tu vas t'en servir contre moi. Je t'ai déjà dis trop de choses.

Il faut que je me reprenne. Je ne dois pas pleurer. Je ne dois en parler à personne.

- Je ne suis pas comme ça, dit-elle.
- Qu'est-ce qui le le prouve ? Tout le monde est comme ça. Si les gens ont la possibilité de détruire quelqu'un, ça les mets en avant et ils le font, peu importe les conséquences. J'aimerais tellement pouvoir parler à quelqu'un de tous mes problèmes. Ça ferait du bien mais je ne peux pas.
- Si, tu peux te confier à moi. Je t'écouterai. Je ne suis pas comme tout le monde. Je ne vaux détruire personne. Je veux juste que tout le monde soit amis. Je veux que la paix. Je veux que tout le monde soit égaux.
- Moi aussi, j'aimerais la paix et que tout le monde soit égaux. Malheureusement, c'est plus compliqué que ça. Il y a des contraintes.
- Pourquoi tu suis les contraintes ? Toi qui ne suis aucune règle ?
- Je... Je dois suivre certaine règle. Si je ne suis pas ce que dis ma mère, je peux dire au revoir au toit que j'ai sur la tête. Enfin pas Poudlard mais chez ma mère. Je dois donc suivre ses règles. Et les règles de l'école sont simple à contourner. Je peux le permettre de contourner ses règles. Les règles sont bien faite pour être enfreinte, non?
- Oui, si on veut. Je ne suis pas sûre que tout le monde soit d'accord avec toi.