A la fin du cours, je vais à la bibliothèque avec Isallys et ses amis. On travaille ensemble.

Soudain trois filles arrivent.

- Qu'est-ce qu'elle fait là, Parkinson ?lance froidement l'une des arrivantes, Camélia, je crois.
- C'est pas une puriste, elle ?, Dit une autre, elle c'est Doria.
- Non, c'est bon, fais-moi confiance, fais Isallys.

Je les aime pas. J'ai pas un bon filling avec elles. Je sais ça fait pas longtemps que je les ai vu mais je le sens pas.

- Elle fait partie d'une des familles les plus puristes du monde sorcier et tu crois vraiment qu'elle ne l'ai pas ?insiste la Camélia. Tu es bien naïve...
- Je sais qu'elle ne l'ai pas, nuance, réplique Isallys.
- Isallys qui traîne avec des racistes, on aura tout vu ! T'as changé... ajoute Camélia.
- Hé !intervient Elsa. T'es malade Camélia ? Normalement, t'es bien placée pour savoir que ta famille te définit pas.

Euh... Bug du cerveau... Je comprends pas tout là.

- C'est toi qui a changé, Camélia, appuie Haydenn.
- Il me manque un truc là ?, chuchotait je
- Elle aussi issue d'une famille de raciste, mais elle ne l'est pas, comme toi, me répond-t-elle.

Elles m'énervent trop là. Je vais leur dire de partir. Je reprend mon côté garce et je les remets à leur place

- Je n'ai pas à prendre des leçons d'une fille qui fait la même chose qu'un puriste mais inversé et de son petit chien, dis-je.
- Pardon ?s'énerve Doria.
- Oui, ton "amie" revendique d'être pas raciste mais elle méprises ceux qui ont une famille puriste sans même savoir si eux le sont ou non, alors qu'elle est elle-même dans ce cas.

Je crois que je lui ai cloué le bec. Ça fait du bien un peu de silence.

- Bon, intervient la préfète de Serdaigle, je pense qu'on peut dire que la Poufsouffle - désolée, j'ai oublié ton nom - a pas tort. Et vous avez même abuser les filles. Donc, en tant que préfete, je vous propose de vous mettre à un autre endroit de la table si vous pouvez pas rester avec les personnes qui étaient là avant sans vous disputer.

Les deux filles qui venaient de s'incruster, nous jettent un regard noir, puis partent.

- Ne nous parlez même plus, dit l'une des deux.
- Honnêtement, c'est pas une grande perte, répond Elsa. Je veux dire, on était pas très proches...

Ouf! Je pense que je l'aurais mal pris si elles n'étaient plus amies ay cause de moi.

- Elles abusent quand même, rumine Elsa. Je veux dire, même si Milana c'était une puriste, mais on sait que c'est pas le cas, elles ont clairement pas à te parler comme ça. Tu traînes avec qui tu veux, c'est pas à elles de décider !
- Oui, c'est sûr..., répond Isallys.

Je me plonge un peu dans mes pensées.

Je fais connaissance avec Shirleen. Elle est sympa leur préfète. Elle me félicite pour le bal de Noël. Elle a adoré ma danse.

Une fois que nous avons finis de faire notre travail, nous retournons dans nos salles communes respectives.

Je file dans le dortoir sans prendre le temps de voir si Thomas ou les filles sont là. Je me couche et m'endors.

Je me réveille avant les filles. Géniale! Je vais pouvoir les éviter.

Je me prépare vite fais. Je descend dans la salle commune avec mon sac de cours pour ce matin.

Je me pose dans la salle commune. J'en profite, il n'y a personne.

Soudain quelqu'un s'assoit à côté de moi.

J'allais cracher mon venin, quand je vois que c'est le préfet.

Oups ! On va se retenir. J'ai pas envie de faire perdre des points.

- Salut, dis-je.
- Salut, répond-t-il, comment ça va?
- Ça va, mais pourquoi cette question ?
- Je sais que tu as fait un malaise pendant un cours... Je venais aux nouvelles.
- Ah, et bien merci. Ça va beaucoup mieux, dis-je en me levant et faisant une pirouette.
- Je vois ça, répond-t-il en souriant. Si tu as un soucis n'hésite pas à venir le voir, même si c'est avec d'autre personne de notre maison.
- Merci, mais ne t'inquiètes pas. Si j'ai un problème je le règle moi-même.
- Euh... Évite de nous faire perdre des points.
- Oui, je règle mes problèmes dans les règles.
- Alors, ça me va.

Je sors de la salle pour aller dans la grande salle.

Je m'installe à ma table, comme Isallys n'est pas à sa table.

Je commence à manger un peu.

Soudain, Charles s'assoit à côté de moi. Encore lui? Il en a pas marre?

Il mange sans me parler.

Je joue avec la nourriture. J'ai toujours pas faim.

Peu de temps après Isallys arrive à côté de moi. Elle est accompagnée d'Elsa et Haydenn.

- Bonjour, dit-elle.
- Salut, répondis-je.
- C'est qui, me demande-t-elle en montrant Charles.
- C'est le préfet de ma maison, je tapote l'épaule de Charles qui se retourne. Charles je te présente Isallys, Elsa et Haydenn. Mes amis de Serdaigle, dis-je en les montrant.
- Bonjour, dit-il.
- Bonjour, répondent mes amis de Serdaigle.

Nous continuons à parler. Charles se mêle à la conversation. Il est devenu pot de colle en un rien de temps.

Isallys et ses amis partent chercher leurs affaires.

- Je peux te poser une question, demandais-je à Charles.
- Vas-y, répond-il.
- Pourquoi tu es venu ma parler ce matin? Et pourquoi tu es venu t'assoir à côté de moi pour manger alors que tu aurais pu aller ailleurs.
- Je suis venu te voir parce que j'ai entendu que tu t'étais disputé avec tes amies et ton copain. Je m'inquiète pour toi...
- Je n'ai pas besoin que quelqu'un s'inquiète pour moi...
- Si! C'est juste que tu ne le vois pas...
- Je suis sûre que je n'ai besoin de personne !
- Accepte au moins qu'on soit amis...
- Bon, ok. Mais c'est pour que tu me laisses tranquille...
- Super, alors à ce midi mon amie, dit-il en appuyant le mot "amie".

Je l'aime bien mais il est un peu collant...