Chapitre 16💙

C'est les vacances de Noël ! J'ai enfin retrouvé mes parents, ils me manquaient. J'ai passé les trois premiers jours à raconter ce qui s'était passé les 3 derniers mois à Poudlard, j'ai jamais autant parlé. Mes parents étaient heureux que je m'y sente bien.

Et aujourd'hui, nous sommes le 24 décembre, la veille de Noël. J'ai tellement hâte de revoir mes grands-parents, ma marraine, sa fille et mon parrain.

Vers 18h30, les premiers invités arrivent, et une heure après tout le monde est là. Je retrouve ma petite cousine Mileidy, qui a 6 ans, avec qui je m'entends super bien - la dernière fois elle était pas là car si elle était au courant du monde des sorciers, elle le dirait à tout le monde.

Je joue avec qu'elle pour l'occuper en attendant le repas. Au bout d'un moment, elle me sort :

- C'est comment quand on est amoureux ?
- Euh..., je beuge, aucune idée. Mais j'imagine qu'on est heureux et qu'on pense toujours à la personne, j'ajoute en voyant sa petite tête déçue, après tout on dit que l'amour donne des ailes. Pourquoi ?
- J'ai l'impression que ma maman est amoureuse, mais elle veut rien me dire, me chuchote ma cousine.

Alors là, vous allez avoir besoin d'explications. Sa mère, ma tante donc, et ma marraine si vous avez bien suivi, l'a eu "par accident" avec quelqu'un qui voulait pas s'engager dans une vie de famille. Du coup, ma tante est célibataire. Voilà pourquoi le fait qu'elle soit amoureuse compte beaucoup pour Mileidy : ça voudrait dire qu'elle aura peut-être un papa.

- Oh, mais c'est génial ! Je chuchote aussi. Tu as une idée qui ça pourrait être ?
- Non, y a jamais personne à la maison quand je suis là, son amoureux vient quand je suis à l'école, fait-elle, dépitée.

Je laisse passer un court blanc, avant de faire encore plus bas :

- Moi, j'ai peut-être une idée.
- Qui? Demande ma cousine, impatiente.
- Je pense que c'est... mon parrain, je lui murmure à l'oreille.

Ils s'entendent vraiment bien, et mon parrain est aussi célibataire. J'aimerais vraiment que se soit ça.

- Tu crois ?
- Je pense que c'est possible, je fais malicieusement.
- A table les filles ! Nous appelle ma mère.

On se met l'une un face de l'autre, et on se fait un petit clin d'oeil avant d'observer du coin de l'oeil le potentiel couple.

Le repas se passe bien, tout le monde est heureux.J'ai remarqué que mon parrain et ma marraine s'échangent beaucoup de regards, plus que nécessaire. En tout cas, je les imagine très bien ensemble.

Le repas terminé, nos parents - ces sadiques - veulent nous faire attendre minuit avant que " le père Noël passe". Enfin je dis ça, mais je suis dans une école de magie, alors le père Noël c'est pas si impossible que ça. J'essaie d'occuper Mileidy, mais elle est trop pressée d'avoir ses cadeaux pour rester concentrée sur autre chose. Ce qui m'empêche pas de continuer d'essayer :

- Tu as demandé quoi, comme cadeau ?
- Des toupies, me répond ma cousine, des animaux en plastique, un punching-ball, et... un papa, ajoute-t-elle plus grave. Comme tout les ans, quoi.

Je lui fais un gros câlins pour la réconforter. Je lui glisse en même temps :

- Tu sais, après ce que tu m'as dit tout à l'heure, c'est peut-être pour cette année.
- Peut-être, répète Mileidy en se détachant. Et toi ?
- Des bijoux et des livres.

Elle est toujours un peu triste. J'ai une idée pour lui remonter le moral :

- Viens, suis moi !

On entre dans ma chambre et lui montre Zenon, ma chouette. J'ouvre la cage et il viens sur mon bras.

- Wouah, t'as une vraie chouette !s'exclame la petite fille. Comment elle s'appelle ?
- Il s'appelle Zenon, c'est un garçon. Tu veux le caresser ?

Timidement, elle pose sa petite main sur le crâne de l'animal, puis le caresse. Zenon adore ça et se laisse faire, pour le grand bonheur de ma cousine. Puis je lui montre un tour que j'ai appris à ma chouette, qui consiste à voler dans un cercle formé par mes bras - oui c'est inutile - , et lui montre comment faire pareil. Le  temps qu'elle y arrive, c'est enfin l'heure des cadeaux. Je remets ma chouette dans sa cage, et retourne dans le salon.

Quand on arrive, les cadeaux sont sous le sapin - miracle - et on commence à ouvrir. Les adultes me demandent de commencer. J'ai eu des livres de la part de mes quatres grands-parents, des magnifiques créoles par mes parents, des bracelets par ma marraine et un collier par mon parrain. Les adultes ont tous eu ou de l'argent ou du chocolat et on a terminé par ma cousine.

Elle, elle à eu des toupies par ses grands-parents, des animaux par sa mère et mon parrain. Elle croyait que c'était fini quand ma marraine lui a apporté une lettre. Mileidy l'a lit à voix haute, avec une voix tremblante d'enfant qui apprend à lire:

- Bonjour Mileidy. Ici le Père Noël. Depuis quelques années déjà, il y a quelque chose que je retrouve sur toutes tes listes, sans exception. Je pense que tu as déjà deviné : tu veux un papa. Alors, cette année, je t'ai enfin envoyé un papa. Seulement, je n'ai pas pu le mettre dans un paquet cadeau, il est trop grand. Au moment où tu lis cette lettre, il est dans la même pièce que toi. Tu peux le retrouver ?

A partir de " sans exception ", ma pauvre cousine a commencé à pleurer et à la fin de sa lecture, elle s'est littéralement jetée dans les bras de mon parrain. Ce dernier la prise dans ses bras et l'a soulevé en lui faisant un gros câlin. C'est tellement mignon ! Je peux pas m'empêcher de verser ma petite larme, moi aussi.

Puis ma marraine les as rejoint et elle a embrassé mon parrain par-dessus la tête de sa fille, tellement mignon là encore! J'ai jamais vu Mileidy aussi heureuse de toute sa vie. Et ils sont tellement beau, tout les trois. Du coup, j'espère que l'année prochaine, le cadeau de ma cousine sera un petit frère ou une petite sœur.

Je jette un coup d'œil autour de moi, et je vois que tout le monde est ému et heureux pour eux. En bref, c'est un merveilleux Noël.

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