Chapitre 13💛

Je suis rentrée dans ma salle commune.

Je trouve les filles en train de discuter entre elles et Thomas avec Louis, un de ses amis.

- Salut, dis-je en m'asseyant avec les filles.

Thomas a du m'entendre car il arrive, suivit de son ami.

- Salut Thomas !
- Salut bébé.
- J'aime pas ce surnom.
- Je vais en chercher un autre alors. Que penses-tu de mon chaton ?
- Si tu veux, mon chat.
- D'accord, mon chaton. Au fait je ne t'ai pas demandé.

Thomas met un genou à terre.

- Veux-tu venir avec moi au bal?
- Oui, bien-sûr, dis-je en l'embrassant.

Les filles sont en mode fangirl à côté.

Thomas prend ma place sur le canapé. Je m'assois sur lui.

Louis a l'air triste.

- Qu'est-ce qu'il y a Louis ?
- Je n'ai pas de cavalières.
- Oh mais c'est pas un problème. J'ai une amie qui est seule. Elle est à Serdaigle.

Je vais lui présenter Isallys. Marie, Emy et Théa en ont déjà.

- D'accord, merci.

On va enfin faire les boutiques de vêtements. J'y vais avec Isallys.

On s'arrête dans un premier magasin.

J'essaye au moins dix robes.

- Non, trop moche...pas assez voyante...trop pâle...trop petite...trop grande, dis-je à la vendeuse pour les robes qu'elle me présente.
- Désolée, mademoiselle mais je n'ai plus de robe jaune, dit-elle.
- Pas grave, on...

Isallys me lance un regard noir. Ah oui, les bonnes personnes sont polis.

- Ce n'est pas grave madame. Je suis très difficile. Je vais essayer de trouver ma robe ailleurs mais si je ne la trouve ailleurs je reviendrais ici, dis-je poliment.
- D'accord mademoiselle. Bonne journée.

Nous sortons. On rentre dans un autre magasin.

Je ne trouve toujours pas mon bonheur.

Au bout d'une dizaine de boutiques, je trouve enfin MA robe.

- C'est bon, me demande Isallys.
- Oui, c'est bon. Allez viens avec moi aux trois balais.
- D'accord, en plus je dois rejoindre mes amis là-bas.
- Ok, Allez en route!

Nous marchons jusqu'au pub.

- Salut la compagnie, dis-je en arrivant.
- Salut mon chaton.
- Est-ce que Louis est là ?
- Oui, il est à côté de Marie.
- Super, Isallys? biens, suis-moi.
- Je te présente Louis, annonçais-je en montrant le garçon à droite de mon copain. Il a pas de cavalière, et toi non plus, donc pourquoi pas y aller ensemble ?
- Salut, fait Louis. Moi ça me dérange pas d'y aller tous les deux, qu'est-ce que t'en penses ?
- Désolée, je... je... je danserai avec toi au bal quand les poules auront des dents !, dit-elle
- D'accord, fait le Poufsouffle avec une étincelle de défi dans les yeux.
- On peut parler en privé ? Fais-je.

Je la traîne à l'écart.

- À quoi tu joues ? Je t'offre un cavalier sur un plateau d'argent en toi tu refuses ?
- Je t'ai déjà dit que je voulais pas aller au bal, dit-elle.
- Mais t'es pas sérieuse ? En plus c'est l'occasion de vous connaître, et franchement il est pas moche !
- Je reviendrai pas sur ma décision, je fais avec tout mon courage.
- Tu me désespère, soupirais-je.

Je pars rejoindre Maxime et les filles, et Isallys va voir ses autres amis.

Je m'assois sur les jambes de mon chat.

- Tu as trouvé ta robe, me demande mon pouffi.
- Et oui, mais tu ne la verras pas avant le bal.
- Mais c'est pas drôle.
- Si justement, c'est plus drôle comme ça. J'espère que tu sais danser.
- Oui, ne t'inquiètes pas.
- Ouf, parce que quand j'ai dans...

Je m'arrête me rendant compte que j'allais dévoiler mon secret.

- Quand tu allais quoi, le demande Thomas.
- Quand j'allais danser avec un garçon (dont j'ai oublié le nom) au bal qu'avait organisé ma mère, et bien il me marchait sur les pieds. Du coup j'ai valsé sur mes pointes.
- Sur tes pointes, s'étonne Marie.
- Oui, je fais de la danse classique depuis toujours. Et je continue de m'entraîner d'ailleurs...
- Ah, c'est pour ça que tu pars seule dès fois, me coupe Emy.
- Oui, c'est ça. Et donc je peux valser sur mes pointes. Je le ferai sûrement pendant le bal, pour m'entraîner.
- J'ai trop hâte de te voir valser sur tes pointes, dis Emy rêveuse.

Je souris à cette phrase.

- Si tu veux. On rentre?
- Mais pourquoi ?
- Il est tard. J'ai envie de me reposer.
- Oki.

Thomas me prend dans ses bras et commence à m'emmener.

- Arrête, il fait froid, dis-je en me débattant.

Il me repose par terre. Nous marchons en se faisant un câlin. C'est pas hyper pratique mais ça tient plus chaud.

Nous nous asseyons pour manger. Je suis bien à l'intérieur. Il faut que je pense à piquer un pull à Thomas.

Nous mangeons tout en discutant. Je vous Louis aller à la table des Serdaigle. Je pense que Isallys va le recaler comme la dernière fois...

Il ne sait pas que "quand les poules auront des dents" est une expression moldu qui s'apparente au mot jamais.

J'aime bien passer du temps avec Thomas et les filles, même si ces dernières sont assez collantes.

Je suis désolée pour lui. Le problème c'est que Isallys n'arrive pas à recaler les gens. C'est drôle de les voir les deux. Louis est tellement déterminé et Isallys est tellement timide. Elle n'ose pas dire non. Ça va la bouffer. Je vais observer comment elle se débrouille.

Attends, je suis sadique non? Voir les gens souffrir et galérer ?
Mais non, c'est rien. C'est pas sadique.

Je m'auto-désespère. Je m'auto-soule. Je m'énerve et je suis entrain d'inventer des mots pour le dire sauf que ça m'énerve encore plus. Je suis pas logique.

Je me couche en repensant au bal et à ma magnifique robe.

Le lendemain midi, Louis reste avec nous. Il a l'air pensif.

Je suis bien dans les bras de Thomas. Je pense que je pourrais m'endormir dans ses bras tellement je suis bien dedans. Il est confortable.

Louis se lève et va voir Isallys avec une poule dans les mains.

Oh non! Me dit pas qu'il a trouvé où ensorcelé une poule avec dents...

Le pauvre il a rien compris.

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