Chapitre 8

OMG désolé d'avoir abandonné cette fanfiction haha ! 

J'ai eu la grosse flemme d'écrire j'avoue !

Mais je vais la finir. Peut-être qu'elle fera qu'une petite quinzaine de chapitres mais elle sera finie ! Promis !

Bonne lecture !


Chapitre 8


Le vent glacial soufflait sur les rues de Toulouse, portant avec lui un parfum de cannelle et de marrons grillés. Charlie, emmitouflée dans une écharpe qui couvrait presque tout son visage, poussa la porte vitrée du petit café. Antoine marchait à ses côtés, les mains enfoncées dans les poches de son manteau, son regard concentré et inquiet. Léon était devant et se dirigeait vers le café le plus proche.

Sa rencontre avec cette ancienne camarade d'école s'était avérée très mystérieuse. Elle ne se souvenait pas de son frère et avait été très choquée lorsqu'il avait évoqué Haru. Ils s'installèrent en silence à une table. Antoine ne décrochait pas du regard Charlie, visiblement un peu préoccupé par son attitude silencieuse et renfermée.

Des tasses de thé firent leur apparition en face d'eux et Charlie déposa ses mains crispées sur la sienne, tentant de rassembler ses pensées. Antoine, assis à ses côtés, gardait une posture légèrement tendue, observant Léon avec un mélange de curiosité et de méfiance.

Léon était grand, avec une carrure athlétique sculptée par des années d'entraînement intensif en natation. Ses cheveux blonds, légèrement bouclés, étaient courts. Il émanait une sorte de calme naturel, une présence rassurante qui se reflétait dans ses gestes mesurés et son regard attentif. Mais, sous cette apparente sérénité, il y avait une étincelle de détermination, celle d'un homme qui poursuivait ses rêves avec acharnement.

— Je sais que tout ça doit te sembler étrange, commença Léon en s'adressant à Charlie. Mais dès que je t'ai vue, j'ai su que c'était toi.

Charlie hocha doucement la tête, l'invitant à continuer. Léon inspira profondément avant de reprendre :

— Quand on était à l'école, Haru et toi étiez inséparables. Lui, toujours un peu en retrait, et toi, toujours en train de le protéger. Il était... différent, mais vous aviez une connexion que personne ne pouvait briser. J'étais souvent avec lui et... par la force des choses souvent avec toi.

— Comment était-il ?

— Je me souviens de certaines choses, continua Léon. Haru aimait dessiner... Il était obsédé par les dragons et... il avait ce petit carnet qu'il prenait partout. Vous vous ressembliez beaucoup.

Charlie hocha la tête en déglutissant.

— Tu te souviens de quand il a disparu ? murmura Charlie, sa voix étranglée par l'émotion.

— Je ne sais pas, avoua Léon. Je me souviens juste qu'un matin, ni toi ni lui n'êtes venus à l'école et je ne vous ai plus jamais revus. Vous étiez comme... effacé de la carte.

Antoine posa une main ferme sur celle de Charlie, sentant son corps se tendre à mesure que Léon parlait.

— Mes parents ont été tué et j'ai été envoyé en Nouvelle-Zélande dans le cadre d'un programme de protection des témoins.

— Je vois, murmura Léon.

Charlie ferma les yeux, tentant de trouver un écho dans sa mémoire. Mais rien ne venait, seulement un vide immense et oppressant.

Après quelques instants, Léon se redressa et regarda l'heure sur son téléphone.

— Je dois y aller. Mais si tu veux en discuter encore ou si tu veux de l'aide pour retrouver des traces de lui, je suis là.

Il se leva, adressa un sourire à Charlie et un bref signe de tête à Antoine avant de quitter le café.

Une fois seuls, Charlie resta immobile, fixant l'endroit où était assis Léon quelques minutes plus tôt. Elle avait du mal à digérer ce qu'elle venait d'entendre. Antoine, percevant son trouble, se rapprocha d'elle et la prit doucement dans ses bras.

— Je suis là, murmura-t-il. Tu n'es pas seule.

Elle inspira profondément, les larmes au bord des yeux, et s'accrocha à lui.

Plus tard dans la soirée, seule dans l'appartement, Charlie décida de prendre son courage à deux mains. Elle appela un membre de sa famille vivant au Japon. Sa tante répondit après quelques sonneries.

Ikari ! Quelle surprise ! s'écria sa tante en anglais

Charlie ne perdit pas de temps :

Pourquoi ne m'avez-vous jamais parlé d'Haru ?

Un silence pesant suivit sa question. Puis sa tante soupira.

Tu étais si jeune, Ikari... Et après ce qui est arrivé à tes parents, tu étais déjà si traumatisée. Tu ne te souvenais même pas de lui. On a pensé... que c'était mieux ainsi.

Et son corps ? demanda Charlie, la gorge serrée.

Il n'a jamais été retrouvé, répondit sa tante. Nous avons toujours espéré... qu'il soit en vie quelque part.

Charlie raccrocha peu après, le poids de ces révélations la submergeant.


Les jours suivants, elle retrouva Léon pour continuer leurs recherches. Leurs discussions devinrent de plus en plus personnelles. Léon partageait ses propres doutes et ses espoirs de devenir nageur professionnel aux États-Unis. Chaque soir passé ensemble, ils en venaient à parler de tout : de l'avenir, des regrets, de leurs plus grandes peurs.

Un jour, alors qu'ils consultaient les réseaux sociaux à la recherche un profil qui pourrait correspondre à son frère, Charlie le surprit en pleine concentration. Il avait ce regard sincère et intense qui la troublait. Lorsqu'il leva les yeux vers elle, elle se sentit un peu troublée.

— Tout va bien ? demanda-t-il doucement.

Elle hocha la tête, un sourire discret aux lèvres.

Peu à peu, ils commencèrent à partager des moments en dehors de leurs recherches. Une promenade au bord de la Garonne, un café improvisé, ou même une soirée à parler jusqu'à tard dans la nuit. Léon avait une façon unique de la faire rire, de la mettre à l'aise.

Un soir, alors qu'ils marchaient sous les lampadaires de la ville, il s'arrêta pour lui montrer une étoile particulièrement brillante.

— C'est là où je veux aller, dit-il en montrant le ciel. Toujours plus haut.

Charlie sentit une chaleur inexplicable l'envahir. Il était différent d'Antoine. Pas mieux, juste... différent. Un contraste apaisant.


Pendant ce temps, Antoine remarquait leur proximité grandissante. Un soir, alors qu'il rentrait tard de l'entraînement, il trouva Charlie en train de rire au téléphone avec Léon. Sa main se crispa sur son sac de sport.

— Vous êtes devenus inséparables, dit-il en tentant de masquer sa frustration.

Charlie se retourna, un peu prise au dépourvu.

— Léon m'aide beaucoup... Je pensais que tu serais content que je ne sois pas seule dans cette recherche.

Antoine baissa la tête, hésitant.

— C'est pas ça... Je veux juste dire que... j'aimerai bien t'aider moi aussi. J'ai l'impression que tu t'éloignes, de te perdre, Charlie.

Elle posa son téléphone et s'approcha doucement de lui.

— Antoine, tu ne vas pas me perdre. Je t'aime, toi. Léon est un ami, quelqu'un qui m'aide à porter ce poids, mais toi, tu es... l'homme que j'aime.

Il la regarda, cherchant la moindre trace de doute dans ses paroles, mais tout ce qu'il vit, c'était de l'amour et de la sincérité. Alors il soupira, pris d'une émotion qu'il peinait à contenir, et l'attira dans ses bras.

— Excuse moi, murmura-t-il doucement. Je ne sais plus ce que je dis.

Elle sourit contre son torse.

Cette nuit-là, alors qu'elle s'endormait dans les bras d'Antoine, Charlie se rendit compte à quel point elle était chanceuse de l'avoir. Leur amour était un refuge dans la tourmente de sa recherche. Elle savait que la route serait longue, mais tant qu'ils seraient ensemble, elle n'avait rien à craindre.


Merci pour la lecture ! Je poste la suite au plus vite !

Alors vous préférez Charlie x Antoine ou Charlie x Léon haha

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