Chapitre 6 p4
— Il n'y a que les alchimistes de quatre chaudrons ou plus qui peuvent espérer former des veines sur leurs pilules, bredouilla ma mère.
— Mon maître m'a dit que leur formation dépendait de la qualité de l'alchimiste et pas de son niveau. Si j'arrive à atteindre les 80% de réussite, je pourrais en voir apparaitre.
— Cela me semble un taux très élevé.
Ma mère ne se trompait pas, pour un endroit comme Fort refuge ce taux était excellent, uniquement envisageable pour le président de la guilde et quelques-uns de ses Anciens. Pourtant dans les domaines supérieurs c'était commun, l'extraordinaire consistait à former des veines et des nuages.
— Ce n'est pas le seul cadeau que je ramène. J'ai une technique de culture pour Xiao Ning, parfaitement adaptée à son essence et supérieure à celle que le clan pourrait lui donner. Si elle pratique diligemment, elle pourrait être Ainé martial lors de son premier test d'essence.
— C'est bien trop d'honneur ! Une technique de culture de haut niveau vaut bien plus que des centaines de ces fioles. Nous n'avons pas les moyens de rembourser une telle dette à ton maître ! s'épouvanta ma mère.
— Inutile de t'en faire. Mon maître ne veut rien d'autre que la tranquillité pour ses études.
— Tout de même ! Cela ne se fait pas, renchérit mon père. Au moins, lui offrir des herbes pour ses préparations.
— Eh bien... À ce sujet...
C'était ce que j'attendais pour mentionner le problème de l'héliobore et de la souraj. Je n'eus donc aucun mal à aborder le sujet, prétextant que mon maître m'avait disputé mon manque de discernement avant de m'expliquer ses effets délétères.
— Par tous les saints, c'est épouvantable !
— Nous allons nous organiser pour faire le tri dans nos plantations progressivement, le reste du clan ne s'en apercevra pas tout de suite. Quant aux autres dont tu nous dit qu'elles ont beaucoup d'utilité, elles ne sont pas très employées, mais très simples à faire pousser. Nous en garderons comme tu le souhaites, me promit mon père
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