Chasse À L'orc

Quand Thorin rejoignit ses frères devant les portes de Dale, il fut surpris en voyant une naine parmi eux.

- Qui est t-elle ? Tu avais parlé de prendre l'informateur avec nous. Demanda Thorin.

- C'est elle, Arvaris, qui a trouvé les orques. Je lui ai dit qu'elle pouvait venir avec nous. Répliqua Thoran.

Alors qu'ils se dirigèrent vers la forêt, Dwalin ne put s'empêcher de lâcher un commentaire sur la présence de la naine. Ils étaient partis à pied et La naine se trouvait devant le frère de Balin.

- Tu n'avais pas dit qu'on devrait jouer les gardiennes d'enfants. Grogna Dwalin. Je ne suis pas une nounou.

- Tu ferais mieux de la fermer au lieu de dire des conneries. Elle va nous aider, que tu le veuilles ou non. Répliqua Thoran.

- Je vous remercie pour votre intervention, Thoran. Dit Arvaris au prince. Mais je crois que je suis capable de me défendre moi-même.

- Vous ne faites même pas le poids contre un orc. Vous n'avez rien à faire ici. Ce n'est pas un endroit pour les femmes.

- Je parie que vous allez continuer en disant qu'une femme doit rester à la maison et s'occuper des enfants. Reprit Arvaris.

- C'est leur rôle. C'est aux hommes de combattre et de mener les guerres. Grommela Dwalin en s'arrêtant brusquement. La naine s'arrêta à son tour suivit du reste du groupe qui observait la dispute. Les femmes doivent obéir aux ordres.

- Très bien. Alors maintenant, vous allez m'écouter. Répliqua la naine. S'il y a bien une chose qui me fait pitié aujourd'hui, c'est de voir un nain avec le QI d'une larve. Et encore, même une larve se rendrait compte de votre imbécilité. Vous vous croyez plus malin mais vous n'êtes même pas foutu de vous rappeler votre propre prénom quand vous avez bu un verre de trop. Et n'oubliez pas une chose, messire Dwalin. Elle se planta devant le nain et finit sa tirade d'une voix ferme. Sans les femmes, vous n'existeriez même pas. Et je n'obéit à personne. Surtout pas à un nain tel que vous.

Dès qu'elle eut fini de parler, elle fonça reprendre la tête de la file, sous le regard énervé de Dwalin. Pendant quelques heures, Arvaris et Thoran avait pris la tête et marchait d'une bonne allure. Derrière venait Frerin qui s'efforçait de tenir la même vitesse. Thorin et Balin discutait de politiques derrière. Seulement, l'aîné n'arrêtait pas de penser qu'il y avait quelque chose entre Thoran et la naine. Nirak et Liko suivaient derrière et Dwalin fermait la marche tout en grognant.

Soudain, Balin constata que le soleil commençait à se coucher.

- Sommes nous encore loin, dame Arvaris ? Demanda Balin à la naine.

- Non. C'est dans une grande clairière à une centaine de mètres ici.

- Il faut mieux allumer des torches. Dit Frerin. Ce n'est pas facile de se battre dans le noir.

- Oui, nous allons fai... Se stoppa Arvaris. Vous entendez ?

Chacun tandis l'oreille pour entendre au mieux.

- Il n'y a aucun bruit. Fit remarquer Thoran. je crois qu'on les a trouvés.

Thorin voulut répondre mais un grognement résonna dans les sous-bois.

- Dos à dos. Ordonna Thorin.

Ils se mirent tous en cercle au milieu d'une petite clairière.

Liko et Nirak alumerent des torches et les passèrent aux autres. À la lumière des flammes, ils distinguerent quatre wargs et leurs cavaliers qui leur tournaient autour. Subitement, ils s'arrêterent et attaquerent les nains.

Avec leur haches, les fils de Fundin faucherent les pattes des wargs et les têtes des orques. Les autres se batterent à l'épée.

Quand il abattit un warg, Thoran se prit une flèche dans l'épaule et lâcha un cri de douleur. L'orc lui fonça dessus dans le but de l'achever mais Arvaris le tua.

- Pas touche à mon nain. Siffla Arvaris.

- Vous avez dit quoi ? Demanda Thoran en se relevant.

- Rien du tout. Répondit vivement la naine en l'aidant à se relever.

- Si vous le dites. Reprit Thoran certain du contraire.

Dès que tous les ennemis furent tués, les nains se rassemblerent pour vérifier les blessures. Frerin avait des entailles légère sur les bras. Arvaris força Thoran à s'asseoir pour lui enlever la flèche.

- À trois, je la tire. Dit Arvaris. Tenez. Dit t-elle en lui tendant un morceau de cuir. Mordez dedans.

- Ça devrait aller. Répondit Thoran.

- Ça va vraiment faire mal. Insista la naine.

En hochant la tête, le loup prit le cuir entre ses dents. Il entendait Arvaris qui commençait à compter. Il croyait qu'à trois, ça allait faire mal. Mais dès qu'elle fut à un, il ressentit la douleur fulgurante de la flèche arrachée. Le cuir étouffa son cri. Il cracha le cuir et tourna la tête vers la naine.

- Vous aviez dit à trois.

- J'ai compter jusqu'à trois. Répliqua Arvaris en souriant. Dans ma tête.

La jeune femme serra un épais morceau de tissus autour de l'épaule après avoir nettoyer la plaie. Thorin ordonna de monter le campement dans une clairière non loin de là. Tous accepterent la proposition et se coucherent autour du feu. Ne sachant pas se coucher correctement avec son épaule, Thoran monta la garde.

Le lendemain, ils repartirent dès le lever du jour. Le trajet eut l'air plus rapide et ce fut avec soulagement qu'ils arrivèrent à la montagne. Avant de se quitter, Arvaris s'adressa au loup.

- N'oubliez pas de faire soigner votre épaule.

- Oui bien sur. Répondit Thoran en se retournant. On pourrait peut être se tutoyer maintenant ? Non ?

- Ça marche. Bonne journée.

Le roi Thror et son fils furent soulagés d'apprendre que tous les nains étaient revenus entiers et que les orques furent tués. Seulement, ils ne s'en occuperent pas plus et Thror retourna à la contemplation de son trésor, ce qui ennuyant profondément sa famille.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top