Les Univers sur lesquels nous écrivons se sont éloignés des Univers d'origines (Celui-là plus que d'autres) : Pas de Spoil, sauf indications contraires (Sauf si vous voulez rejoindre notre communauté ? Spoiler : Ne lisez pas alors !)

Doucement. Petit à petit. Replier doucement ses pattes avant sous son corps. Replier ensuite ses pattes arrière. Rester à l'affût. Du moindre mouvement, mais surtout de chaque bruit. Repérer sa proie. Expirer longuement. Sauter. Retomber sur sa proie. La coincer sous ses pattes. Lui briser la nuque. Inspirer.

Le jeune renard roux se redressa sur ses pattes et s'étira longuement, avant d'attraper doucement le trophée de sa chasse entre ses crocs, et de prendre la route de la tanière.

Arrivant à l'abri, il remarqua rapidement qu'il était seul.

Il se glissa dans le repaire bien trop grand pour son petit corps, et posa le mulot dans un coin. Il n'avait pas encore faim. Alors en attendant le retour des autres, il entreprit sagement de faire sa toilette. Il n'en était pas à sa première chasse. Mais il était incapable de ne pas finir avec le corps couvert de poussière.

Il mettait du cœur à l'ouvrage quand un craquement attira son attention. Il redressa immédiatement la tête et se dirigea lentement vers l'extérieur, les oreilles aux aguets.

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Silencieusement. Avancer lentement, le corps collé au sol. Porter tout son poids sur ses pattes avant. Redresser son arrière-train. Rester à l'affût. De la moindre odeur, mais surtout de chaque mouvement. Repérer sa proie. Expirer longuement. S'élancer. Plaquer sa proie au sol. Planter ses crocs dans la jugulaire. Serrer. Relâcher. Respirer.

Le jeune ocelot doré resta un instant couché sur le sol, cherchant son souffle avant de prendre sa proie dans sa gueule, de se remettre sur ses pattes et de faire son chemin vers la tanière.

En approchant de l'abri, il aperçut l'éclair de fourrure rousse qu'était son partenaire renard.

Il pénétra le repaire encore trop grand pour lui, et posa sa belette au sol, au côté du mulot de son partenaire. La faim n'était pas très importante. Alors, en attendant le retour du dernier d'entre eux, il attrapa le renard roux par la peau du cou, et il s'installa dans un coin, calant le canidé entre ses pattes pour lui faire sa toilette.

Il commençait à s'assoupir quand un frottement attira son attention. À l'aguet, il sortit silencieusement, et chercha la source de son inconfort, attentif.

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Calmement. Lever la tête, humer l'air et le vent. Se lever souplement et remonter le vent. Repérer sa proie. L'approcher doucement, silencieusement. Faire connaître sa présence. La faire fuir. Courir à en perdre haleine. Planter ses griffes dans son arrière-train. Peser de tout son poids. Faire chuter sa proie, et planter ses crocs dans son cou. Serrer. Relâcher. Respirer.

La jeune louve noir attendit un moment que sa proie soit bien morte avant de se redresser. De planter ses crocs dans la graisse de l'animal. Et de le tirer sur son chemin vers sa tanière.

En approchant de l'abri, elle repéra les yeux brillant qui appartenait à son compagnon ocelot.

Elle pénétra alors le repaire, parfaitement adapté pour elle, et lâcha son jeune cerf avec les autres butins. La faim la tiraillait, mais elle attendrait. Elle s'approcha d'abord des deux autres chasseurs pour lécher leurs museaux, et vérifier qu'ils allaient bien.

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Elle grogna, et reçut en réponse un faible miaulement et un glapissement étouffé. D'un commun accord, les trois prédateurs prirent leurs repas, dévorant sans mal les trois proies. Le repas fut suivi d'une toilette minutieuse, puis les trois carnivores s'installèrent pour la nuit.

La louve s'étala la première sur le côté, posant sa lourde tête sur ses pattes antérieurs, et bailla.

L'ocelot se glissa contre elle, s'installant sur le ventre, son museau reposant sur ses pattes avant.

Enfin, le renard grimpa pour s'installer confortablement entre les deux plus grands, s'enfouissant dans leurs fourrures d'hiver.

Les trois paires d'yeux se tournèrent vers l'extérieur. Il neigeait. Mais ils étaient au chaud, et leurs estomacs étaient pleins. Tout irait bien.

Leelanders