Chapitre 28
- Docteur, Commença Avalon aussi blanche qu'un linge. Elle n'avait jamais été forte pour dissimuler son anxiété et son angoisse.
- Que faites vous là infirmières ?
- Nous sommes venues pour...faire-
- Nous sommes venues pour vérifier que l'état du patient était stable, Mentit Askia sans vergogne.
Le docteur la scruta, suspicieux mais celle-ci ne flancha pas et resta de marbre. Elle avait l'habitude de se trouver dans ces situations et c'est pour cela qu'elle se sentait dans son élément.
- Bon très bien, vous pouvez disposer, Conclut la vieil homme.
Les deux jeunes femmes ne se firent pas prier et décampèrent aussi tôt. Avalon quant à elle, avait les jambes en coton et une respiration irrégulière, ça pouvait se voir à des milliers de kilomètres qu'elle avait peur.
- On a vraiment failli se faire choper Kia, S'affola la métisse.
- Du calme Ava, on ne sait pas faites démasquée et je crois que ça vas de plus tu as vu ton frère tu devrais être fière.
- Je sais, je suis désolée Kia mais bon voir Saliim comme ça m'a déchirer le cœur. Mon grand frère a toujours été aussi robuste qu'un soldat et pourtant j'ai l'impression que pour lui c'est peine perdue.
- Ne dis plus jamais ça, d'accord ? Saliim va s'en sortir sans aucune séquelles, sain et sauf. Tu ne dois pas désespérer Avalon, garde la foi c'est le plus important.
- Je vais m'efforcer de le faire.
- Pour l'instant ça me suffit. Tu dois te reposer, tu as eu une journée éprouvante et ce serait bien que tu te repose.
- Je n'ai pas vraiment sommeil.
- C'est non négociable Avalon.
- Pourrais- tu rester ici pour cette nuit ?
- Ok. Je ferais tout pour toi. Tu le mérites. Tu es ma meilleure amie et je ne veux pas qu'il t'arrive malheur.
- Tu dis ça pour mon cancer, Conclut Avalon d'un air détaché.
- Non. Je me fiches de ton cancer, tout ce que je veux c'est retrouver ma meilleure amie pimpante et pétillante. Ne te laisses pas abattre Ava.
La jeune métisse, incapable de retenir ses larmes, éclata en sanglots et prit sa meilleure amie dans ses bras. Askia entoura ses bras autour de sa taille.
- Je t'aime Kia. Tu es la meilleure amie qu'une personne puisse avoir.
- Toi aussi ma Ava, Répondit la jeune femme avec un sourire.
- Je vais survivre Kia ne t'inquiète. Je vais survivre pour te faire chier à mort à longueur de temps pour te consoler et être là pour toi.
- Je n'en ai aucun doutes Avalon, tu es de loin la personne la plus merveilleuse que je connaisse. Si seulement tout le monde pouvait être comme toi, aussi merveilleux et non froid.
- Tu dis ça pour ton prétendu petit ami, l'espagnol. Que se passe-t-il Askia ? Tu peux me le dire je suis ta meilleure pote ?
- Ava tu dois dormir, Insista l'anglaise.
- Ne me prends pour une idiote Askia. Je ne suis pas née de la dernière pluie. Que se passe-t-il avec ton Guérro ?
- Nous ne sommes pas dans la Reina Del Súr Avalon mais dans la vie réelle.
- Avoue qu'il est aussi beau que Guérro.
Askia roula des yeux. Avalon et les télénovelas : Un amour sans limites. Son petit ami devait avoir du souci à se faire.
- Dis moi ce que tu ressens pour lui Askia ? Je suis ta meilleure amie et je te connais.
Askia jeta un regard circulaire à la pièce, faisant mine de réfléchir. Avalon était sa meilleure amie depuis toujours. Elle la connaissait par cœur et c'était réciproque. Devait-elle confier à son amie tout ce qu'elle ressentait ?
- Bon, ne t'inquiète pas Askia j'attendrais jusqu'à ce que tu sois prête à en parler d'accord ? Lui dit sa meilleure amie en lui caressant le bras pour lui donner du réconfort.
- Non...non je vais t'en parler.
- Ok.
- À vrai dire, je ne sais pas exactement ce que je ressens pour lui mais bon je crois que tu avais raison. Je me sens bien lorsque je suis avec lui et j'ai toujours envie de faire tomber son masque. J'aime qu'il me touche et-
- Minute ma biche, tu as couché avec ton Guérro ?
Timidement, la jeune femme hocha de la tête avec honte. Son amie la scruta avec étonnement. Elle ne si était franchement pas attendue.
- Askia je te conseille d'arrêter cette relation clandestine tout de suite !tout cela pourrais te porter préjudice. C'est une chose de faire un pacte mais c'est une autre coucher avec ce type.
- Avalon ce n'est que de l'attirance...physique, rien d'autre Ava.
- Eh bien moi je pense tout le contraire. Cet homme te fait de l'effet et tu le sais arrête de te voiler la face.
- Tu sais quoi Ava. Tu devrais dormir. Tu dois être fatiguée.
- Askia tu ne pourras pas t'échapper éternellement.
- Bonne nuit Avalon, Insista celle-ci. Fait de beaux rêves.
×××
- Maximiliano tu n'aurais vraiment pas du boire autant regarde toi. Tu ressembles à une loque humaine, Aboya Lena.
Le concerné soupira. Sa meilleure amie pouvait vraiment être chiante quand elle le voulait mais à ce moment précis, il n'avait envie de penser à rien. Il avait seulement envie de boire car l'alcool le permettait d'oublier ce qu'il avait vécu. De se sentir libre. A présent que cette vieille folle qu'était Lisa Sternling était revenue, elle allait foutre le bazard à nouveau dans sa vie. Voilà vingt ans qu'il ne l'avait pas revu et pourtant il avait toujours aussi peur d'elle. Il faisait toujours des cauchemars de ce qu'elle lui avait fait vivre. Il se sentait vulnérable et impuissant. Il se sentait faible.
- Léna je n'ai vraiment pas envie que tu joue à la mère parfaite avec moi j'en ai ma claque ! Répliqua ce dernier les nerfs à vif.
- Ce que j'aimerais savoir c'est pourquoi tu a bu autant. Ça ne te ressemble pas Max de plus c'était une réception d'affaires. Qu'aurais-tu fais si monsieur Gaspard Lincoln t'avait vu ainsi. Il aurait rapidement retiré ses investissements de ta compagnie.
- Écoute moi attentivement Léna. Je m'en bas les couilles de monsieur Lincoln et je n'en ai que faire que ce soit une réunion d'affaire ou pas. Je prends mes propres décisions et je suis maître de ma vie. Si j'ai envie de boire je le fais et personne même toi ne peu m'en empêcher.
- C'est parceque cette putain d'Askia est partie que tu bois autant ? Le provoqua Léna.
Il serra les poings. Cela le mettait en rogne lorsque Léna parlait ainsi d'Askia.
- Je t'interdis formellement de parler d'elle de cette façon Léna ! Tu es ma meilleure amie certes mais si tu refais ça je ne réponds plus de rien !
- Relax. Ça vas. Tu n'as pas besoin de t'énerver pour si peu. N'use pas de ton énergie.
- Léna...
- Je vais te raccompagner. Tu m'as l'air incapable de prendre le volant.
- Nan je peux très bien m'en sortir seul Léna. Je suis un adulte majeur et vacciné et de plus j'ai mon permis de conduire.
- Pas la peine d'insister je te raccompagne. Tu es tellement bourré que tu risque de faire un accident mon pauvre.
- Roh pas la peine d'en rajouter Léna je suis assez énervé comme ça.
- Bon c'est décidé je te raccompagne et c'est indiscutable.
- Très bien. Tu as gagné la partie.
- Ok on y va.
Ils embarquèrent ensemble dans le 4×4 de Léna et celle-ci mit le contact.
- Ça fait longtemps qu'on ne s'étaient pas vu, Commença la jeune femme.
- Oui j'en conviens.
- Je suis contente qu'on n'ai pas perdu nos liens forts. Nous étions vraiment les meilleurs amis au monde pas vrai ?
- Oui en effet.
- Pense tu vraiment Qu'Askia soit ton âme sœur ? Demanda la jeune femme.
- Écoute Léna je n'ai vraiment pas envie de parler de ça.
- Est-tu amoureux d'elle ?
- Que crois-tu ?
- Ce n'est pas une réponse valable Max. Tout ce que j'ai besoin de savoir c'est si tu l'aime et c'est tout.
- Oui. C'est ma petite amie il est normal que je l'aime.
- Pourquoi ai-je l'impression que tu me dis des salades ?
- Serais tu devenue détective ?Ce qu'il y a entre Askia et moi est sérieux et je pense que tu devrais te faire a cet idée.
- Tu sais quoi ? Je vais faire comme si je croyais à ce mensonge car tu es bien évidemment incapable de me répondre car t'es soûl.
- Mouais...
- Voudrais-tu que je mette de la musique ?
- Ça ne serais pas de refus.
Cette dernière manipula la radio et mit une vieille chanson de country.
Le Lendemain
- Ça va Ava ? T'as bien dormie ? Dit Askia.
- Comme un nouveau-né et toi ?
- J'ai essayé tant bien que mal de m'adapter au matelas qui m'a été attribué. Faut mentionner que le mot inconfortable ne suffit pas pour qualifier comment il était.
Avalon fit une moue moqueuse.
- Désolée mais merci d'être restée avec moi j'avais vraiment besoin du soutien d'une amie et comme toujours tu as été là pour me soutenir.
- Merci. Tu sais bien que je serais toujours là pour toi. Tu es ma sœur de cœur.
Avalon sourit et dit :
- Je suis tellement touchée.
- J'aimerais bien rester mais bon je dois aller travailler. Tu vas me manquer, Dit-elle en l'étreignant.
- Toi aussi. Reviens vite.
Alors qu' Askia rassemblait ses affaires, le Docteur Black, quinquagénaire qui prenait soin du cancer d'Avalon entra un bloc note et un stéthoscope en main.
Tout souriant, il dit :
- Vous m'avez l'air tout à fait radieuse ce matin mademoiselle Mühammat, Commença-t-il.
- La présence de mon amie m'a été très salvatrice. Je me sens beaucoup mieux.
- J'en conviens. Merci à vous Askia pour cet exploit. Avalon qui ne sourit jamais est rayonnante.
Askia sourit.
- Je vous en prie docteur c'était un plaisir, Répondit la jeune anglaise.
- Je suis venu prendre votre tension et vous parlez a propos de ce donc on a discuter hier, Expliqua le vieil homme.
- Ce n'est pas le moment de parler de ça docteur, Objecta Avalon.
- Si Avalon. Je ne comprends pas pourquoi vous refusez d'avoir recours à la chimiothérapie. C'est votre seule chance de survivre. Je ne comprends pas pourquoi est-ce que vous avez aussi peur de ce traitement ?
Askia ouvrir grand les yeux, abasourdie. Avalon refusait catégoriquement d'avoir recours au traitement qui pouvait lui sauver la vie et elle ne comprenait pas pourquoi. Elle se faisait tellement de souci pour Avalon.
- Comment ? Avalon pourquoi refuses tu de te faire soigner ? C'est ta seule chance et je ne comprends pourquoi tu refuses de te faire soigné.
- Askia c'est mon problème d'accord ?Et surtout c'est ma vie. Si je ne veux pas faire de chimiothérapie et bien je ne le ferais pas. Mêle toi de tes affaires et je mêlerai des miens ! Vocifèra Avalon, les nerfs à vifs.
Askia passa une main dans ses cheveux. Elle n'arrivait pas à comprendre les raisons qui poussaient Avalon à réagir ainsi. Ne voulait-elle pas guérir ? Toute sa famille était inquiète et elle refusait le traitement.
- Sors Askia je ne veux plus te voir, Dit froidement Avalon.
- Mais Avalon je-
- Je viens de te dire de virer ton cul d'ici !
Askia ne répliqua pas et sortit. Elle n'avait vraiment pas besoin d'en rajouter une couche. Ces derniers temps, elle ne savait vraiment plus sur quel pied danser avev Avalon. Lorsqu'elle la soutenait comme une amie et qu'elle l'épaulait, celle-ci la rejetait et refusait de se confier à elle. Alors que tout le monde était inquiet pour elle, elle refusait d'avoir recours à la chimiothérapie. Askia ne comprenait plus rien.
D'abord, elle se disputait avec Max et avait contester ses ordres et faillie à sa promesse et au contrat. Ensuite elle se disputait avec sa meilleure amie. Plus encore, elle avait droits au visage agaçant des deux pestes de services Hailey et Léna. La jeune femme pensait vraiment à changer de planète. Une planète où il n'y aura pas de Léna, de Hailey et encore moins de Maximiliano. Elle avait été profondément blessée par son comportement.
Tout ce temps, elle l'avait penser différemment. Elle avait penser que cet armure qu'il arborait était juste une façade mais en fait elle commençait à croire que l'argent et la richesse étaient plus important. Elle avait peur de découvrir qu'en fait, Max était l'opposé de celui qu'elle pensait qu'il était.
- Combien est-ce que ça vous feras ? Demanda Askia au chauffeur de taxi.
- 20 livres m'dame, Répondit celui-ci avec un accent étrange.
La jeune femme ouvrit son portefeuille et paya la chauffeur qui quitta aussitôt. Avec un profond soupir, elle entra dans son appartement. Elle devait tout de même reconnaître qu'être dans son appartement était réconfortant. Celle-ci se leva et se servit un verre d'eau fraîche. Elle en avait besoin afin de se désaltérer. L'eau guérissait toute les blessures. Askia ouvrit le micro-onde, où était niché son repas de la veille, qu'elle entama sans trop d'appétit.
Là, elle avait seulement besoin de manger, de se débarbouiller et de filer au travail. Certes elle était la patronne mais elle aimait être présente sur le terrain.
Après son repas, la jeune femme fila dans la salle de bain et prit une douche. Elle revêtit une robe rouge cintrée et dénudée au niveau du dos. Ses cheveux quant à eux tombaient librement sur ses épaules. Elle n'avait vraiment pas le temps de se les boucler. Lorsqu'elle ouvrit la porte afin de sortir, une mauvaise surprise l'attendait à l'extérieur. Il s'agissait de Léna, la même expression mielleuse scotchée au visage.
Elle portait une combinaison blanche et moulante agrémentée d'une ceinture pendant couleur or qui mettait en valeur sa morphologie avantageuse et la blondeur de ses cheveux impeccablement bouclés. Askia se sentait comme une chaussette en face d'elle. Elle avait à peine eu le temps de s'occuper de sa crinière. Elle l'avait seulement deux coups de brosse et puis c'était tout tandis que Léna l'avait sans aucun doutes bichonné.
- Tu n'es pas ravie de me voir Askia, Débuta la jeune femme avec un sourire qui lui bouffait la moitié du visage.
- Comment ne le serais-je pas ? Ironisa ma concernée. Nous sommes tout de même les meilleures amies de monde pas vrai ?
- Pas besoin de jouer à la carte d'hypocrisie avec moi chérie. L'hypocrisie c'est mon truc lo entiendes mi amor ( Tu piges mon amour).
Askia soupira et roula des yeux puis dit :
- Écoute Léna. J'ai vraiment beaucoup de travail à mon bureau et je n'ai malheureusement pas le temps pour tes balivernes.
- Relax Sweetheart je suis juste venue te donner des conseils d'amis rien de plus ma belle. Tu devrais faire du yoga. Je te trouve légèrement tendue.
- Vas droit au but Léna. J'ai du travail.
- Comme tu le sais, je n'aime pas macher mes mots. Je suis comme ça tu sais donc je ne vais pas y aller par quatre chemins : Ne t'approches pas de Maximiliano.
Askia éclata de rire. Donc cette folledingue de Léna avait fait tout ce chemin pour la menacer. Elle se rabaissait donc à ce point pour un homme, Pensa-t-elle.
- Une minute babita. Tu es venue jusqu'ici, tu as user du carburant de ta voiture pour me menacer. Tu es pathétique. Mais laisse moi te dire une chose, Max est mon petit ami donc je m'en approche si ça me chante.
- Bon d'accord. J'ai essayé d'employer la manière douce mais bon je t'aurais prévenue. Ciao ma chérie.
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Salut à tous. J'espère que
Ce chapitre vous a plu.
Comment vivez vous le confinement ?
J'espère que vous vous portez bien comme
Tout les membres de votre famille.
Merci.
Bisous.
Farah.
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