Chapitre 26
Lorsqu'ils entrèrent, tout les regards étaient braqués sur eux. Ils étaient au centre de l'attention. C'était leur première apparition publique en tant que couple et en plus de cela, la première fois que le milliardaire se montrait aux bras d'une femme. Il était connu sous le visage d'un Don Juan, coureur de jupons et charmeur alors certes, la presse devait être au aguets. C'était le potin le plus croustillant de l'année. Maximiliano Alvarez était en couple. Quelques secondes plus tard, la soirée repris son cours. Les discussions affluèrent et l'hypocrisie coulait à flot. Tout ce monde de paillettes et de bling bling, Askia le connaissait bien. Les coups bas et tricheries y étaient monnaie courante. Pour les riches, c'était aussi normale que le fait de respirer.
La jeune femme jeta un regard circulaire autour d'elle. C'était comme si les conversations étaient concentrées sur eux. Les jeunes femmes présentes à la réception avaient des envies de lui sauter dessus. C'était certes un peu tiré par les cheveux mais prévisible. Elle devait s'y attendre si elle faisait semblant de sortir avec Maximiliano. Ce dernier qui avait lu le stress dans les yeux de sa compagne, lui serra la main et lui marmonna :
— Ça vas ? Est-ce que tu gères ?
— Je me débrouille, Répondit cette dernière. Mais tout le monde à l'air de nous dévorer du regard. C'est stressant.
— Tu devrais faire abstraction de leur regard. C'est ce que je fais toujours et ça marche.
— Je ne pense vraiment pas qu'il soit possible d'oublier les milliers de paires de yeux qui me fixent.
— T'inquiète ça va aller. Je vais de ce pas te présenter une personne très importante et toi ma belle, tu te contentera de faire bonne impression. Je sais que tu en es capable.
Askia roula des yeux.
— Super ça me rassure nettement, Ajouta- t-elle avec sarcasme.
Ledit couple se rapprocha d'un vieil homme aux cheveux grisonnants habillé en costard cravate. Celui-ci sourit en voyant Maximiliano arriver au bras de la jeune femme.
— Maximiliano Alvarez, c'est toujours un plaisir de vous avoir parmi nous et encore plus au bras de cette jolie jeune femme, Dit-il avec un sourire.
— C'est toujours un plaisir de vous voir monsieur Gaspard Lincoln.
— Moi de même jeune homme. Alors qui est cette nymphe aux yeux bleus qui vous accompagne ?
— Askia Campbell, Se présenta la jeune femme.
— Enchanté de vous rencontrer ma chère je me nomme Gaspard Lincoln, je suis un des investisseurs dans la compagnie de monsieur Alvarez ici présent.
— Ravie de faire votre connaissance, vous m'avez l'air d'être un homme fort intelligent et sage.
— Roh, sottises. Vous me flattez bien trop mademoiselle.
Maximiliano saisit deux flûtes de Champagne sur le plateau d'un serveur et en donna un à la jeune femme.
— Merci.
Elle se hissa ensuite sur la pointe de pieds pour l'embrasser en guise de remerciement. Maximiliano lui avait prié de se comporter comme une femme amoureuse mais cela ne l'empêchait pas de prendre plaisir à ce baiser.
— Content de voir que vous avez enfin réussi a vous poser cher monsieur Alvarez.
— Il semblerait que j'ai trouvé la perle rare monsieur Lincoln, Répondit l'espagnol en regardant Askia droit dans les yeux.
Askia savait sans aucun doutes que tout ceci faisait parti du jeu mais les paroles qui sortaient de la bouche de son amant avaient l'air si vrai. Si réels qu'ils accentuait les battements de son cœur. Qu'est ce qui m'arrive ? Se demanda Askia. Avalon commençait-t-elle a avoir raison ? Avait-elle des sentiments pour le milliardaire ? Mais même si elle en avait, Askia savait pertinemment qu'il ne pourrait jamais ressentir la même chose. C'était un Don Juan, et une jeune femme ordinaire comme elle ne pouvait rien y changer.
— Votre nom m'est familier, Commença Gaspard. Êtes vous la digne héritière de Matthew Campbell mademoiselle ?
— Oui en effet monsieur Lincoln, Matthew Campbell est bien mon père.
— Nous avons fait affaire il y a quelques années de cela. C'est un homme intelligent. C'était un honneur de travailler avec lui.
— Merci monsieur Lincoln, je le lui dirais sans fautes.
— Pas de monsieur Lincoln entre nous mademoiselle, vous pouvez m'appeler Gaspard.
— Maxinou ! Cria une voix féminine.
Maximiliano se retourna et esquissa un moue surprise en voyant sa sœur, les cheveux blonds au vent en train de courir pour se jeter dans ses bras. Ce dernier l'enlaça avec tendresse, sa sœur l'avait manquée. Pas tout ses gri-gris et consorts. Ses parents apparurent aussitôt. Il les embrassa tendrement.
— Comment va-tu mon fils ? Demanda sa mère.
— Je vais bien maman. Désolé de ne pas être venu vous voir pendant tout ce temps. J'avais beaucoup de boulot avec la compagnie. Mais je sais bien que ça ne justifie rien.
— Ne t'inquiète pas mon chéri ce n'est pas bien grave.
— Comment se porte ta compagnie mon grand ? S'enquit son père.
— Bien papa. Les affaires sont très florissantes.
Son père lui répondit avec un sourire.
— A ce que je vois mon cher frère tu as encore emmené ta trainée, Pesta Hailey Alvarez a l'égard de Askia.
Askia ,alarmée répondit :
— Je crois que tu me confonds avec toi ma petite.
Hailey, horrifiée, ne répliqua pas. Askia salua les parents du milliardaire qui l'accueillit à bras ouverts.
— Contente de te revoir Askia, Dit Sofia Alvarez, la mère de Max.
— Moi aussi madame Sofia.
— Alors comme te portes tu ma belle ? Continua le père de Max.
— Bien monsieur Alvarez. Je me portes pour le mieux.
— J'en suis ravi.
Max et Askia s'éloignent en direction du bar ou ils se servirent deux verres de Whisky.
— On dirais que ta sœur ne me fais pas de cadeau, Dit Askia.
— Ne te préoccupe de Hailey. Disons qu'elle ne sais pas macher ses mots. Je suis certain qu'elle t'adores.
— C'est ça et moi je suis la reine d'Angleterre.
— Bon, Accepta Max. Entre vous ce n'est pas l'amour fou mais bon...
— Tu n'as pas d'arguments. Hailey ne m'aime pas et c'est tout. Tu ne pas la forcer à m'aimer.
— Elle ne te porte pas dans son cœur mais ça ne veux pas dire qu'elle ne t'aime pas.
Maximiliano éclata de rire.
— Bon arrêtons de parler de Hailey. C'était quoi ce baiser fougueux lorsqu'on discutais avec Gaspard Lincoln ?
Askia le regarda avec étonnement.
— Comment ça quoi ? Tu m'as dit de jouer le jeux et c'est exactement ce que j'ai fais. Que croyais tu ?
Ce dernier la fixa d'un air narquois et rapprocha son visage de celui de la jeune femme :
— Dis-moi la vérité ma mignonne. Tu as fait juste ça pour notre pacte ou tu le désirais tout simplement ?
— Qu'est-ce que tu crois ?...je...je fais simplement ce que tu m'as demander de faire.
— Et si là tout de suite je n'ai pas envie de faire la comédie, Renchérit celui-ci sensuellement et caressant ses lèvres d'un doigt.
Le corps de la jeune femme était semblable à ce moment là à un grand brasier. Sentir les doigts de son amant effleuré aussi sensuellement ses lèvres, l'excitait. Le milliardaire rapprocha ses lèvres de celles de cette dernière. Lentement, ses lèvres emboitèrent à la perfection celles d'Askia.
— J'ai bien envie de te faire tout sortes de chose en ce moment. Je te désires de toutes mes forces Askia Campbell, jusqu'à la dernière de mes cellules, Murmura-t-il au creux de son cou.
— Je déranges ? Interrogea une voix mesquine.
Askia se retourna et soupira en voyant la blondinette qui lui faisait face. Ça n'était autre que la personne qu'elle n'avait pas envie de voir : Léna.
— Je suis désolé les tourtereaux, je venais juste faire un coucou à Max.
— Léna...qu'est ce que tu fais là ? S'enquit le concerné en haussant l'arcade sourcilière.
— Gaspard Lincoln veut investir dans ma compagnie donc, il m'a invité. Je suppose qu'il est aussi investisseur dans ton entreprise. Non ?
Maximiliano opina.
— Askia, Renchérit la jeune blonde avec hypocrisie. Comment va-tu ma belle ? Je suis vraiment enchantée de te voir ? Est-ce que tu accompagne Max ?
— Pour répondre à ta question je vais bien et oui j'accompagne Max, Répliqua Askia, indignée par tant d'hypocrisie.
— Je suis désolée je ne le savais pas que Max amenait ses maîtresses dans des réceptions aussi importantes pardonne mon ignorance, Marmonna mesquinement la jeune femme.
Askia bouillonnait littéralement de l'intérieur.
— Askia n'est pas ma maîtresse Léna mais bien ma petite amie et je te prie de mesurer tes parole. Nous sommes en face de gens importants, Répliqua Maximiliano.
— Je te prie de m'excuser Maximiliano, tu sais comment je suis ? Toujours à parler sans réfléchir. Je n'ai pas l'habitude de macher mes mots.
— Écoute, ma pauvre chérie, Dit la jeune brune, irritée. Je ne vais pas te répondre et tu sais pourquoi ? Parce que je ne vais pas me rabaisser à ton niveau. Je ne pense pas pouvoir user de ma salive pour parler avec une ordure comme toi, ma pauvre. En fait tu me fais vraiment pitié.
Léna ne parvenait plus a contenir sa rage. Elle rêvait de pouvoir prendre l'anglaise pas les cheveux et lui plonger la tête dans la cuvette des toilettes. Elle allait lentement mais sûrement et ce dont elle était certaine c'est qu'elle allait vite éradiquer le parasite qu'était Askia Campbell. Aussi sur qu'elle s'appelait Léna.
×××
— Père, S'étrangla Askia qui était à présent sans voix. En voulant se reprendre un verre de Whisky, alors que celui qui était censé être son copain batifolait avec cette blonde démoniaque, elle avait trouvé son père en pleine discussion avec des anciens partenaires d'affaires.
— Askia, que faites vous là mon enfant ? L'interrogea le vieil homme.
— Et je vous retourne la question père. Que faites vous ici ? Le docteur ne vous a-t-il pas conseillé un repos absolu afin de reprendre des forces ? Répondit la jeune femme d'un ton rempli de reproches.
Elle ne savait pas d'où lui venait son courage pour parler ainsi à son père. Sûrement, l'épisode de garce de Léna l'avait vraiment énervée pour qu'elle ose hausser le ton sur le grand Matthew Campbell.
— Dois-je vous rappeller qui je suis Askia ? Je suis votre père. Matthew Campbell. Je vous prie de ne pas inverser rôles.
— Père...mais votre santé-
— Si j'ai envie de sortir Roberta, je le peux. Et même si j'ai envie de sortir de chez moi en sous vêtements, j'en ai parfaitement le droit. Je ne laisserai pas une quelconque personne, ma fille de surcroît me dicter mon comportement ! Suis-je assez clair !
— Oui père, Argréa la jeune femme, timidement.
Elle qui était une femme de feu. Une femme qui se battait pour soutenir ses convictions ne savait pas pourquoi elle tombait toujours dss nues lorsqu'elle croisait le regard perçant de son père. Était-il un dieu ? Pourquoi ne parvenait-elle pas à lui dire ce qu'elle pensait sans craintes ?
— Maintenant que vous êtes retomber sur vos pattes Roberta, que se passe t-il ? Que faites vous ici ?
— Je suis ici pour accompagner...
— Monsieur Campbell, L'intérrompit une voix qui était celle de Max. Quel plaisir de vous rencontrer.
— Qui est cet homme Askia ? S'enquit Matthew en s'adressant à sa fille.
— Je me nomme Maximiliano Alvarez. Je suis propriétaire d'une chaîne multinationale de construction Alvarez...et j'accompagne votre fille ?
Matthew se frotta pensivement le menton.
— Les constructions Alvarez...j'en ai déjà entendu parler.
— C'est une entreprise reconnue et réputée. La meilleure de ce pays et une des meilleures au monde, L'expliqua le milliardaire.
— C'est très bien mais puis-je savoir pourquoi diable accompagner vous ma fille ?
— C'est mon copain papa. Maximiliano et moi sortions ensemble.
— Vous savez que je déteste le mot papa Askia. Appelle moi père c'est beaucoup plus convenable pour une fille de votre milieu, Ordonna-t-il à la jeune femme avec sévérité.
— Oui Père, Marmonna Askia en maintenant sa tête baissée.
Jamais au grand jamais ne devez vous me regarder dans les yeux Askia ou sinon je vous ferais payer...
Jamais au grand jamais ne devez vous me regarder dans les yeux Askia ou sinon je vous le ferais payer...
— Depuis quand fréquenter vous ma fille jeune homme ?
— Depuis environ trois mois monsieur, Répondit le jeune homme sans stress.
— Trois mois ! C'est ahurissant ! Jamais Roberta ne m'as parler d'un petit ami.
— Nous avons préféré prendre notre temps avant que Askia ne me présente a vous monsieur.
— Ah. Est-ce vrai Roberta ?
— Oui père, Dit celle-ci en hochant de la tête.
— Très bien.
Le téléphone de Askia vibra dans sa pochette. C'était sa meilleure amie. Avalon.
— Veuillez m'excuser quelques minutes je dois prendre cet appel.
Elle s'éloigna des deux hommes et décrocha.
— Salut Ava. Que se passe-t-il ?
— Askia c'est horrible, sanglota le jeune femme.
— Qu'il y a-t-il Ava ? Est- ce qu'il y a quelque chose qui ne vas pas ?
— On a retrouver Saliim Askia.
Le cœur de Askia fit un bon. Saliim. Elle ne l'avait pas revue depuis un bail.
— Mais tu devrais être heureuse ma belle. Si mes souvenirs sont bon tu voulais le retrouver parce que tu étais inquiète pour lui. Pourquoi est-ce que tu pleures ?
— Tu ne comprends pas Kia. Tu ne comprends pas.
— Alors explique moi Ava parce que pour être honnête je n'ai aucune idée de pourquoi tu pleures ? Dis-moi ce qui ne vas pas Avalon ?
— C'est Saliim. Mon frère.
— Qu'est-ce qu'il a Saliim ? Il va bien, pas vrai ?
— ....
— Avalon réponds-moi.
—....
— Ava bon sang est-ce que Saliim se portes bien ?
— Non Askia. Il ne se porte pas bien Askia. Il ne se portes pas bien. Saliim a eu un accident de la circulation parce qu'il avait trop bu.
— QUOI !!!
— Avalon dis-moi que ce n'est pas vrai !! Dis moi que c'est une blagues !! Ava !!
— Malheureusement non Askia. Le numéro qu'il a composé avant son accident c'est le tien...
×××
Salut mes chéris.
Comme promis me revoilà avec un tout
Nouveau chapitre.
J'espère que ça vous a plu. En ce moment, j'ai beaucoup d'inspiration
Et je pense pouvoir bien avancer dans le grand mechant
Loup pendant le confinement.
Sinon j'ai publier les infos sur ma future histoire
Après le grand méchant loup, " STONE : Les Fragments Du Passé "
N'hésitez pas à y jeter un coup d'oeil.
Bisous.
Farah.
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