Chapitre 25









Askia se regarda dans la glace, éberluée. Elle ne s'était jamais senti plus nue que ce jour là dans une lingerie. Elle avait l'impression d'être une pute dans ces bas.  Même plus qu'une pute, une salope. Le fin bout de dentelle couvrait à peine ses fesses et sa poitrine. On aurait dit que c'était un appel au viol. Elle n'arrivait même pas a croire qu'elle allait être ainsi vêtue devant ce salopard de Maximiliano. C'était vraiment un con de première catégorie, ce maudit espagnol, songea-t-elle, rageuse.

- Ma belle t'a fini ? S'impatientait Maximiliano.

- Ta gueule Max ! Pesta la jeune femme.

- Je sais j'ai une gueule d'ange.

- Rêve toujours espèce de salopard !

- Tu sors ou quoi ?

Askia prit son courage à deux mains et sortit de la cabine d'essayage en gardant les yeux fermés. Le milliardaire, la scruta indéfiniment sans s'en lasser. Sa troisième jambe menaçait déjà de sortir de son pantalon. Askia était si attirante dans cette lingerie. C'était un caraco de couleur rouge qui lui donnait un air de déesse. Celui-ci épousait à la perfection ses hanches ainsi que ses fesses rebondies et compressait sa poitrine opulente.

- Wouah je suis pratiquement sans voix, ma belle tu est tout bonnement sexy.

- Tu pourrais arrêter de me fixer.

- Comment s'empêcher de fixer une aussi belle créature que toi ma mignonne ?

- Attends qu'on sorte de cette boutique Maximiliano Alvarez je promets de te buter !

- De préférence dans un lit si tu préfère.

- T'es vraiment un gros porc.

- C'est tout ce qui fait mon charme.

- De quel charme parle tu j'vois absolument rien.

- Ha ha ha très drôle, aurait tu l'obligeance d'essayer la prochaine tenue.

- Très bien, << boss >> je me dépêche.

La jeune anglaise rentra dans la cabine et opta pour un ensemble de sous-vêtements avec une jarretière, beaucoup moins sexy que le premier choix mais tout aussi trashy.

                                                                  ×××

- Qu'est ce qui passe ? Pourquoi à tu l'air inquiète Eleanor ?

- Eh bien ce qui se passe c'est que Askia m'a vu. Lorsque je suis aller voir Franc elle m'a vu. J'étais dans les couloirs de l'hôpital et elle m'a vu par inadvertance. J'aimerais vraiment savoir ce qu'elle faisait là.

- Eleanor, soupira Elise. Pourquoi te punis-tu ainsi ? Tu as une fille magnifique qui t'aime et qui surtout veux te rencontrer pourquoi refuses-tu catégoriquement de te montrer ?

- Tu crois que c'est faciles pour moi elise ! De voir ma fille et de ne pas pouvoir l'enlacer !

- Sœurette...

- Chaque jour et chaque secondes je pense à Askia mais je ne peux pas laisser cet imbécil de Matthew Campbell s'en tirer après toutes les atrocités qu'il à commis contre ma famille !

- Ta vengeance te détruit à petit feu ma belle.

- Je suis détruite de l'intérieur Elise. Il m'a privé de ma fille, de mon héritage ! Jamais je ne pourrais lui pardonner ! Tu m'as entendue Jamais !

- Pourquoi est-ce que tu te force de souffrir Eleanor ? Ta fille a besoin de toi. Elle a besoin de sa mère. Ne te préoccupe tu pas de son bonheur ?

Eleanor alluma une cigarette à l'aide d'un briquet. Une rage la dévorait de l'intérieur. Une rage qu'elle ne pouvait contrôler. Une rage qui l'incendiait les poumons. Rien ne pouvait l'empêcher de se venger. Certes, Askia était sa fille mais elle ne pouvait pas être une bonne mère si elle devait conserver toutes cette rage. Elle en était persuadée.

- Tout ce que je fais Elise, c'est pour ma fille. Je pense à elle quoi que je fais. Ce que je sais c'est que ça lui ferais un mal de chien d'apprendre quel salaud pervers était son père. Il a détruit mes rêves, ma vie. Il a brisé mon coeur en mille morceaux. Il m'a profondément détruit. Et toute cette haine me brûle de l'intérieur.

- Que t'apportera cette vengeance ? Elle te détruira.

- Je m'en contrefiche ! Rugit cette dernière. La seule qui importe c'est ma fille. Askia est le moteur qui guide mes actions. C'est la seule qui compte à mes yeux. Matthew Campbell doit souffrir. Tu ne sais pas ce que je donnerais pour le voir mort.

- Alors va voir Askia, explique lui que tu es sa mère et les raisons qui te poussent  à agir ainsi. Elle comprendrai.

- Tu te trompes Elise. Comment pourrait-t-elle comprendre que je veuille faire du mal à son père. Elle me haïrai.

- Askia ne te hait pas mais pense que tu t'es enfuie avec ton amant.

- Qui lui a raconté ces sottises et comment sais tu tout ça. Réponds-moi Elise !!

Celle-ci déglutit. Si elle disait à sa sœur que Askia était venu lui rendre visite elle ne lui ferais sans doute plus confiance. Elle avait omis de lui en parler.

- Elle est venue me voir un jour.

La mère d'Askia se leva, alarmée.

- Comment peux-tu agir avec autant d'inconscience Elise ?! Imagine que ce jour là j'étais venue et que ma fille m'avait vu, as-tu seulement penser au conséquences de tes actes ?!!!

- Eleanor, je voulais t'en parler mais je-

- Mais tu quoi ? Si Askia disais à cet idiot de Matthew qu'elle t'avait rencontrée, il me trouverait sûrement. Comment as-tu pu me cacher cela ?!

- Tu peux me croire Eleanor, jamais je n'aurais penser que ça aurais pu gâcher tout tes plans. Je n'en savais absolument rien.

- Est-ce qu'elle a dit que je m'étais enfuie avec mon amant ?

- Elle m'a seulement demander si c'était vrai. Ton ex-mari lui a bourré le crâne de sottises. Il a du dire à ta fille que tu n'étais qu'une salope qui l'avait abandonnée et avait fui avec un homme.

Elle jeta sa cigarette à terre et l'écrasa avec son pied chaussé d'une talon aiguille. Elle n'arrivait pas à croire que sa fille puisse penser sa d'elle. Sa mère.

- L'idiot. Je te jure Elise que je vais le buter ça je te le promets.

- Tout ne se règle pas par la violence Eleanor.

- Et que veux-tu que je fasse Elise ! S'énerva cette dernière. Il m'a éloigné de mon enfant. Je n'ai pas eu le temps de voir Askia grandir. De la voir faire ses premiers pas. De la serrer dans mes bras quand elle en avait besoin. Comment veux-tu que j'ai de la compassion pour lui ? Je vais donner à cet homme tout ce qu'il mérite.

- Tu devrais te calmer ma sœur.

- Me calmer ne fais plus parti de mon vocabulaire. La compassion non plus. J'ai juste envie d'arracher la tête de Matthew ! Toi Élise, tu dois déménager d'ici. Je suis sûre et certaine que Askia va revenir. Même si je ne l'ai pas vu grandir je suis sa mère et je la connais.

- Très bien donne moi une semaine le temps de rassembler mes affaires et je-

- Une semaine c'est beaucoup trop. Je veux que demain toutes tes affaires soient prêtes et que tu n'emporte que le nécessaire. Désormais tu vas vivre avec moi.

- Mais-

- Pas de mais Elise c'est une question de vie ou de mort.

- Très bien. Comment est-ce que Franc se porte ?

- Il se remet doucement et bientôt, il sera prêt à exécuter sa partie du plan.

Eleanor décapsula une bière qu'elle bu cul sec. De la rage et de la haine brillaient dans son regard meurtri.

                                                          ×××

Matthew regardait les photos de Eleanor Northwest, la mère de Askia. Qu'il avait aimé cette femme. Il avait aimé plus que tout au monde et avec une passion qu'il ne lui avait été possible de ressentir pour aucun autre membre de la gente féminine. Elle était une femme sûre d'elle et forte. Il se rappelait à quel point il avait succombé à son charme quand il l'avait vu pour la première fois.

Auparavant, il n'était pas aussi riche qu'il l'était à présent. Il avait commencé  en temps que garde du corps du père d'Eleanor. Il était pauvre et rêvait d'une vie meilleure loin de la crasse. Ce jour là, Eleanor fille aînée d'un puissant homme d'affaires était de retour au bercail après de multiples années passées à Rome. Il a aussitôt succombé à ses courbes voluptueuses. Son regard de biche envoûtant et ses yeux aussi bleus qu'on pouvait s'y noyer.

C'était une jeune femme fort charismatique dotée d'un courage et d'une grâce sans faille. N'importe quel homme aurait succombé à cette tentation ultime. Eleanor était tout simplement la femme idéale.

Ils avaient commencés à se fréquenter en cachette. Il était tombé amoureux d'elle. C'était la première fois qu'il aimait avec autant de passion. D'habitude les femmes n'étaient que des jouets pour lui. Elles n'étaient rien que des pions mais avec Eleanor tout était différent. Il recommençait à croire en l'amour. Elle s'était donnée à lui au clair de la lune. Il avait enfin pu la découvrir entièrement. Il l'avait rendu femme pour la première fois.

Peu de temps après, il avait voulu l'épouser. Contre toute attente, sa famille l'avait accepté à bras ouverts. Son père les avait donné sa bénédiction. À ses yeux rien ne comptait plus que le bonheur de ses enfants. Et puis ils se sont mariés. Le père d'Eleanor est mort et lui a légué sa société Maritime. Elle a donc hérité d'une immense fortune. Puis ils ont découvert avec bonheur qu'elle était enceinte.

C'était le bonheur. Il l'avait aimé encore plus lorsqu'il avait découvert qu'elle portait en elle le fruit de leur amour. Et puis un mois après la naissance de Askia, il avait découvert qu'il la trompait et a commencé à porter en lui une haine profonde envers elle.

- Qu'est- ce que je dois faire exactement Maximiliano ? Comment suis-je censée me comporter ? S'affola Askia.

- La seule chose que tu as à faire c'est de te tenir a mon bras et te comporter comme une femme amoureuse. Tu dois me faire les yeux doux, les sourires envoûtants, les œillades bref tout le nécessaire pour que les gens tombent dans le panneau.

- Pour résumer, je dois me comporter comme une gourde ? Demanda la jeune femme avec sarcasme.

- Bien sûr que non Askia, une femme amoureuse n'est point une gourde.

- Bah, tu me demande de me comporter comme si j'étais un accessoir de chasse. Comme une marionnette que tu contrôlais.

- Je n'ai pas dis ça.

- Mais c'est ce à quoi tu fais allusion.

- Tu es vraiment une petite casse-pied Askia.

- Ah vraiment, Réplique cette dernière en croisant les bras autour de sa poitrine.

Vêtue d'une robe sirène moulante et décolletée, Askia ressemblait vraiment à une déesse. Le bleu de sa tenue, mettait en valeur la couleur de ses cheveux qui avaient été rassemblés en un chignon bas. Maximiliano quant à lui avait mit un simple smoking signé Giorgio Armani. Ses cheveux avaient été retenues par de la laque.

- Bon pouvons nous entrer Mademoiselle Roberta ou voulez vous qu'on soit en retard à cause de vos caprices.

- Ce ne sont pas des caprices. Je ne suis pas une fillette.

- Mais à mon plus grand regret, vous vois comporter comme tel.

- Vous m'insupporter monsieur Alvarez.

- J'en suis sincèrement navré mais je dois avouer qu'on ne peux pas plaire à tout le monde. Pouvons nous entrer ou nous allons rester là à bavarder ?

- Ok. Entrons.

Elle arrangea l'ourlet de sa robe et ils entrèrent dans la salle leur cœurs battants à tout rompre.

**********

Salut tout le monde.
J'espère que vous allez bien et que vous
Reussisez a gérer le confinement.

Pour ma part, apart Netflix, les chocolats et
MTV, je n'ai pas grand chose à faire.

J'espère vraiment que vous et vos proches
Vous portez bien et je tiens à
Vous rappelez que si vous vous
Sentez seul, je suis là.

Vous pouvez venir me parler en message privée
Je ne mords pas ( MDR ) et si
Vous souhaitez savoir une chose
Sur le grand mechant loup et
Son chaperon rouge,

Les commentaires sont fait pour ça.
Les critiques bonnes ou mauvaises
Sont également les bienvenus.

Bisous.
Farah.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top