Chapitre 24
Askia savait pertinemment qu'au premier instant ou elle allait déballer son baratin sur sa relation sincère avec le milliardaire, sur sa pseudo histoire d'amour avec lui et tout ce qui était dans le lot, sa meilleure amie allait la démasquer instantanément. Avalon la connaissait bien trop. Elles avaient passer la majeur partie de leur enfance fourrées ensemble à parler des garçons et en se racontant des ragots et sur ce fait, Avalon connaissait tout de sa vie et de ses émotions. Il était impossible qu'on lui mente car en plus d'être perspicace, entêtée et incroyablement futée, elle était comme une sœur à ses yeux. Si elle mentait, Avalon le savait et vice versa.
La jeune femme se racla la gorge et s'entendit demander :
- Pourquoi veux tu savoir si je suis amoureuse de lui ?
- Que crois tu mademoiselle Campbell ? S'enquit Avalon. Je suis ta meilleure amie et je te connais par-cœur je dis bien par-cœur et tu as une peur bleue des engagements. Tu n'as jamais pu sortir avec un mec pour plus d'une semaine parce que tu ne recherchais que des histoires d'une nuit, des plans culs et j'en passe alors tu ne va pas me faire croire que du jour au lendemain tu me sortes un mec de je ne sais ou en me baratinant que tu en es amoureuse. Pense-tu sérieusement que je peux croire ces balivernes, Dit-elle en haussant l'arcade sourcilière.
Askia remua la soupe brulante de son amie à l'aide d'une cuillère. ça l'aidait à se déstresser et à reprendre du poil de la bête. Le détective qui lui servait d'amie avait déjà résolue le mystère meme sans l'avoir écouter et ça la foutait les jetons.
- Ava...Max est différents des autres hommes et c'est pour cela que j'en suis amoureuse. Je sais que je n'ai pas eu beaucoup de chance en amour ces dernières années mais je peux t'assurer que je l'aime et je ne-
- Minute papillon, L'interrompit son amie. Je suis sure et certaine que tu me mens parce que de un tu m'as appeler Ava et en principe tu le fais quand tu veux me mentir, de deux tu te triture les doigts nerveusement ce que tu fais à chaque fois que tu es anxieuse et de trois tu évite mon regard comme si tu avait peur de me parler en me fixant dans les yeux, Expliqua Avalon.
Le cœur de la jeune anglaise se mit à battre la chamade. Elle ne savait point mentir à sa meilleure amie et bien entendue cette dernière l'avait percer à jour avec brio. A présent, elle ne savait plus quoi raconter afin de la convaincre.
- Très bien mademoiselle Muhammat vous m'avez bien eu.
- Je me doutais bien que tu étais entrain de me raconter des salades et que toute cette histoire de grand amour avait été inventé de toute pièce par tes soins, maintenant est-tu prete a me raconter la vérité et rien que la vérité ?
Après une seconde d'hésitation, Askia répondit :
- Tu as gagner.
- Je gagne toujours, Répliqua Avalon.
Askia inspira brièvement et se mit à tout déballer. Elle raconta sa rencontre avec le milliardaire, leur rendez-vous professionnel au bistrot latin, sa proposition indécente, leur relation quelque peu malsaine, leur rapprochement et tout le reste.
- Putain Kia mais t'es folle ou quoi ? Ce mec est carrément un psychopathe.
- Avalon je sais parfaitement ce que tu pense; Tu crois que je suis une idiote qui se laisse manipuler mais je t'assure que j'y ai a gagner.
- Et qu'est ce que tu feras si les sentiments s'ajoutent à l'équation, si tu finis par tomber amoureuse de lui que feras tu ?
Askia soupira. Avalon avait tellement raison. Que ferais-t-elle si elle tombait amoureuse de lui parce qu'elle était certaine qu'il ne la laissait pas indifférente. A chaque fois qu'il était dans les environs elle se sentait étrangement nerveuse et bizarre pourtant elle était sure que ça n'était pas de l'amour.
- Askia je te connais, dit Avalon quand tu le vois tes yeux brillent je ne t'ai jamais vu ainsi.
- Avalon c'est juste un arrangement qui nous seras bénéfique à tout les deux, il à besoin d'une petite amie pour effacer cet image de bad boy que la presse à de lui et moi j'ai besoin d'un investissement pour sauver ma compagnie nous avons besoin l'un de l'autre pour une bonne raison et rien de plus je te promets.
- Et moi je crois que tu te mens à toi meme ma belle.
- Avalon tu pourrais arrêter d'être aussi sceptique...tu sais quoi je vais me faire un café.
- Ok ma belle comme tu voudras mais rappelle toi que tu ne pourras pas fuir la réalité éternellement, tu sais pertinemment que j'ai raison et je te dis ça parce que je tiens à toi, tout ceci n'est pas nette. Et si cet homme n'était pas celui que tu croyais ?
- Bon je...je vais me faire un cappuccino bien serré et je reviens rapidement.
- Ok, prend tout ton temps.
Askia sortit de la chambre d'hôpital l'esprit chiffonné, les conseils d'Avalon et son avis sur l'accord de Maximiliano et elle lui tourmentait l'esprit. Sa raison lui soufflait qu'Avalon avait plus que raison tandis que son cœur lui disait tout le contraire. Maximiliano n'était pas comme les gens le pensaient :cruel et sans cœur. Avec elle il était complètement différent. A ses côtés, il faisait tomber son masque pesant.
Lorsqu'elle émergea de ses songes, elle constata qu'elle était déjà arrivée à la cafétéria. Elle commanda un café bien serré et patienta tandis qu'on lui faisait son café.
- Askia.
La voix rauque de Max la fit sursauter. Il tenait une tasse de thé entre les mains.
- Qu'est ce que tu as commander ? Demanda celui-ci.
- Oh, juste un café noir sans sucre.
Il s'assit à ses côtés.
- Tu as déjà finie avec Avalon ?
- Non je suis juste venue chercher quelque chose de chaud à boire, j'avais vraiment la gorge sèche.
Il esquissa un de ces rictus qui la faisait tant craquer.
- J'ai une nouvelle pour toi.
- Laquelle ?
- Nous sommes invités tout les deux ce soir à un gala de bienfaisance organisé par la compagnie.
- Ah, si je comprends bien nous allons devoir prétendre que nous sommes un couple à part entière sans éveiller les soupçons de qui que ce soit.
- En effet, tu as tout compris, nous devons agir comme si nous étions un couple modèle et amoureux devant la société toute entière. Tu devras te conduire comme si tu étais éperdument amoureuse de moi et moi de même afin de faire bonne impression.
- Alors bon Qu'est ce que je vais me mettre ?
- Nous allons faire un peu de shopping pour te dénicher une robe digne de toi et je te promets Askia que nous allons nous en sortir.
- Je l'espère.
- J'espère que tu n'as pas oublier nôtre accord.
- Biensur que non Maximiliano que crois tu ? Répliqua Askia irritée.
- Mademoiselle votre café.
On lui attribua son café qu'elle paya sans plus attendre. Elle sortit de la cafétéria accompagnée du milliardaire.
- Askia ne le prends pas mal je voulais juste m'assurer que tout était clair.
- Ok Max j'ai compris !
- Pourquoi te comporte tu ainsi alors ?
Elle s'apprêtait à répondre lorsqu'un visage attira son attention. La photo. La femme sur la photo. Sa mère se tenait là quelques mètres d'elles. Elle frotta ses yeux et lorsqu'elle les ouvrit, sa mère avait disparu. Était-ce une hallucination ou la réalité ? Pourtant elle était sure et certaine de l'avoir vu, elle n'avait pas rêvé. Elle avait vu Eleanor Northwest, la femme sur la photo, sa mère il y avait quelques secondes de cela c'était elle.
- Qu'est ce qui se passe Askia, t'es aussi blanche qu'un linge ? S'inquiétant Max.
- Ma mère Max je l'ai vu.
Avant que Max n'est le temps de répliquer Askia accourut à la recherche de sa mère. Elle vit un femme avec les mêmes vêtements que sa mère se tenir de dos.
- Maman, Dit Askia.
La femme se retourna. Ce n'était pas sa mère. C'était une autre femme qui paraissait interloquée.
- Désolée madame, je suis vraiment navrée...
La femme se contenta de se retourner en grognant. Askia encore sonnée, n'entendit pas Max arriver.
- Askia mais qu'est-ce qu'il t'a prit de courir comme cela comme une folle dans tout l'hôpital, je pensais que tu étais devenue cinglée en courant comme cela comme cela.
- Ce n'est rien Max.
- Comment ça rien tu viens de me dire que tu avais vu ta mère, celle qui t'as abandonné si mes souvenirs sont bon.
- Max, j'ai fait une erreur peut-être que c'était une hallucination.
- Tu es sûre que tu l'as effectivement vu.
- Non...Oui en fait je ne suis vraiment certaine de rien. Tu sais quoi, je vais dire au revoir a Avalon pour qu'on puisse se consacrer à trouver ma robe.
- Comme tu voudras Askia mais si il y a quoi que ce soit et bien dit le moi.
Elle lui gratifia d'un maigre sourire.
- Attends moi dehors, je fais vite.
- Ça marche.
Askia courut jusqu'à la chambre d'Avalon.
- Pourquoi as-tu mis autant de temps pour chercher un café ?
- Je t'expliquerais plus tard mais je dois partir, c'est urgent, j'ai une tonne de chose à faire.
- Très bien.
Askia prit son sac à main à la hâte.
- Au fait tu as des nouvelles de Saliim ? S'enquit Avalon.
- Pardon ?
- En fait depuis quelques temps les parents ont essayer de le contacter mais sans succès, il a comme...disparu de la circulation.
- Comment ça ? Et pourquoi est ce que tu me le demandes ?
- Eh...bien tu es son amie, je croyais tu savais ou il pourrais être.
- Désolée tu te trompe je n'en ai aucune idée, ça fait longtemps que je n'ai pas de ses nouvelles.
- Ah Ok, désolée de t'avoir déranger.
- T'inquiète, Ciao.
×××
- Enfin mademoiselle daigne montrer le bout de son nez, Dit le milliardaire sarcastiquement.
- Ha ha ha très drôle.
Ils montèrent en voiture et il mit le contact.
- Où est-ce que tu m'amènes ?
- Tu verras ma belle. Tu verras.
Ils se gardèrent devant une boutique du nom Red & Ice qui s'avérait être une boutique de lingerie fine.
- Qu'est ce qui te prends Max, tu peux me dire ce qu'on fait ici ?
- C'est simple ma belle, tu vas choisir les sous-vêtements que tu vas mettre en dessous de ta robe.
- Tu es vraiment si tu pense que je vais essayer des lingeries en ta présence.
- Sans vouloir me vanter Askia, il n'y a aucun endroit de ton corps que je n'ai point explorer.
- T'es vraiment un salopard.
- Un séduisant salopard qui te fait craquer.
- Tu te donne trop d'importance monsieur Alvarez.
- Je ne dis que la sainte vérité.
- C'est ça rêve toujours.
Ils pénétrèrent dans la grande boutique où était exposé divers sous-vêtements certains plus vulgaires que d'autres.
- Madame et monsieur bienvenu à Red & Ice la boutique la plus réputée pour la lingerie de bonne qualité, Prenez place, les accueillit la vendeuse.
Ils s'assirent sur les fauteuils en velours rouge.
- Je sur et certain que vous devez me connaitre, Maximiliano Alvarez.
- Oui monsieur qui ne vous connais pas dans cette ville, Dit la vendeuse, complètement conquise.
- Très bien, j'aimerais que vous me proposer des lingeries de qualité et surtout...sexy. J'aimerais quelque chose d'attirant.
- Bien sûr monsieur, je vous ramène ça tout de suite.
La vendeuse s'absenta.
- Tu étais vraiment obligée de la draguer pour obtenir ce que tu voulais.
- Oh, il y en a une qui est jalouse à ce que vois ?
- Tu es vraiment un frimeur, de qui est ce je serais jalouse ? De cette fille sans aucun intérêt ? Plutôt mourir.
- Et moi je crois bien que lorsque tu me vois avec une autre tu as l'impression de
suffoquer.
- Un pauvre humain qui se prend pour Dieu, ou vas le monde ? Dit la jeune femme sarcastique.
- Mademoiselle Roberta Campbell vous êtes vraiment un cas apart.
- Ah Oui.
- Évidemment.
- Et bien moi je crois bien que tu es entrain de me confondre avec toi.
- Nuance.
- T'as dit quoi ?
- J'ai dit << Nuance >>.
- Espèce de...
- Beau gosse.
- Dans tes rêves.
×××
Bonjour à tous. J'espère que vous allez bien. Je tiens à m'excuser de ne pas avoir publier pour un long moment. Je promets que tout les dimanches vous aurez droit à de nouveau chapitres.
Farah.
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