Chapitre 22







- Tu es certain que ces foutus journalistes ne nous ont pas suivis ? Demanda Askia sceptique.

- Je t'assure que non Askia, je fait face a ce genre de situation tout les jours et je suis persuadé qu'on les as semer, La rassura Maximiliano.

- Je l'espère car je déteste être le centre de l'attention et encore moins la proie d'une meute de journalistes affamés.

- Tu ne cessera jamais de m'impressioner Roberta Campbell.

- Eh ben c'est tant mieux, je détesterais être prévisible d'une quelconque manière.

Il rit et lui tendit sa main avec courtoisie. Askia s'empara de celle-ci avant de descendre de la voiture noire. Le milliardaire la conduisit à l'intérieur et l'aida à ôter son manteau qu'il accrocha sur le porte-manteau.

- La déco n'as pas beaucoup changé, Constata la jeune femme en scrutant les horizons.

En effet, les murs étaient exactement les mêmes que la dernière fois qu'elle y était venue. Elle qui croyait qu'avec tout l'argent qu'il gagnait le milliardaire refaisait sa décoration tout les mois était surprise.

- Oui, à vrai dire je suis pas un grand fan de changement, je suis plutôt du genre à m'attacher aux choses telle qu'elle sont, Expliqua-t-il tandis qu'Askia prit place sur le divan.

- Tu es plutôt du genre vieille école alors ?

- On peu dire ça comme ça. Champagne ? L'interrogea ce dernier.

- Volontiers.

- Très bien mais je vais m'assurer que tu n'en abuse pas, L'avertit le jeune homme.

- T'es vraiment con, Ricana l'anglaise.

- C'est ça qui fait mon charme mi hermosa.

Elle roula des yeux alors que le jeune homme remplit deux flûtes de champagne à moitié provenant d'une carafe en cristal. L'espagnol servit sa belle et s'installa avec elle sur le canapé beige. Là, ils étaient tout au chaud, et cela procurait à Askia un sentiment de bien-être qu'elle n'avait jamais ressentie, même avec son père.

Elle se sentait protégée et courageuse dans les bras de son amant. Comme-ci rien ni personne ne pouvait l'imposer quoi que ce soit.
Elle ne voulait pas ressentir ce genre de chose mais cela était plus fort qu'elle, ce sentiment s'imposait en elle. Ce sentiment nouveau qu'elle ne pouvait décrypter.

Était-ce l'amour ? Non elle ne pouvait pas ressentir autre chose que du désir pour Maximiliano Alvarez. Tout autre chose serait impensable et inapproprié. Elle devait rester impassible et forte afin de lutter contre ces émotions néfaste.

- À quoi est-ce que tu pense ? S'enquit-il.

Mince, il m'a grillé, Pensa le jeune femme. Elle avait l'impression que simplement en le regardant, il pouvait lire en elle comme un livre ouvert.

- Oh...à rien, juste à ce que serait ma vie si je n'étais pas Askia Campbell, Mentit-elle.

- C'est simple, tu n'aurais pas rencontrer le beau gosse que je suis, Se vanta la milliardaire.

- T'es vraiment con, si je ne t'avais pas rencontrer, ma vie aurait toujours été comme elle était.

- Disons que je suis ici pour pimenter ta vie, sans moi elle serait probablement d'un ennuie mortelle.

- Détrompe toi espèce de vantard, elle aurait été bien meilleure sans toi.

- En est tu sure ? Et alors qui te ferais jouir comme je le fais ?

- Désolé de te décevoir mais t'es pas le seul mec sur terre mon pauvre.

- En tout cas le seul qui peut supporter tes gamineries et tes piques incessantes.

- Mouais...c'est ça.

Ses lèvres s'étirèrent en un maigre sourire alors qu'il agrippa une mèche de cheveux qu'il entrelaça entre ses doigts. Il aimait tant la douceur de sa chevelure. Douce et sombre, un peu comme Askia.

- Et si nous apprenions à mieux nous connaître ? Proposa le milliardaire.

- Que veux tu dire par là ? S'étonna la brune.

- Racontons nous nos vies respectifs tout en prenant des shots, qu'en dit tu ?

- Ça me vas, Apprehenda cette dernière.

- Parfait, je vais chercher la tequila, en attendant toi ma belle tu vas rester sagement assise sur ce divan, d'accord ?

- Je ne suis pas un enfant monsieur Alvarez et je peux très bien rester aussi sage qu'une image.

- J'en doute. Mais bon attends moi.

Il grimpa les escaliers hâtivement en laissant la jeune femme livrée à elle-même. Askia porta la flûte de champagne à ses lèvres, lorsque realisa que celle-ci était vide. La jeune femme se leva du divan et se dirigea vers le bar où était rangée la carafe de champagne.

Soudain, cette dernière percuta une personne et tomba à la renverse. Lorsque qu'elle leva la tête non sans se masser les tempes, son regard croisa les prunelles foudroyantes d'une jeune bombasse blonde qui vraisemblablement n'était point Hailey Alvarez.

- Je suis vraiment désolée, S'excusa la brunette. J'aurai dû regarder en marchant.

- Et j'espère bien que tu es désolée, Fulmina la jeune blonde. Il n'y a que des idiotes dans ton genre qui marche sans regarder devant eux.

- Pas besoin de te comporter comme une salope ! Se défendit Askia.

- Pitié...regarde toi dans un miroir et tu dis que c'est moi la salope, en plus d'être sotte t'es stupide ma pauvre. Tu dois une des domestiques non ?

Maximiliano sortit de nulle pars et débita :

- Ma belle j'ai trouvé la bouteille de te...tequila.

Ses prunelles vagabondèrent entre Askia et Lena avec incompréhension et confusion.

- Tu peux me dire qui est cette idiote maladroite Max ? S'enquit Lena en pointant la brunette du doigt.

- Lena calme-toi, ma petite-amie n'est pas une idiote.

- Ta quoi ?! S'étonna la blondinette.

Le milliardaire se posta devant Askia et dit :

- Je te présente Askia Campbell...ma petite-amie.

Lena ouvrit grandement la mâchoire tandis qu'Askia jubilait de l'intérieur. Il était temps qu'on fasse taire cette giraffe, Songea-t-elle.

- Je...suis vraiment désolée Askia...je...je ne savais pas, S'étrangla Lena avec honte.

- Ça n'était pas une raison pour la calomnier ainsi Lena ! La réprimanda Maximiliano.

- Je-

- Pas besoin de t'excuser, Dit Askia. C'est déjà oublier...Lena. C'est comme ça que tu t'appelles ?

- Oui, Répondit Lena avec un regard mauvais à l'égard de la jeune femme.

- Enchantée je suis-

- Askia, La coupa la blonde. Oui j'ai entendue.

- Bon les filles plus que vous êtes devenues les meilleurs amies du monde et que vous avez réglé tout vos soucis, pouvons nous boire tranquillement ? Demanda le jeune homme, las.

Les deux jeunes femmes lévèrent des yeux tout en soupirant et Lena dit :

- Ok, bah moi j'y vais.

Elle sortit en claquant la porte alors que Maximiliano et Askia se fixèrent interloquée. Ils prirent place sur le divan, sans pour autant meubler le silence de glace entre eux.

- Alors qui est cette Lena ? Tu peux me le dire.

- Ne sois pas jalouse ma belle, je vois déjà tes yeux qui me lance des éclairs mais laisse moi te dire que Lena est ma meilleure amie et une amie d'enfance qui vivait à Melbourne.

- Si elle vit à « Melbourne » comme tu le dit si bien monsieur le don juan, comment se fait-il qu'elle se retrouve ici, dans ta maison ? Tu es entrain de te foutre de ma gueule ?

- Je préfère que l'on prenne quelques coups avant de continuer cette conversation parce qu'on a tout deux besoin de se détendre.

Il servit deux verres de tequila puis la jeune femme s'empara d'un qu'elle ingurgita cul sec. Le milliardaire fit de même et ils se resservirent.

- Maintenant tu ne pourras plus te défiler, dit moi pourquoi est ce qu'elle était ici ? Insista Askia.

- À chaque question, un shot ma beauté et si tu veux que je réponde à une de tes questions tu dois boire un verre, ça marche ?

- Très bien.

Elle but un autre verre de tequila d'une traite et ordonna :

- Réponds à ma question maintenant.

- Eh bien...elle va vivre avec moi pour quelques temps.

- Quoi ?! S'étrangla la jeune femme. Comment est-ce que ça se fait ? Pourquoi ne pouvait-elle pas louer une chambre d'hôtel comme toute personne normale ?

- On avait dit une question à la fois ma mignonne et tu connais les règles et en plus c'est à mon tour de te poser une question.

Il prit une gorgée de tekila et l'interrogea :

- À quel age à tu commencer à avoir des sentiments pour Saliim ?

- Sérieusement...?

- Tu connais les règles tu dois répondre à ma question.

- Bon...à l'âge de onze ans.

Le milliardaire déglutit en serrant les poings. Il n'arrivait pas à croire qu'Askia avait été amoureuse de cet idiot qui ne ressemblait à rien. Elle devait être une gamine bien naive à l'époque pour être tombée sous le charme de cet imbécile, Songea celui-ci, piqué à vif.

- Comment peux tu être tombée amoureuse de ce...mec ? Il est si ...ordinaire ?

- Je croyais qu'on avait droit qu'a une seule question à la fois monsieur Alvarez ? Demanda Askia, hilare.

- Eh bien on va faire une petite exception. J'aimerais savoir ce que tu lui trouvait quand vous étiez gosses ? Ce qui t'a attirée chez lui, Fit-il en la scrutant.

La jeune femme prit un instant de réflexion. Elle ne s'était jamais demande ce qui l'avait autrefois plus en Saliim et n'en avait donc aucune idée. Jusqu'ici, elle n'y avait jamais pensé. Toujours, elle mettait sur le compte de l'enfance et la naïveté qui la constituait lorsqu'elle était gamine. Sans doute était-ce qu'il était attirant, dévoué et courtisé par un nombre incalculable de demoiselles mais la vérité était qu'elle ne savait pourquoi elle s'était épris de sa personne.

- Euh...il était très séduisant et faisait craqué toutes les minettes dans le quartier dans lequel il vivait avec sa famille. Il était dévoué, adorable, énervant, un peu protecteur et il adorait me taquiner a tout bout de champs. Il était aussi drôle et maladroit et le fait est que quand on est gamines, on ne reve que de prince et il pouvait jouer le rôle de ce prince. Lorsque j'avais quatorze ans et qu'il en avait seize, je me souviens de comment je m'introduisais dans l'ancienne chambre de ma mère qui restait tout le temps fermer à clef pour me faire jolie afin qu'il me remarque. Je sais c'est un peu stupide mais bon, au fil du temps je me suis rendue compte que ce n'était qu'un amour de jeunesse et de toute les façons, quoi que je faisais, il ne me remarquait jamais. Pour lui je n'étais qu'une amie débile de sa soeur, ou pire sa soeur de cœur, L'expliqua la jeune anglaise.

- Qu'est ce qu'il a de si spécial que je n'ai pas ce « Saliim » ? S'enquit le jeune homme, un peu jaloux de tout mes efforts que Askia avait fait pour être avec lui.

Askia éclata de rire bruyamment. Il n'imaginait tout de même pas qu'après toutes ces années qui s'étaient écoulées qu'elle ressentait quelque chose pour le frère de sa meilleure amie ? Était-il jaloux ?

- Ne sois pas stupide Max, je ne suis plus cette adolescente qui était raide dingue amoureuse du frère de sa meilleure amie, je suis une adulte majeure et vaccinée qui n'a plus aucun sentiment, mise à part l'amitié à son égard. Serais-tu jaloux par hasard ?

Ce dernier prit un air suffisant et hautain et déclara :

- Pas le moins du monde.

- Tu mens.

- Comment voudrais tu que je me sente menacé par ce genre de mec ?

- Là, tu l'es clairement.

- Pas du tout, je suis simplement surpris mais surtout choqué que tu sois tombée amoureuse de Sa...lui.

- Avoue-le, Insista la brune.

- Ce n'est pas vrai.

- Bon fait ce que tu veux mon cher, de toute les façons, je sais que c'est la pure et simple vérité.

- N'importe quoi.

Askia leva les yeux en l'air et dit :

- Et si on changeait de sujet, veux-tu ?

- Je n'attendais que ça.

Elle toussota et demanda :

- Pourquoi est-ce que Lena est si importante pour toi ?

Il se frotta le menton frénétiquement et pensa.

- Bah, Lena est mon amie d'enfance avec qui je partageait tout mes tracas lorsque nous étions enfants. Elle a toujours été là pour moi et je voulais l'aidé en retour en l'hébergeant.

Askia prit un gorgée de tequila et continua.

- Pourquoi est-elle aussi importante à tes yeux ?

- Elle m'a aidée à me relever lorsque je n'étais qu'une loque humaine, et c'est aussi grâce que je suis devenu sociable. Je n'étais qu'un gamin détruit avant qui se mutilait et dont le voeu le plus cher était de mourir. Lena à réussi à me redonner gout à la vie et à été mon soutien pendant cette dure épreuve. Mais après sa famille s'est installée à Melbourne et je ne l'ai plus revu...enfin jusqu'a aujourd'hui.

Askia déglutit et fixa le jeune homme, éberluée. Avec son attitude aussi froide que cinglante jamais n'aurais t-elle imaginer que Lena soit aussi importante à ses yeux. Ses prunelles étaient larmoyantes lorsqu'il parlait d'elle, ce qui rendait la jeune anglaise plus ou moins jalouse. Elle n'arrivait pas à concevoir que la petite peste prétentieuse qu'elle avait bousculée par mégarde quelques minutes plutôt était une replique de la vierge Marie. Ce qui la mettait le plus en rogne était qu'il avait partager beaucoup de belles choses ensemble, vu la manière dont il parlait d'elles. À croire que Maximiliano n'avait que des louanges à son égard.

- Elle à l'air très importante pour toi, Maugréa-t-elle, énervée.

- Oui. C'est une personne formidable qui aime aider les autres et qui m'a énormément aider à m'en sortir. Elle m'a prouver que la vie n'est pas toujours noir ou blanc et qu'il faut toujours rester positif et persévérant. C'est une personne exceptionnelle que j'admire grandement et en qui j'ai beaucoup d'estime ce qui est peu commun chez moi. Pour faire court, c'est ma meilleure amie et ça a été ma confidente.

- Difficile de croire que la pimbêche qui m'as rabaissé en m'insultant ouvertement soit la personne que tu est entrain de décrire, Répliqua la jeune femme en prenant un shot.

- Tu peux me croire, elle l'est et bien plus. C'est juste qu'elle est difficile à comprendre et a décerner mais quand tu la connaîtra mieux, tu te rend compte qu'en fait c'est une personne forte et merveilleuse.

- Mouais.

- Dis moi toi, ne serais tu pas un peu jalouse de Lena ?

- Tu veux dire comme tu es jaloux de Saliim.

- Je ne suis pas jalouse de ce snob.

- Tout comme je ne suis pas jalouse de l'espèce de sorcière qui te sers de meilleure amie, Pesta cette dernière.

- Comme si ton petit musulman à la noix était mieux.

- Même pas vrai.

- Tu sais que j'ai raison ma belle. Et si on faisait des pancakes ?

- Ok.

Quelque part à Amsterdam

- Alors comme ça elle sais que je suis passer par une boulangerie ? Demanda une femme au longs cheveux bruns en bataille.

- Oui et elle est décidée à te retrouver Éleanor, Ajouta Nestor.

- Et tu dois l'en empecher Nestor, c'est pour cela que je te paie, Cingla la dame.

Éleanor sirota son verre d'alcool et prit une taffe de nicotine.

- Elle se rapproche de plus en plus de la vérité que dois je faire ?

- Je l'ignore Nestor mais trouve une solution car si elle me retrouve , tout ce pourquoi j'ai travaille pendant des années vas s'éffondrer comme un vulgaire chateau de carte.

- Mais c'est votre fille madame !

- Askia n'est pas encore prête à savoir Nestor alors fait ton travail et brouille les pistes.

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Salut tout le monde ! J'espère que vous allez bien et que le chapitre ci-dessus vous a plu.

Bisous.
Farah.

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