Chapitre 21
- Je t'en prie Saliim, revient ! S'écria Askia hors d'haleine en suivant le jeune homme jusque sa voiture.
Saliim, les traits déformés par la colère et la jalousie fit volte-face et regarda la jeune femme les prunelles teintées de tristesse. Il l'aimait tellement et pourtant il ne pouvait s'empêcher de la hair pour avoir couché avec son crétin de petit-ami alors qu'elle avait promie de réfléchir à sa proposition. La voir ainsi vêtu avec la chemise de se dernier qui avait pu goûté à son corps alors que lui qui l'aimait plus que tout l'avait détruit, physiquement et mentalement.
Il se sentait comme un imbécile. Un impuissant. Un larbin devant ce coureur de jupons qui semblait vouloir jouer avec Askia alors que lui était amoureux d'elle. Elle s'était offerte à lui sans vergogne sans le moindre brin de culpabilité alors qu'il fantasmait sur elle jour et nuit. Alors qu'il souffrait jour et nuit en silence de voir le dit « couple parfait » dans la totalité des journaux peoples. Ce crétin avait profité du corps qu'il vénerait. Du corps de la femme qu'il désirait du plus profond de ses entrailles.
- Comment veux-tu que je réagisse Askia alors que tu es entrain de bafoué l'amour que je ressens pour toi ! Commença-t-il. Je t'aime mais tu persiste à croire le contraire et t'envoie en l'air avec ce crétin, tu te moque de moi en le laissant te tripoter. Qu'est-ce que tu espérait que je ressente en te voyant ainsi vêtu devant lui ? Comment peux tu t'envoyer en l'air avec ce crétin alors que je t'ai avouer ce que je ressentais à ton égard ?
- Je suis désolée de ne pas être la femme parfaite Saliim mais je l'aime et je ne peux me passer de lui, Saliim que veux-tu que je fasse ? Refouler mes sentiments.
- Tu n'as même pas eu la décence de me prévenir que tu avais pris ta décision et tu m'as laissé t'attendre. Tu m'as laisser t'espérer alors que tu avais déjà choisie cet espèce...d'idiot ! Fulmina le jeune homme.
- J'ai essayé mais je ne ressens rien pour toi Saliim. Je me suis éfforcé de penser à toi en prenant chacune de mes décisions mais il faut que tu comprennes que je ne ressens rien pour toi. Je suis désolé de ne pas t'aimer.
Saliim inspira et baissa le regard. Il ne pouvait plus regarder la meilleure amie de sa sœur dans les yeux. C'était beaucoup trop difficile. À chaque fois que ses yeux croisait son visage magnifique et ses boucles anglaises, il ne pouvait s'empêcher de l'associer à Maximiliano Alvarez entrain de l'embrasser.
- J'ai toujours été un playboy Askia et pourtant je voulais changé pour toi, je voulais être quelqu'un de nouveau parceque tu n'as pas idée à quel point je t'aime. Je t'aime comme jamais ton « homme » ne pourrais le faire. Je t'aime comme un fou et je rêve de toi chaque nuit avec l'espoir que je pourrais t'avoir un jour mais je ne supporte pas de te voir en sa compagnie. C'est la goutte d'eau qui à fait déborder le vase, je dois prendre du recul, L'expliqua celui-ci le visage crispé.
- C'est bientôt noël Saliim et je refuse que tu ne le passe pas avec ta famille pour moi. Je t'aime mais pas comme tu l'imagine mais plutôt comme un ami.
- J'ai bien peur que cela ne me suffise pas. Je refuse de me contenter de ça c'est pour ça que...que je préfère m'en aller pour réfléchir à tout ça.
- Je t'en conjure Saliim tu es mon ami depuis ma tendre enfance, je ne veux pas renoncer a toi pour ce petit mal-entendu.
- Mes sentiments sont loin d'être des mal-entendus loin de là, je suis certain d'être amoureux de toi même si tu es persuadée que ça n'es qu'une confusion.
- Je t'en supplie ne t'en vas pas, Supplia la jeune anglaise.
- Tu n'as pas besoin de moi Askia, par contre Avalon à besoin de toi. Elle traverse une mauvaise passe et à besoin de la chaleur et la compréhension de sa meilleure amie. Tu es la seule qui la comprends plus que tout et je pense que c'est toi qui pourra lui redonner confiance en elle même si maman persiste à croire le contraire.
- Ta mère est toujours en colère ? S'enquit tristement la jeune femme.
- Elle n'as jamais été en colère Askia juste...bléssée. Elle te faisait confiance et n'en revenait pas que tu lui ai cacher une telle chose.
- Et ton père, Ladji est-il remonté contre moi ? Continua cette dernière.
- Non, simplement déçu, il essaye de faire entendre raison à maman qui refuse de te laisser voir Avalon mais je crois que tu es un élément essentiel de sa guérison.
- Merci d'être venu me voir pour m'informer de l'état d'Avalon, Saliim je t'en suis infiniment reconnaissante.
- Je ne l'ai pas fait pour toi mais pour ma soeur, ne mélange pas tout , Fit Saliim durement tout en restant impassible.
- Ça m'est égale. Merci tout de même.
- Je dois y aller Askia.
- Je t'en supplie ne pars pas, Avalon, ta mère et ton père ont besoin de toi.
- N'insiste pas Askia.
Sur ces dernières paroles, le musulman se précipita d'entrer dans l'habitacle de sa voiture et de mettre le contact. Le cœur de la jeune femme saignait. Elle ignorait pourquoi mais une infime partie d'elle voulait croire Saliim, voulait croire que Maximiliano était un salaud sans vergogne qui n'avait d'intérêts que de sauter les femmes et de les jeté lorsque qu'elles étaient obsolètes à ses yeux. Mais l'autre partie d'elle par contre refusait d'y croire. Maximiliano était un homme sensible qui avait des sentiments douloureux enfouie en sa personne même si il refusait de les dévoiler.
Le milliardaire n'était pas comme tout le monde le pensait : narcissique, impassible, rustre, coureur de jupons et elle en passait, il était bien plus que ça à ses yeux même si des fois elle n'arrivait point à le cerner.
Le coeur lourd et l'esprit vagabondant dans les airs, Askia entra dans son appartement et dû faire face au regard inquisiteur de Maximiliano qui la scrutait inlassablement. Un silence de mort meublait la pièce. Il sirotait une tasse de thé fumante tandis que son attention se porta sur une chaise sur laquelle elle s'assit avant de respirer un grand coup. Les deux jeunes gens se défièrent littéralement du regard mais personne n'osait briser ce silence de glace.
- Qui était cet homme ? Commença-t-il le regard perçant.
- Le frère de ma meilleure amie, Répondit la jeune femme. Askia savait qu'il n'aurait jamais put s'abstenir de poser cette question.
- Wouah ! Il ressemblait plus à un homme indéniablement jaloux que simplement le frère de ton amie, Répliqua ce dernier avec une pointe d'euphorie.
Il lui tendit une tasse de thé et prit place sur la chaise en face d'elle.
- T'es vraiment con, Maugréa la jeune anglaise. C'est juste un ami très cher à mon coeur et point finale.
- Tellement cher qu'il rêve d'être dans ton lit, Continua-t-il. Il n'y avait qu'a voir l'air ahuri qu'il à adopter en nous voyant tous les deux et je ne te parle même pas de son regard, si ses yeux avaient été des fusils, je t'assure qu'il m'aurait tué et enterré depuis longtemps je te le garantie ! Rit-il.
- Disons qu'il m'a avouer ses sentiments que malheureusement je ne les partage pas. Askia coinça une mèche brune derrière sa lobe.
- Tu aime les hommes romantiques et gnangnan Askia ? S'enquit celui-ci.
- Disons que j'ai des critères bien précis, Renchérit la jeune anglaise.
- Sur une échelle de un à dix j'imagine avoir au moins 9/10 parmis les critères de ton homme parfait, Se vanta ce dernier.
Elle le toisa et l'attribua une tape sur l'épaule tout en riant. Cet idiot doublé d'un vantard arrivait toujours à la faire rire même si elle se sentait hyper déprimée.
- Disons que tu as plutôt un 3/10, j'aime pas les frimeurs, Répliqua-t-elle.
- Voulez-vous briser mon petit coeur tout fragile mademoiselle Campbell, Fit-il en adoptant une moue triste. De plus je ne suis pas un frimeur ! Objecta le milliardaire.
- Détrompe toi t'es qu'un frimeur et même bien pire pour ton information !
- Tu sais que tu vas devoir t'excuser pour avoir heurter ma sensibilité et mon orgueil.
- Laisse moi rire ! Même pas dans tes rêves les plus fous !
- Tu crois ça ?
- Bien évidemment.
Il se jeta sur elle et se mit à la chatouiller sur le ventre. Celle-ci éclata et se laissa aller instantanément. Elle détestait être chatouiller.
- Retire ce que tu as dis.
- H...hors de question !
- Répète après moi : Maximiliano tu n'es pas un frimeur.
- Sans façon !
Il persista son acte alors que ses doigts s'attardèrent partout sur le corps de la jeune femme qui visiblement n'en pouvais plus. Tenant compte de sa respiration saccadée et ses éclats de rires extrêmement bruyants, Askia allait bientôt rendre l'âme.
- J...je...je t'en supplia arrête, Bougeonna l'anglaise tout en riant.
- Seulement si tu avoue que je ne suis pas un frimeur.
- Parce que tu ne l'es pas peut être ? Le provoqua Askia.
- Sinon je n'arrête pas.
- Très.... bien : Maximiliano n'es p...pas un fri...meur mais par pitié lâche moi, Supplia-t-elle.
Il la lâcha et la jeune femme put enfin respirer et profiter de l'oxygène. Les amants se relèverent et Askia se dirigea jusqu'à sa chambre avant d'être stopper par lui.
- Quel est le nom de ton ami ?
- Avalon.
- Pourquoi est ce que son frère et venu te voir sois disant pour t'informer qu'elle n'allait pas bien ?
- Tu semble curieux mais je vais te répondre, mon amie est atteint d'un cancer...enfin elle en as les symptômes.
- Je suis désolé pour elle, Fit-il avec compassion. Nous ferions mieux de nous asseoir.
Ils s'assirent dans le divan l'un a côté de l'autre. Askia manqua de s'evanouir. Il était si proche qu'elle pouvait sentir sa respiration se loger dans le creux de son cou.
- Pour faire court, je n'ai pas été une bonne amie.
- Pourquoi pense tu cela ?
Les yeux de la jeune femme s'humidifièrent sur le coup. Tout ses souvenirs grimpaient en flèche et la rendait irrémédiablement nostalgique.
- Askia je te promets qu'avec moi tu peut parler en toute confiance, la rassura-t-il. Je ne suis qu'un être humain, je ne suis pas parfait.
- C'est ma faute si elle est allongée sur ce lit d'hôpital. Elle m'a dit qu'elle ne se sentait pas au top de sa forme et m'a demandé de la couvrir. Elle ne voulait pas que sa famille soit au courant et pourtant au lieu d'écouter ma raison qui me disait d'en faire part à sa famille, j'ai ecouter mon coeur et je lui es fait confiance. Main...maintenant elle est sur un lit d'hôpital et sa famille m'a formellement interdit de l'approcher.
Askia cala sa tête contre l'épaule du milliardaire et laissa aller sa frustration au travers de ses larmes. Il caressa ses cheveux et susurra au creux de sa lobe :
- Ce n'est pas de ta faute Askia. Tu voulais qu'elle aille mieux et c'est pour ça que tu ne l'a pas trahie à sa famille. Elle avait pris sa décision et toi en tant qu'amie tu te devais de la suivre.
- Et si j'avais prit la mauvaise décision.
- Tout être humain commets des erreurs et à mon humble avis; pas si humble que ça, tu dois rendre visite à ton amie car elle à besoin de toi.
- Pourquoi n'es tu pas devenu philosophe ? Se moqua Askia.
- Les philosophes sont des personnes castré. Il répondit avec un sourire en coin.
Askia roula des yeux et répliqua :
- Et toi t'en es pas un peut être ?
- Sans façons !
- Ouais c'est ça, Argumenta la jeune femme hilare. Et...au fait merci d'être venu et de m'avoir remontée le moral car je te jure que cette journée était catastrophique.
- Tu étais entrain de noyer ton chagrin dans l'alcool, qu'est ce qui s'était passé ?
- Eh bien...je recherche ma mère.
- Ta mère ? S'enquit-il ebahie. Comment ? Pourquoi ?
- Comme je te l'avais raconter une fois, ma mère nous à abandonner mon père et moi quand je n'étais qu'un nourrisson avec son amant. Du moins c'est la version de mon père. Depuis près de quatre ans, j'ai mis un détective sur le coup qui a découvert que ma mère est présentement ici, à Amsterdam.
- Askia c'est de la folie ! Amsterdam est une ville immense, tu n'arriva jamais à la retrouvé.
- Récemment j'ai trouver un carnet contenant des numéros dans les bureau de mon père. Le nom d'une femme m'as intriguée car elle avait le même nom de jeune fille de ma mère : Northwester. Je suis remonté jusqu'à elle grâce à son numéro et elle à réussi a le mettre la puce a l'oreille. Elle convaincu que ma mère n'as jamais eu d'amants après son mariage avec mon père, L'expliqua-t-elle.
- Askia je pense que tu devrais t'abstenir de jouer avec le feu.
- Mais tu ne comprends Max, je suis si près du but ! Insista la jeune anglaise.
- Et moi je te dit que si ta mère ne veux pas que tu l'a retrouve c'est qu'il y a surement une raison valable.
- Mais Maximiliano c'est ma mère je te signale !
- Je n'en doute pas une seconde mais-
- Si tu ne m'aide pas, je me débrouillerais.
- Askia...
- Je t'assure que je suis sérieuse.
- Très bien, je t'aiderais.
- Merci. Je dois me doucher pour aller au boulot.
- Pas aujourd'hui ma petite Askia, tu te douche et tu enfile ta plus belle robe car je t'invite à diner.
- Tu crois vraiment que je vais chambouler la garde-robe pour toi ?
- Tu devrais.
Cette dernière piaffa et entra dans sa salle de bain.
*
Lorsque les deux jeunes gens franchirent le seuil du restaurant, une meute de journalistes de rua sur eux munis en guise d'arme de leurs caméras et micros. Askia déglutit puis tressaillit : elle détestait être le centre de l'attention. Maximiliano par contre n'avait aucun mal à esquisser de faux sourires devant les médias.
- Est-ce vrai que vous êtes en couple ? L'interrogea une journaliste qui se débattait parmi la foule.
- Allez-vous vous marier ? Continua un autre.
Plus la foule de journalistes s'agrandissait, plus Askia avait envie de s'enfuir le plus loin possible. Seul la poigne forte du milliardaire l'empêchait de le faire.
- Viens Askia sortons d'ici. Il attira la jeune femme vers la sortie et ils rejoignirent la voiture du jeune espagnol rapidement, poursuivi par des journalistes.
- Tu vas bien ? S'enquit le grand méchant loup une fois bien installés.
- Oui je crois bien, Marmonna Askia la respiration en bataille. Son chignon à l'origine parfait était parsemé de quelques mèches brunes qui se herirssaient sur le crane de la jeune femme.
- Nous sommes bien d'accord pour dire que ce diner n'était certainement pas un des meilleurs, Ajouta-t-il, hilare.
- Je confirme...où allons nous maintenant mon capitaine ?
- Dans mon humble manoir mousaillon, Répliqua-t-il.
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