Chapitre 2
Le chambre a coucher de Matthew Campbell était une pièce éclairée et luisante. Le vieil homme , allongé a plat dos sur son grand lit King size patientait tandis que le docteur Hall l'auscultait . C'était un homme âgé pourvu de rides et de cheveux grisonnants. Il émanait une aura autoritaire et implacable donc ses traits durs et sévères témoignaient. Le patriarche des Campbell avait des prunelles ambré , un teint mate et bronzé et une morphologie particulièrement majestueuse.
Askia déboula dans la salle le souffle coupée et les côtes douloureuses. Elle maudissait intérieurement les embouteillages de Amsterdam et cette épave qui lui servait de voiture qui lui avait causé d'inombrables soucis. Ses longues boucles anglaises qu'elle avait pris soin de retenir a l'aide d'une pince a cheveux étaient en bataille tandis que ses vêtements dégoulinaient de sueur froide. La jeune femme s'empressa de se rendre au chevet de son père qui quant a lui était insensible a la présence de sa fille. Parfois Askia se demandait ce qu'elle avait bien pût faire pour mériter autant de mépris de la part de son géniteur. Elle n'était peut être pas un homme comme son père le lui faisait bien comprendre, mais toute sa vie elle l'avait dédiée a faire la fierté de son père mais jamais un " Je suis fier de toi " n'avait franchit les lèvres de son père. Avec la faillite de son entreprise, leur relation père-fille déjà assez tendue avait viré au cauchemar. A longueur de journée Askia pouvait déchiffrer de la honte dans les yeux du vieil homme suivi de l'indignation et de la lassitude. Son enfance quant a elle avait été catastrophique , elle n'avait jamais pu avoir un mère sur lequel compter , une épaule sur laquelle verser des larmes et des regrets car selon son père sa mère était partie, elle s'était enfuie avec son amant.
Le seul souvenir quelle avait de sa génitrice était une photo certes cornée et ancienne mais c'était la chose a laquelle la jeune anglaise tenait le plus. Au lieu de l'amour et l'encouragement dont un enfant devrait être sevrer , elle avait reçu une éducation des plus rigoureuses orchestrée par son père qui l'avait élevé comme le fils qu'il n'avait jamais put avoir. Mais a son plus grand désarroi , elle n'arrivait pas a détester son père, il souffrait sans doutes de la trahison mesquine de sa mère et c'est pour cela qu'il arborait toujours ce masque impitoyable et insalubre qui voilait constamment son ressentir.
La jeune femme se reprit et posa son regard sur son père qui avait fini de se faire attribué ses médicaments. Elle avait eu tellement peur pour lui et rendait grâce au ciel d'avoir pût le sauver. C'était le seul parent qui lui restait, sa seule famille même si il ne la considérait pas comme tel et la dernière chose qu'elle souhaitait était qu'il lui arrive malheur.
- Comment vas t'il docteur Hall ? Demanda la jeune femme au docteur Hall un homme assez robuste pour son âge.
- Il-
- Je vais bien , vociféra ce dernier nul besoin de vous inquiétez mon enfant il y en faut bien plus pour abattre un homme Askia, continua Matthew d'un ton solennel.
- Pourquoi est ce que vous n'avez pas suivi votre regime alimentaire a la lettre père ? Je me suis fais un sang d'encre !
- Je vous ai dit que j'allais bien Askia ne soyez pas non plus hystérique nom de Dieu !
Le ton de son père était aussi tranchant que sec tellement que la jeune femme s'abstenu de répliquer. Elle se rappellait encore les nombreuses punitions et les coups de cravache quelle avait récoltée rien quand essayant de tenir tête a son père ce qui la fit frisonner.
- Docteur Hall je vous promets qu'un incident de cette envergure ne se reproduira plus , j'aimerais tout de même engager une aide-soignante qui restera au chevet de mon père ! Fit la jeune femme a l'égard du médecin.
- Je vais voir ce que je peut faire et étudier avec rigueur votre requête , je vous contacterais si je réussi a trouver une infirmière adéquate...
- Merci monsieur Hall je vous suis infiniment reconnaissante , un chèque vous sera envoyer sur votre compte !
Encore une dépense ! Lui souffla sa déese intérieur. Elle soupira et adopta son sourire le plus forcés afin raccompagner le médecin jusque la sortie. Elle se fit une rapide infusion au gingembre et se rendit dans la chambre peu éclairé de son père.
- Je devine que bien évidemment vous n'avez pas assez de fonds pour payer mon médecin n'est ce pas ?!
-...
- Je m'en doutais bien Askia , en plus de détruire le patrimoine que j'ai tant souffert a construire vous êtes pratiquement ruinée !
- Père je vous promets que... que je vais tout arranger ...
- Comment ?! Vous n'êtes même pas capable de trouver un partenaire de vie fortuné et vous voulez sauvez un entreprise au bord de la faillite ...j'aimerais bien voir ça ma chère fille...
- Père...
- Vous ne pouvez pas imaginer la déception que j'ai ressenti quand votre bonne a rien de mère vous a engendrer !
Les larmes de la jeune femme menaçaient de couler . Elle se sentait humiliée, inutile et stupide. Son père l'avait donc détester dès le premier regard. Elle se sentait comme une coquille vide. Les mots de son père devinrent insoutenable et elle s'enfuit en claquant la porte derrière elle.
Maximiliano poussa un dernier soupir las. Sa mère était vraiment encombrante et bornée quand elle le voulait et cela avec le don de le mettre sur les nerfs.
- Ne sois pas hystérique maman je ne t'ai pas oublier au contraire le travail a pris la plupart de mon temps...
La vielle femme a l'autre bout du fil quant a elle ne faiblissait pas et répliqua outrageusement :
- Tu estime que ton travail est plus important que ta propre mère ! Tu m'offense Max ...
- Maman ne t'y mets pas je t'en prie...
- C'est inadmissible que tu te préoccupe aussi peu de moi Maximiliano !
- Très bien maman , tonna celui ci a bout de nerfs je viens déjeuner a la maison je te le promets !
- Je l'espère Maximiliano Sebastian Alonzo Alvarez parceque sinon je débarque faire une scène dans ton entreprise !!!
- Très bien maman je serais là aux environs de 15 heures ...
Enfin sa mère raccrocha ce qui ôta un poids énorme au jeune homme. Bien que sa mère était hystérique et impossible a vivre , Max ne pouvais s'empêcher de lui être reconnaissant de l'avoir adopté. A l'époque il vivait dans un orphelinat lugubre a Tijuana et le couple Alvarez l'avait recueilli et elever comme si il était leur propre enfant avec leur fille comme si il étaient une véritable famille.
Le jeune milliardaire esquissa un sourire mais se ravissa , il devait rester sérieux et impitoyable lorsqu'il travaillait. Son esprit s'évada et Askia lui revint en mémoire. Cette femme l'obsédait. Elle était énigmatique, mystérieuse tout en étant dotée d'une beauté renversante. Son côté audacieux et rebelle le fascinait et il voulait tout faire pour la déchiffrer. Il devait comprendre et découvrir Askia Campbell , il le devait. Jamais il n'avait vu une jeune femme aussi déterminée qu'elle , de toutes ses maîtresses tel que Tania La vigne la fille du gouverneur et une centaines d'autres aucune n'était aussi perspicace que Askia. Aucune n'était aussi unique que Askia Campbell. Ses courbes voluptueuses, ses sensuelles boucles anglaises et son regard de braise le hantait. Le grand méchant Loup n'arrivait tout simplement pas a se défaire de son souvenir et...de son corps.
Maximiliano se ressaisit et se leva de son fauteuil d'un seul bond. Il devait se rendre à un endroit qui le tenait particulièrement a cœur ; une Fondation pour les enfants orphelins qu'il avait créé en honneur a son passé particulièrement douloureux. Maximiliano sortit du grand bâtiment qui servait de quartier général au nombreuses branches de son entreprise et entra dans l'habitacle de sa BMW noire aux vitres fumées.
Après une heure de trajet le jeune homme arriva enfin au bercail comme il aimait l'appeler. C'était un gigantesque bâtiment ancien du XVIIIe siècle qu'il avait été entièrement rénovée pour servir de refuge a tout les enfants livrés à eux mêmes.
- Bonjour monsieur Alvarez , marmonna Gladys une quinquagénaire chargée de gérée la fondation.
- Enchanté de vous revoir Gladys dites moi où sont les enfants s'il vous plait ?
- Ils sont en cours d'arts plastiques avec une volontaire ! Répondit Gladys en esquissant un sourire sincère.
Maximiliano qui connaissait la batisse comme sa poche enchaîna les couloirs et escaliers avant d'arriver dans un couloir menant a la salle d'arts plastiques. Lorsque ce dernier franchit le seuil de salle un huées d'enfants ses jetta sur lui.
- MAAAAAXXXXXXXX !!! Criai les enfants a tort et a travers.
Maximiliano les étreignit énergiquement. Il adorait ce retrouver avec ses enfants affectueux et gentils. Il se sentait comme chez lui , comme si il vivait a travers ses petits protégés. La vontaire était dans un coin de la pièce dos tourné et était au telephone . Ses courbes lui semblait étrangement familière et sa chevelure brune encore plus.
- Askia ....
Celle-ci se retourna sous le regard ébahi du grand méchant Loup...
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Hello les amis je vous offre aujourd'hui un chapitre plus longs pour tous vos commentaires accueillants et encourageants. Est ce que vous aimez toujours l'histoire ?
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