Chapitre 19
Ses comprimés. Où étaient ses foutus médocs ? Se demanda Maximiliano enragé. Il avait beau farfouiller dans touts les recoins possibles et imaginables de son manoir, ses médicaments n'en était pas moins introuvables. Et pourtant il avait vraiment besoin de se calmer et n'en revenait pas que juste au moment ou il avait besoin d'eux ceux-ci s'évaporent Dieu seul savait où. Les photos prises par son homme de main trônaient fièrement sur le sécretaire en bois verni. Sur ces dernières, Askia, sa brune embrassait encore le même homme a qui elle avait dit " je t'aime " quelques jours plutôt. Elle avait l'air de prendre du plaisir et de savourer chaque minutes de ce baiser fougueux dans les bras de ce chenapan de bas étage. Qu'est ce qu'elle lui trouvait à ce crétin ? Il était Maximiliano Alvarez l'un des plus riches hommes d'affaires des Pays-Bas avec un chiffre d'affaires inestimable alors que lui n'était qu'un idiot sans le moindre fric. Il allait s'arranger pour le détruire, se promit-il. Malgré cela il se demandait pourquoi il s'occupait du sort d'Askia et était bouillant de colère parce qu'elle embrassait un autre homme. Après tout il ne l'aimait guère. C'était juste une autre femme avec qui il s'amusait. Mais alors pourquoi ne croyait-il pas ce qu'il clamait haut et fort ?
Un bruit attira soudainement son attention. Quelqu'un toquait à tue-tête à sa porte. C'était bien sa veine, pensa le jeune homme.
- Entrez. Sa voix était aussi solennelle que monotone.
Une jeune femme à la chevelure mi-longue, au visage rond et à l'apparence enjouée pénetra dans le sanctuaire de ce dernier.
- Lena ? S'enquit celui-ci perdu.
- Trouvé, lui intima-t-elle.
La blondinette coura hâtivement se réfugier dans les bras protecteur de Maximiliano qui était plus ou moins stoïque. Il ne s'attendait pas a la revoir après autant d'années. Sans compter qu'elle avait tellement changé. Sa frange avait laissé place à un magnifique dégradé tandis que son style enfantin avait céder sa place a un look de femme mature, consciencieuse et irrémédiablement sexy. Sa peau autrefois blanche comme un cachet d'aspirine était aussi bronzée que délicieusement attrayantre. Par contre ce qui n'avait point changer était son odeur...spéciale. Cette scenteur rustique un mélange harmonieux de vanille et d'orange était aussi présent que sa joie de vivre. Lena Williams avait changer. L'adolescente au sourire contagieux avec la tête remplie de rêve était devenue une femme d'une beauté étonnante.
- Mais dis donc tu as bien changé, tu m'as l'air plus mature d'autant plus que tu es totalement différente ce dont je t'imaginais être devenue.
- Il faut dire que mère nature m'as fait beaucoup de cadeaux ces dernières années, Répondit la blondinette avec un sourire aussi grand que la lune.
- Je vois ça, Marmonna la jeune homme. La dernière chose à quoi je m'attendais étais de te revoir, tu es si différente et de plus je croyais ne plus te revoir à Amsterdam.
- Il faut bien avouer que ma vie à Melbourne était monotone, elle n'arrivait même pas à la cheville d'Amsterdam. De plus le climat reposant de cette ville n'attendait que moi, il fait bien trop froid en Australie.
- Et ta famille, tu devais partir d'ici afin de gérer la boite de voiture de ton père à Melbourne.
- Je voulais un peu changer d'air et nous ouvrons une nouvelle boite ici et j'ai décidée de la diriger, en plus tu m'as tellement manquer, je ne m'attendais sûrement pas à ce que l'adolescent boutonneux que j'ai connue autrefois sois devenu un impitoyable homme d'affaires séduisant et la cible principale des magazines peaples, tu fais pratiquement tout le temps la une des journaux internationaux ! Dit-elle.
- Que veut-tu ? C'est le monde des affaires ma belle. Il sourit brièvement.
- Toujours aussi frimeur à ce que je vois ? Demanda la jeune blonde.
- À quoi t'attendais tu ? Maximiliano Alvarez est toujours le même.
Son visage s'étira en un sourire embellisant l'entièreté de son visage ovale. Lena enleva son manteau dont elle habilla une des chaises du bureau. Ses cheveux furent rassemblées en haut de son crâne et pris en otage par une pince à cheveux.
- Je viens de sortir de l'avion et je suis vraiment crevée, Marmonna l'australienne.
- Tu dois être épuisée à cause du décalage horaire ? S'enquit le grand méchant loup.
- Je le suis sans compter les longues heures de vol de l'Australie jusqu'ici qui n'ont voulus que la mort.
- Tu es là et c'est vraiment le plus important, Répondit-il.
Maximiliano brancha la bouilloire à une prise électrique.
- Du thé ?
- Tu me sauve Max, je tuerais pour une boisson chaude.
Le milliardaire s'éxecuta et versa de l'eau dans la bouilloire qui se mit a réchauffer celle-ci instantanément. Il saisi deux tasses nichées dans un placard au dessus de la bouilloire et mit un sachet de thé dans chacunes d'elles.
- En attendant que l'eau ne chauffe assez, raconte-moi ta vie, Enfants ? Mariée ? Fiancée ?
- Je suis aussi célibataire qu'un cailloux, aucun mec en vu et conséquemment aucun petit-ami. Et toi ?
- Je ne suis pas marié et je n'ai ni des enfants mais j'ai une petite-amie, elle s'appelle...
Il déglutit avant de continuer.
- Elle s'appelle Askia Campbell et elle est anglaise.
- Wow ! Commenta la jeune femme faussement enthousiaste. N'est- elle pas la fille de Matthew Campbell l'homme d'affaires retraité proporietaire s'une fortune inconcevable et patronne d'une firme de transport - import-export ?
- Eh bien si c'est bien elle.
- Max, je t'imaginais avec tout genre de femme sauf des dames de la haute.
- Tu en ai bien une non ? Rusa-t-il.
- C'est bien différent, c'est ta « potentielle » épouse tandis que moi je suis ton amie d'enfance.
- Je l'apprécie certes mais pas encore au point de sacrifier ma liberté. Je ne me vois pas encore comme un mignon petit mari attendant sa petite femme sagement à la maison.
Lena l'attribua une tape amicale.
- Tu es décidement un infatigable connard, Maximiliano Alvarez ! Le reprimanda-t-elle.
- C'est pour ça que nous sommes ami, pas vrai ?
- Un point pour vous.
Alerté par l'odeur chaude et suffocante de la vapeur, Maximiliano étegnit la bouilloire et remplit les tasses de l'eau fumante avant de tendre une à son amie et en gardant l'autre. Lena s'abreuva de la boisson chaude et poussa un ouf de soulagement.
- C'est si bon ! Merci !
- Je t'en prie.
Cette dernière sirota son thé brièvement avant de continuer.
- Où est-ce que tu compte séjourner ? Demanda le jeune homme.
- Oh bah j'ai trouvé une chambre d'hôtel convenable en ville avec une chambre, une douche...le nécessaire quoi, Conclut-elle.
- Tu pourrais venir chez moi si tu veux ?
- Max je ne veux surtout pas t'encombrer ou quoi que ce soit de ce genre et surtout tu as une petite amie qu'est qu'elle en penserait ? Non, je refuse de m'inviter chez toi de cette manière.
- Ne sois pas idiote Lena, tu sais très bien que tu m'es très précieuse et je refuse que tu dorme dans un hôtel peu convenable pour ton retour a Amsterdam, de plus tu viens d'arriver tu n'as pas vraiment planifier ton installation dans les moindres détails. Ça me fera plaisir d'avoir une touche féminine ici.
- Ok, tu as gagné je vais loger ici et une fois de plus merci Max c'est cool de ta part, Renchérit Lena en souriant.
- Je t'en prie Lena.
Elle le serra énergiquement dans ses bras en guise de remerciement.
- Que dirais tu de bruncher pour te remercier de me loger dans ton manoir ? S'enquit l'australienne en coinçant une mèche de cheveux derrière son oreille.
- Le...j'ai énormément de travail tandis que tu dois te reposer ma belle.
Ma belle. Ces deux mots et six lettres firent chavirer le cœur de Lena. Celui-ci rata un battement. Elle avait tellement rêvé de sa rencontre avec Maximiliano. Tout en cet homme lui avait plu, dès l'instant ou leurs chemins s'étaient croisés. Cette beauté ténébreuse et cette attitude mystérieuse et troublante l'avait subjuguée et c'est pour cela qu'elle avait voulu le connaitre. Ils étaient encore amis lorsqu'elle était partie pour l'Australie et était revenue, bien décidée à lui mettre le grappin dessus, quitte à evincer cette Askia Campbell avec qui il s'était amouraché. Tant qu'il ne planifiaient pas de se marier, elle avait encore le champ libre pour le séduire et le faire sienne. La jeune Australienne était bien décidée à changer de Lena Williams à Lena Alvarez. Maximiliano avait toujours été sienne même si il ne la savait pas encore.
- Allez Max je veux juste t'inviter pour pétit déjeuner tu ne vas pas me le refuser tout de même.
- Lena...
- Ne sois pas obsédé par le travail et suis moi je te promets que ce ne sera pas long, Insista cette dernière.
- Très bien espèce de chipie tu as gagner je te suis.
Lena sourit malicieusement, ça commençait bien.
******
Cela faisait trois fois qu'Askia avait frappée à la porte désespérément mais l'énigmatique Elise Northwester refusait de pointer le bout de son nez. Elle avait obtenue son addresse à l'aide de son numéro mais celle-ci n'avait pas l'air d'être la bonne. Sur la façade de la maison, serpentait des plantes vertes tandis que la porte était poussiéreuse. Cette maison était elle réellement habitée ? Se demandait Askia. La jeune femme était extenuée de faire le cent pas et de sonner perpétuellement sans aucun résultat. Mais elle ne voulait pas abandonner, cette Elise était peut-être de la même famille que sa mère plus qu'elle avait le même nom de famille.
La jeune anglaise consulta son portable. Treize heures cinquante cinq. Cela faisait une cinquantaine de minutes qu'elle s'efforçait d'être patiente sans broncher ce qui n'était pas une tache facile.
Lassé d'attendre, elle décida de s'en aller non sans prendre une panoplie de photo de la maison.
- Qui êtes vous et pourquoi prenez vous ma maison en photo ? S'enquit une voix implacable et stricte.
Askia sursauta et blêmit en apercevant une vieille femme âgée d'a peu près la cinquantaine au visage fermé et visiblement en colère. Ses cheveux d'origines noirs étaient doter de quelque mèches blanchâtre et sa peau était fletrie et ridée. Ses yeux étaient d'un bleu azur et son nez était plus ou moins rigide. Il était très facile de se faire intimider par cette figure feminine qui avait plus le caractère d'un militaire endurci qu'a une vieille dame normale qui aimait tricoter et jouer au Scrabble.
- Je suis désolée madame...je...je vais m'en aller, Bafouilla Askia en rangeant son portable hâtivement.
- Vous n'avez pas répondu à ma question, Persista la vielle dame. Qui êtes vous ? Et que faites vous chez moi ? Si c'est ce salopard de Matthew qui vous envoie, vous feriez mieux de retourner d'ou vous venez avant que je n'appelle la police.
- Minute, vous connaissez Matthew Campbell ?
- Pour qui vous prenez vous pour me poser de telles questions ? Partez !
- Je suis Askia Campbell, fille de Matthew et Éleanor Campbell. Êtes-vous bien Élisa Northwester ?
La femme changea brusquement d'attitude et conduit la jeune anglaise à l'intérieur de son humble demeure. La maison était poussiéreuse et peu entretenue. Un bazar infernal régnait entre les meubles qui était poussiéreux et vieux. La pièce dans laquelle la vieille femme la conduisit était visiblement un salon à cause de l'agencement des meubles. Un sofa gris et craquelé ornait le centre tandis qu'une télévision ancienne soutenue par une armoire moyenne en bois était contre le mur.
La femme dont elle ne connaissait pas le nom, la servit un thé que malgré sa froideur elle l'accepta par politesse.
- Pourquoi m'avez vous conduite à l'intérieur ? Êtes-vous Élise Northwester ou pas ? S'égosilla Askia.
- Tu pose bien trop de questions petite ! La réprimanda la potentielle élise. Éxactement comme ta maman.
- Est-ce que vous connaissez ma mère ? S'étonna Askia.
- Une question a la fois Askia mais pour répondre à la première je suis en effet Élise Northwester.
- Oh mon Dieu ! Vous êtes celle que je cherchais.
- Déjà ma chère nous allons commencer par le commencement, que fais tu ici ?
- Je...je cherche ma mère et les raisons qui lui ont poussées a m'abandonner, mon père m'a raconter sa version mais quelques chose me dit que ce n'est pas la bonne.
- Askia à mon humble avis tu ne devrais pas t'aventurer dans ce territoir qui t'est inconnu. Tu ne connais point la vérité et elle te blesseras surement mais tu ne dois pas chercher ta mère car si elle se cache c'est aussi pour toi. Pour te proteger. Arrête de creuser au risque d'y laisser ta peau, ta mère n'aurais pas voulue ça de toi après tout ce qu'elle à fait pour te proteger.
- Je veux connaître la vérité ! Je veux savoir pourquoi est-ce qu'elle m'as abandonné pour fuir avec son amant ! Persista la jeune femme.
- Askia ta mère n'as jamais eu d'amant lorsqu'elle s'est marier avec ton père, je te le garantie.
- Qu'est ce que vous en savez ?!
- Ta mère est une personne gentille, attentionée, généreuse et la plus courageuse personne que je connaisse, si mes souvenirs sont bon tu dois avoir une photo d'elle.
- En effet.
Askia extirpa la photo ancienne de sa mère quelle donna à Élise.
Cette dernière sourit.
- Je me rappelle encore de ce jour, ta mère venait d'apprendre qu'elle était enceinte de toi. Elle était aux anges.
- Si elle était heureuse, pourquoi as t'elle abandonnée sa propre fille ?
- C'est compliqué Askia mais c'est mieux pour toi que tu ne sache rien, pour ton propre bien.
- Qui êtes vous pour ma mère ? Pourquoi avez vous le même nom de famille que elle ?
- Tu ferais bien de partir et de ne plus jamais revenir.
- Mais je veux des réponses !
- Tu les auras quand ce sera le moment mais pour lors tu ne dois rien savoir. Maintenant pars.
À contrecœur, la jeune femme acquiesca et sortit de la maison. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle était sortie aussi bredouille qu'elle était entrée. Sans aucune information supplémentaire sur sa mère ni sur comment la retrouver. Mais son instinct lui disait qu'elle devait faire des recherches approfondies sur la photo qu'elle avait de sa mère. Peut-être était-ce un indice pour retrouver sa génitrice ?
La jeune femme héla un taxi bien décidée a creuser jusqu'a trouver la vérité quel qu'elle soit.
***
- Sois décontracté Maximiliano. Tu m'as l'air tendu, je ne vais tout de même pas te manger, Se moqua Lena.
- Ce n'est pas contre toi Lena c'est simplement que je suis un peu stréssé à cause du travail ce n'est surement pas contre toi, ta compagnie m'es très agréable.
- Moi je crois plutôt que tu as peur que ta copine nous prennes en flagrant délit, Commenta-t-elle.
Il soupira et sirota son café noir encore fumant.
- Askia n'est pas du genre à être jalouse, nous nous faisons mutuellement confiance, a mes yeux c'est le plus important dans une relation.
- Remarquable ! S'exclama l'australienne avec un faible sourire. Il est difficile de trouver un couple qui se fait autant confiance de nos jours.
- J'ai vraiment hâte que la rencontre, c'est une femme formidable comme il en existe peu dans ce monde elle est comprehensive, gentille, attentionée et elle m'aime.
- Elle m'a l'air vraiment formidable ça me donne encore plus envie de la rencontrer, qu'elle rende mon meilleur ami heureux.
- Merci Lena, ça me touche que tu pense cela.
- Que dirais de ce soir ? Tu invite Askia à ce diner et nous nous rencontrons, n'est-ce pas une idée géniale ?
- Je ne sais pas Le.
- Je suis persuadée que nous nous entendrons, pas besoin de stresser.
- Très bien je vais l'en informer.
...
Askia fumait une clope lorsqu'elle entendit son cellulaire sonner.
Sur l'écran s'affichait le nom de Maximiliano. Elle n'en revenait pas qu'après ce qu'il l'avait fait subir il ose l'appeller. Malgré ça, la jeune femme décrocha.
- Qu'est ce que tu me veux cette fois-ci ?
- Je...attends Askia est-ce que tu as bu ?
- Ce...ce ne sont pas tes affaires restes dans ta belle cage dorée et oublies moi. Après tout je ne suis qu'une fille que tu baise c'est bien ce que tu as dit non ?
- Askia c'est l'alcool qui parles pour toi.
- Ferme ta-
- Tu sais quoi j'arrive.
- Non je-
Il avait déjà raccroché.
Askia vida le fond de sa bouteille de rhum d'une traite avant d'en prendre une autre derrière son petit bar. L'alcool et toujours plus de ce liquide ambré. Elle en avait besoin pour survivre. Tout son petit monde parfait s'écroulait et elle était la seule responsable.
La jeune femme se renifla brièvement, elle sentait un étrange mélange de rhum de whisky et de bière.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il arriva comme il l'avait prédit. Il porta un regard réprobateur sur la jeune femme.
- Qu'est ce que tu vas me faire Maxinou ? Se moqua Askia. Tu vas me gronder ?
Il se rapprocha d'elle dangereusement et aspira l'odeur de son cou délicieux.
- Je pourrais, mais je préfèrerai que tu sois sobre alors je vais te laver.
- Ouh...tu vas me sauter sous la douche. Encore mieux, le provoqua Askia.
- Tu es bien trop coquine Askia mais je vais te faire quelque chose de bien pire.
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Voilà un très long chapitre pour me faire pardonner.
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