Chapitre 18





Mordant sa lèvre inférieure afin de retenir un flot de larmes, Askia essayait de se convaincre qu'Avalon allait bien s'en sortir sans aucunes séquelles. Elle s'était évanouie instantanément sans que la jeune femme ne puisse réagir. Avant qu'elle ne s'en rende compte, celle-ci gisait raide morte sur le sol en marbre froid.

— Askia comment vas Avalon ?! Commença Alima paniquée est-ce qu'elle vas bien ? Tu sais ce qui lui arrive ? Continua la musulmane de plus belle.

— Je l'ignore Alima elle est juste tombée après avoir eu un violent mal de tête a ce qu'elle m'as dit.

— Oh mon dieu protéger ma fille. Pria la mère d'Avalon.

Ladji, un peu plus loin consultait une des infirmières tandis que Saliim essayait clairement d'éviter le regard d'Askia. Son premier reflexe avait été de contacter la famille d'Avalon. Même si cette dernière n'aurait pas été ravie, la jeune femme se devait d'agir avec la plus grande considération pour les autres d'autant plus que la famille de sa meilleure amie méritait de savoir dans quel état elle se trouvait.

— Comment est ce que ça a pus arriver à ma fille, elle se portait à merveille pas vrai Askia ? Si Avalon avait un souci je sais que tu nous en aurais informés.

— À vrai dire madame Alima, Avalon ne se porte pas...aussi...aussi bien qu'elle le devrait. Elle retint sa respiration.

— Pourquoi est ce que tu disais Askia ? Qu'est ce que nous ne savons pas ?

— En fait, Avalon soupçonne le retour de sa leucémie...nous étions ici pour faire une prise de sang afin de diagnostiquer le problème.

— Son cancer ! Comment as tu pus nous cacher une chose pareille Askia ?! Tu savais que la moindre des choses alors qu'elle était sur le point de mourir de sa précédente leucémie, il était impératif que tu nous en parles. La vielle femme parlait durement.

— Je sais madame Alima mais-

— Mais rien Askia ! Je te faisais confiance et tu n'as pas été capable de nous informer de l'état d'Avalon.

— Je suis désolée...elle...Elle m'avait exigée de ne pas en parler !

— Il s'agit de sa vie, ne t'importe t'elle pas ?ne veux tu pas que ma fille vive ?

— Calme toi benti, Tenta Ladji.

— Askia je crois qu'il est préférable que tu sortes, tu as déjà causé assez de dégats.

—Mais je vous en prie madame Alima vous savez à quel point Avalon compte pour moi, Supplia la jeune femme les larmes aux yeux.

— Si elle comptait pour toi comme tu sais tu sais si bien le clamer, tu ne nous aurais pas cacher ça, tu serais venue nous en parler et par la meme occasion mettre la vie d'Avalon en danger !

— Je vous en prie Alima je-

— Je t'ai dit de sortir, Dit-elle lentement mais d'une voix solennelle.

— Très bien.

Les yeux embués de larmes, Askia saisit son sac à main et sortit. Elle ne voulait pas croire qu'elle allait manquer le réveil de son amie et plus encore que c'était sa faute si Avalon se retrouvait là. Couchée dans un lit probablement entre la vie et la mort. Sa gorge la serrait affreusement et son ventre était nouer a tel point qu'elle avait du mal à bien respirer. C'était comme si on lui avait amputé un membre, de plus, c'était la deuxième fois qu'on la chassait en une seule journée.

Elle avait l'impression de n'être voulue nulle part, comme si le maudit destin se retournait contre elle. La première fois avait été faite par lui. Il l'avait mise à la porte sans aucun scrupule et maintenant toute la famille d'Avalon la mettait à la porte et l'empechait de connaitre l'état de son amie.

Avait- elle mal fait en gardant le secret d'Avalon bien au chaud ? pourquoi  est-ce que tout se retournait contre elle ?

Elle se sentait handicapée et pratiquement démembrer, comme si elle coulait et allait bientôt toucher le fond.

— Askia ! Une voix stridente qui lui était familière l'interpella.

La jeune femme fit une volte-face et vit Saliim ésoufflé qui se dirigeait hâtivement vers elle.

Askia éssuya ses larmes d'un revers de main et fit face au frère de sa meilleure amie.

Il était plus beau que jamais avec sa chemise entrouverte et son pantalon sérré en jean.

— Salut, Saliim.

— Askia mais...tu  pleure ? S'enquit Saliim.

Tristement, elle se laissa tomber sur son éplaule et fondit en larmes. Elle extériorisa toutes ses pensées, ses problèmes et sa vie. Rien n'allait plus et elle fut obligée de reconnaitre que Saliim était le seul qu'il lui restait. Le seul qui voulait encore d'elle et prenait le peu de son temps afin de la consoler et l'épauler.

— Je me sens tellement mal Saliim comment ai-je été capable de ne pas vous parler de la  situation ? J'aurais du vous en informer vous êtes la famille d'Avalon et j'ai déconner.

— Ne te torture plus ainsi ma belle, je suis certaine que ma sœur se réveillera et que tout rentrera dans l'ordre.

— J'ai perdue toute sa confiance j'en suis certaine, Beugla t'elle.

— Mais non je t'assure que maman à tendance a en faite un peu trop d'autant plus que ça concerne la santé d'Avalon mais je sais que tu ne faisais que la couvrir. Avalon est une cachottière née mais maman est trop stréssé pour s'en souvenir. Dans notre famille la santé et sacrée Askia mais tu n'y est pour rien et par conséquent tu ne devrais pas te sentir coupable. Ma mère ne pensait sûrement pas tout ce qu'elle à dit. Il caressa son dos affectueusement.

— J'ai peur Saliim.

— De tout, de toucher le fond et de perdre ta famille et Avalon. Je suis nulle, Fit la jeune femme sceptique.

— Tu ne pensais point à mal Askia et je pense que tu devrais te calmer, tu es une jeune femme forte et je suis certain que maman te pardonnera. Tu es la meilleure amie d'Avalon et elle t'apprecie au plus haut point.

—…

— Qu'en dirais tu de déjeuner quelque temps pour que tu puisse prendre l'air ?

— Je ne sais pas Saliim surtout après...

Elle Dit le nom de Maximiliano au fond de sa gorge.

— Allez Askia réfléchi-y ?

— Ok,de toute les manières j'ai besoin de prendre du recul.

— Askia je ne veux pas que notre petit différrend puisse ruiner notre amitié, je t'en prie.

— Saliim pour le moment rien n'est plus claire à mes yeux, je me sens déboussolée et de plus je ne souhaite pas parler de ça aujourd'hui, j'espère que tu me comprends.

— Évidemment, Répondit-il avec un maigre sourire.

Les deux amis se mirent à marcher main dans la main en parfaite harmonie. Le cœur d'Askia était lourd de tristesse, tandis que celui de Saliim était rempli de remords. Il voulait qu'elle comprenne qu'il l'aimait sincèrement mais ne savais absolument pas comment si prendre. Il était habituer à jouer, draguer et trainer les filles avec lesquelles il sortait dans la boue mais avec la meilleure amie de sa sœur tout était différent, il l'aimait sincèrement. Tout ce qu'il souhaitait c'était frapper en plein visage le dénommé Maximiliano Alvarez pour qu'il comprenne qu'il n'essayait pas de jouer avec la jeune femme comme lui le faisait. A ses yeux elle était si exceptionelle, une fleur qui avait tant souffert des coups de la vie mais qui gardait tout de même précieusement ses couleurs.

Il l'avait su en la rencontrant la première fois, que leur destins était irrémédiablement reliés. Le jeune homme était persuadé qu'il pouvait la conquérir.

— Ne pleure plus je t'en prie Askia tu sais à quel point je déteste te voir triste.

— C'est difficile Saliim.

— Est-ce que c'est à cause de ce dégénéré qui te sers de petit ami ? Je peux parfaitement le remettre à sa place, Commença agressivement le jeune homme.

— Ne t'y mets pas Saliim tu sais que c'est parceque je me sens coupable pour Avalon et rien de plus, Répondit la jeune femme en fronçant les sourcils.

— Qu'est ce qu'il t'a dit Askia car je suis persuadé qu'il ta fait quelque d'affreux ? Est ce qu'il te trompe ?

— Arrête voyons ! Je te répète qu'il ne m'a rien fait arrête d'être hystérique ! Clama la jeune anglaise.

— Je ne qui suis pas jaloux Askia mais je t'aime ! Et je ne supporte pas de te voir faire la une des journaux avec ce play boy briseur de cœurs et infatigable coureur de jupons ! Moi je t'aime d'un amour sincère alors que lui n'est que de passage !

Askia le gifla sans aucune retenue. Des marques de main se déssinèrent sur la joue de celui-ci. La gifle avait résonné tellement fort que le bruit alerta les passants. Cette gifle avait un gout amère et si acide que c'était la parfait illustration de ce qu'Askia ressentait au plus profond de son être.

— C'est quoi ton problème à la fin Saliim ! je fasse déjà une journée assez merdique tandis que toi tu ne trouve rien de mieux à faire que d'en rajouter une couche !

— Je ne te dit rien que la vérité, ce crétin va te faire souffrir si tu reste avec lui !

— Qu'est ce que tu en sais ?

— …

— Tu ne le connais absolument pas et pourtant tu persiste à le juger affreusement.

— Askia…

— Tu  sais quoi ? J'en ai assez de tes paroles mielleuses et de tes sermons ! J'en ai marre de ta jalousie maladive ! Et j'en ai plus qu'assez que tu te permette de me donner des leçons sur comment gérer ma vie convenablement ! Je te-

Il lui coupa la parole en s'emparant avec vigueur de ses lèvres douces. La jeune femme souhaitait résisté mais elle se sentait indéniablement faible. Les forces lui manquaient de plus qu'elle était seule et ne souhaitait se débarrasser de son unique compagnie. Et pourtant ce baiser ne lui inspirait pratiquement rien. Il était fade sans aucun gôut et aucune étincelle comme elle l'aurait voulue. Celui-ci n'avait strictement rien à voir avec la décharge d'électricité qu'elle ressentait quand Maximiliano l'embrassait. Le baiser était dépourvu de toute ma magie qu'elle recherchait.

— Arrête Saliim. Ce n'est pas raisonnable.

— Pourquoi essaie tu de lutter en permanence Askia ? Tu n'aurai pas répondu à mon baiser si tu ne ressentait rien pour moi. Il tenait son visage en coupe.

— Je suis désolée Saliim mais je ne ressens rien, j'aime mon petit ami et tu es comme un grand frère pour moi.

— Askia je t'en conjure laisse moi juste une chance de te prouver à quel point je t'aime et je tiens à toi.

— Prends le temps de réfléchir au moins.

— J'ai besoin de temps, se contenta de répondre la jeune femme.

— Tout le temps qu'il te faudra.

— Mais pour le moment Saliim j'ai besoin de rester seule, Articula Askia.

— Je te laisse.

Il se retourna et entama le chemin du retour sans même un regard pour la jeune femme. Askia continua à marcher et arriva dans un parc ou les enfants s'amusaient bruyamment. Elle se rappella avec nostalgie de son enfance ou elle n'avait pas été permis de s'amuser ainsi. Elle vivait et respirait le travail et la perfection.

10 ans plutôt...

— Tu apprendras espèce de sale vaurien qu'on ne touche pas à ma fille, j'espère que je me suis fait bien entendre !

Le viel homme qui n'était autre que Matthew Campbell, assaillit le concerné d'un violent et intense coup de cravache qui laissa des marques rouge sur le torse du jeune homme ce qui l'arracha un cri.

— Papa je t'en prie relâche le tu vas le tuer ! S'égosilla Askia du haut de ses quinze ans.

— Mets la en sourdine espèce de sale pute, nous n'en serions pas la si tu avais su garder tes cuisses de garce bien fermées.

— Papa je t'en prie lai-

Matthew la gifla sans qu'elle n'ait le temps de finir sa phrase. Des chaudes larmes coulèrent sur ses joues.

— Tu es beaucoup trop faible Askia tu dois apprendre en endurer la douleur quelque en soit la situation dans laquelle tu te trouve, répète après moi : Je dois endurer la douleur comme un homme.

— Je dois endurer la douleur comme un homme, Reprit l'adolescente avec des trémolos dans sa voix.

— Bien et maintenant je vais enseigner les bonne manière à ton « ami », S'écria-t-il dangereusement.

— Je vous en prie monsieur je ne viendrai plus voir Askia en cachette, je vous le jure, Supplia la victime.

— Il fallait y penser avant jeune homme et maintenant je vais t'apprendre à ne plus convoité ma fille...

Depuis ce jour-là, aucun garçon ne l'avait plus approcher et encore moins Jason, son petit ami qui s'était fait battre par son père. Elle était seule, sans ami apart Avalon et sans aucun soutient moral. La jeune femme essuya ses larmes et pensa qu'elle ne devait plus se laisser marcher sur les pieds. De plus elle devait partir chez son père pour récupérer un document important alors qu'elle ne l'avait pas vu depuis un bout de temps.

*

Askia insera sa clef dans la serrure et ouvrit la porte principale.
Elle entra immédiatement sans faire le moindre bruit. La jeune femme ne voulait surtout pas croiser son père.

— Alors comme ça vous éviter votre pauvre père, Askia.

Elle sursauta. Ce qu'elle craignait le pire s'était réalisé.

— Je venais juste pour prendre un document père, rien de bien grave, Marmonna-t-elle.

— Je suis certain que vous vouliez m'éviter.

— Non père vous penser à mal.

— Très bien Roberta, faites ce que vous avez a faire.

Askia entra dans le bureau de son père et se mit a farfouiller de fond en comble dans les tiroirs. Un petit carnet niché au fond d'un tiroir attira son attention. Elle ouvrit le petit cahier et tourna les pages avec curiosité. C'était un carnet de contact.



- Amine Solan — .............

- Edward Lindch —..........

- Elise Northwester—........

Norwester, Pensa Askia. C'était bien le nom de jeune fille de sa mère. Une seule question la hanta : Qui était cette dénommée Elise Northwester ?




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Hello guys contente de vous retrouver dans
Se nouveau chapitre. Et désolée pour
Ne pas avoir publier depuis
Longtemps j'avais des examens mais j'espère que vous
Aimer toujours autant l'histoire.

Je vous prie, ne soyez pas des
Lecteurs fantômes et voter. N'oubliez pas
De taguer le max de personnes ça fait toujours
Plaisir.

Joyeux avant noël mes agneaux !












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