Chapitre 13

Un halo de lumière franchit les fins volets des rideaux, extirpant Askia de son long sommeil. La jeune femme se frotta les yeux frénétiquement et jeta un regard perplexe autour d'elle. Tout autour d'elle lui semblait inconnu. De la couche sur laquelle elle reposait jusqu'au parquet en bois verni. Seul Maximiliano, dormant à poing fermés sur une chaise près de son lit lui était familier. Ses cheveux en bataille et ses vêtements plissés prouvaient qu'il avait veillé toute la nuit. Des cernes, trônaient fièrement sur le bas de ses yeux tandis qu'un filet de bave ornait le coin de ses lèvres. Askia réprima un sourire. Jamais n'aurait elle crue voir le grand méchant loup aussi...serain. Malgré son état piteux, elle devait avouer qu'il était tout aussi séduisant et ses cheveux noir en bataille lui donnait un air de Bad boy comme l'aurait dit Avalon. Avalon. Sa dispute avec sa meilleure amie lui revint en mémoire. Soudain elle se rappella de tout : sa dispute avec Avalon, le baiser de Saliim et le fait qu'elle s'était écroulée comme une conne dans les bras de son amant. Un sentiment de honte l'envahit lorsqu'elle découvrit que sa nuisette avait été troqué par une chemise d'homme beaucoup trop grande pour elle. Une question restait en suspens dans sa tête : l'avait-il déshabiller ? Et pourtant la réponse paraissait évidente.

- Vous êtes réveillée, Dit une voix rauque d'on elle connaissait l'origine.

- Euh...oui, qu'est ce qui s'est passé ? Demanda-t-elle en s'étirant.

- Vous vous êtes évanouie et par la même occasion vous avez vomit sur votre nuisette et mon tee-shirt favori, Répliqua-t-il avec sarcasme.

- Désolée...S'excusa la jeune femme.

- Ce n'est pas bien grave, vous sentez-vous mieux ? S'enquit-il

- Oui, Répondit Askia en coinçant une mèche de cheveux derrière son oreille.

- Vous m'en voyez ravi.

Un silence accablant meubla la pièce tandis que les deux jeunes gens se fixèrent sensuellement. Askia inspira un bon coup, sa gorge était sèche et pour couronner le tout elle avait de violent maux de tête.

- J'imagine que vous aimeriez vous doucher ? Commença le jeune homme.

- Bien entendu.

- Très bien la salle de bain de ma sœur est à votre disposition si vous en avez besoin.

- Je vous en remercie.

- Je vous en prie.

Sortant de sa couche défaite, la brunette s'étira longuement afin d'éradiquer ses courbatures. Elle n'arrivait toujours pas à croire qu'il avait sacrifié une nuit entière de repos pour prendre soin d'elle et aurait tant voulu le remercier mais pourtant les mots restaient coincés au fond de sa gorge et refusait de sortir. Rapidement elle se dévétit et entra dans la baignore. Le bain était chaud et rassurant ce qui était tout ce donc elle avait grandement besoin. Elle devait réglée les choses avec Avalon qui l'avait toujours soutenue dans les pires et bons moments. Elle devait aussi avoir une discussion sérieuse avec Saliim qui même si il éprouvait des sentiments douteux à son égard lui était cher. Après une bon bain qui lui avait fait beaucoup de bien, elle s'envellopa dans une serviette et sortit dela baignoire. Des gouttes d'eau perlaient de ses cheveux tandi que certains constellaient sa peau mate.
Dans la chambre a coucher, un plateau garni d'un délicieux petit déjeuner l'attendait. Il y ait pour tout les goûts. Celui ci était constitué de bacon, une salade de fruits, des pancakes accompagnés de sirop d'érable, un cappuccino et un cocktail.
Askia enfila une tenue posée sur son lit - un crop top ainsi qu'un bas de jogging. Elle sécha ses cheveux humides a l'aide d'un sèche cheveux, et lissa sa crinière pour qu'elle soit moins en bataille. Après s'être préparée, la jeune femme s'attaqua à son petit-déjeuner, affamée. Tout était tellement bon et elle s'y donna à cœur joie. La porte grinça et il entra. Son jogging et son tee-shirt, avaient laissé place à un jean et une chemise plus confortable.

- Vous étiez donc affamée, Conclut-il.

- Vous n'imaginez pas a quelle point, Clama Askia je serais même capable d'épouser l'auteur de ce délicieux petit-déjeuner !

- Même si cette personne c'est moi, Se moqua Maximiliano.

- Dans ce cas je retire immédiatement ce que je vien de dire! De plus depuis quand savez vous cuisiner ?

- Vous ignorez beaucoup de choses plus que vous ne le croyez sur moi Askia, Dit il d'un ton stérile.

- Peut-être mais je vous imaginais en tout sauf en un sexy chef cuisteau ! S'écria la jeune femme.

- Alors comme ça vous me trouvez sexy Askia ? Je m'attendais a tout sauf a ça.

- Rêvez toujours vous n'êtes ni sexy ni même quoi que ce soit ! Arrêtez de faire votre frimeur ! Pesta Askia.

Il se rapprocha dangereusement de la jeune anglaise et dit :

- Pensez vous une seconde ce que vous dites ?

- Je...je...

- Vous êtes si mignonne quand vous bafouiller ma belle, j'ai tellement hâte que nous fassions des affaires ensemble...Marmonna le jeune homme langoureusement.

Leur cœur d'Askia battait la chamade. Avoir Maximiliano aussi proche était si troublant et attirant à la fois. Il sentait toujours la même d'odeur que d'habitude. Une parfum avec une odeur exprimant la dangerosité et le feu. Son visage si proche la hantait et ses lèvres pulpeuses la narguait. Ce dernier s'éloigna en éclatant de rire.

- Vous êtes si facile a troubler ma belle...

- Donc ça vous amuse de vous troubler de cette façon !

- Donc vous avouez que ma présence vous est troublante...

- Bien...biensur que non !

- Vous savez que vous êtes très entêtée, Dit il en souriant.

- Euh...je ne le savais pas jusqu'a maintenant, Fit elle, mains sur les hanches.

- Eh bien vous devriez le savoir...

Askia roula les yeux et piaffa. Elle se sentait tellement bien en la présence du jeune homme, elle aimait pouvoir lui parler sans aucuns artifice et aucun filtre. Il était tout ce qu'elle n'aurait jamais put imaginer lorsqu'elle l'avait rencontrée; compréhensif et drôle.

- Alors c'est quoi le programme aujourd'hui ? Demanda Askia en croisant les bras.

- Je vais vous présenter a ma famille, Répondit il sérieusement.

- Vous blaguez j'espère ?!

- Non pas du tout aujourd'hui même vous allez faire la connaissance de toute la fratrie Alvarez.

- Je n'ai même pas encore signée le contrat et vous parler déjà de rencontrer vos parent, êtes-vous cinglé monsieur Alvarez ?

- Je croyais vous avour dit de ne plus me dire des mots déplaisants voulez vous que je vous punisse ? S'enquit le jeune homme amusé.

-...

- C'est bien ce que je pensais alors c'est réglée vous allez rencontrer ma famille ce jour même, Conclut il.

- Je traverse une passe émotionnelle assez complexe je ne pense être une très bonne actrice devant vos géniteurs! Beugla Askia.

- Vous allez les adorez Askia je vous en fait le serment et de plus plutard je vous réserve une surprise si vous êtes sage.

- Vous croyez que je suis quoi, un enfant qui doit bien se comporter afin de recevoir une sucette, sans blague ? Argumenta l'anglaise.

- Cessez de faire l'enfant Askia et obeissez !

- Je vous rappelle que je n'ai même pas signé le contrat ni même prit la moindre décision cruciale...

- Prenez ça comme un...avant-goût des choses donc vous allez pouvoir bénéficier en sortant avec moi...

- Mais-

- Il n'y a pas de mais ma belle vous venez avec moi et c'est non négociable ! Répliqua t'il solennellement.

- Vous n'êtes qu'un homme tyrannique ! Râla la jeune femme.

- Je sais bien ma belle.

Askia prit quelques minutes de plus afin refaire son lissage et enfiler un tailleur rouge et suivit Le grand méchant Loup jusqu'à sa Porsche blanche. Recroquevillée sur le fauteuil, la jeune femme lui faisait la tête sous le regard amusé du milliardaire. Il aimait tellement quand elle faisait la moue, elle était très mignonne.
Une heure de route plu tard, l'imposant automobile se gara devant une immense bâtisse style Grèce antique avec de hautes colonnes qui s'élevaient dans le ciel. Entièrement peinte de blanc, la villa était magnifique vue de dehors. De vastes jardins fleuris et colorés ornaient les alentours et ajoutait une touche sophistiquée mais discret au cadre convivial de la maison. La colère d'Askia s'évapora en voyant le « palais ». Elle avait toujours su que le clan Alvarez possédait énormément de ressources mais elle n'aurait jamais imaginée que c'était a ce point. Éburluée par la grandeur et la splendeur de la villa, elle ne vit pas le sourire victorieux flottant sur les lèvres de Maximiliano.

- La maison vous plait elle ? S'enquit Maximiliano.

-Vous rigolez j'espère, elle est carrément plus grande que la maison Blanche ! Répondit elle émerveillée.

- Je savais qu'elle allait vous plaire ! Rit il.

- Cela n'efface pas le fait que vous m'ayez forcer a rencontré vos parents...

- Je vous promets que vous allez adorer mes parents, Répondit il d'une voix plus calme.

-...

- Et un dernier point Dit il nous ne devons pas nous vouvoyer ça paraîtra trop suspect.

- Reçu cinq sur cinq général.

Ne prenant aucune attention au dit humour de son amante, Maximiliano la tira de force à l'intérieur de la maison. Les jambes flageolantes et la respiration saccadée de cette dernière pouvait qu'elle était très stréssé. Ses parents et sa sœur les attendaient à la terrrase et son père s'était vêtu de sa chemise des grandes occasion. Sa sœur quant à elle fixait Askia d'un regard réprobateur. Il avait presque que le requin du nom d'Hailey Alvarez avait fait la connaissance de sa " compagne ".

- Je vous souhaite la bienvenue mademoiselle...Askia je présume nous nous sommes rencontrées quelques jours plus tôt chez mon fils vous en rappellez vous ?

Biensur qu'elle s'en rappellait ! Comment oublier cette nuit inouïe qu'elle avait passé avec son grand méchant Loup.

- Euh...Oui je m'en rappelle...

- Ravie de vous revoir, je suis Sofia Alvarez la mère de Maximiliano et je tiens a vous présenter Roland mon époux,Renchérit amicalement la vielle.

- Enchanté de vous rencontrer monsieur Alva-

- Appellez moi Roland après tout vous êtes la première petite amie officielle de mon fils.

Même si elle savait que tout ça n'était que pour sauver les apparences, Askia se sentait flattée d'être la première petite-amie officielle du bel espagnol. Si seulement Sofia Alvarez savait ce qui se tramait entre elle et son fils, elle ne se montrerait sans pas aussi agréable et extravertie.

- Vous avez sûrement dut faire la connaissance d'Hailey mon aînée, Clama la mère du jeune homme.

- Oui nous nous sommes bel et bien rencontrées madame Alvarez.

- Tant mieux nous avons prévu un brunch autour de la piscine et nous espérons que vous serez des notre ?

- Maman elle n'as sûrement pas apportée de maillot de bain, Répliqua son amant.

- Hailey lui prêtera un des siens ne t'inquiète pas mon chéri.

Il sortit en compagnie de ses parents à la véranda tandis que Askia fut brutalement entraînée par Hailey. Cette journée allait surement être la plus longue de son existence...

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Salut mes cochons j'espère que vous allez bien autant que je vais bien.


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