Chapitre 12
Askia se retourna inlassablement sur son lit,incapable de fermer l'oeil. Maximiliano lui avait donner exactement vingt-quatre heures pour se décidée et depuis lors, elle n'arrivait pas a trouver le sommeil. Vaincue, la jeune femme se leva de son lit et se dirigea vers la cuisine. Elle se servit un grand verre d'eau provenant d'une carafe et en but une bonne rasade. Parfois ça l'aidait a trouver le sommeil lorsque qu'elle n'arrivait pas a dormir après une journée de travail acharnée mais aujourd'hui c'était tout le contraire. Askia n'arrivait toujours pas a croire que tout ce temps Saliim avait des sentiments pour elle sans qu'elle ne s'en rende compte.
Elle qui était éperdument amoureuse de lui dans son adolescence— amour de jeunesse— disait on, se sentait étrangement triste alors que quelques années plus tôt, elle aurait sans doutes jubiler comme une folle. Ce qui lui paraissait le plus incongrue était qu'Avalon était au courant mais qu'elle n'avait pourtant pas daigner la prévenir. Malgré le fait qu'elle voulait le nier, elle sentait que sa meilleure amie l'avait trahie alors qu'elles était pratiquement des sœurs. Jamais la jeune anglaise n'aurait elle penser que ça arriverait. Que sa meilleure amie lui cachait des choses alors qu'elle lui confiait le moindre de ses tracas; émotionnels comme physiques.
Depuis que le grand méchant loup était entré dans sa vie, tout lui échappait des mains: son meilleur ami était enfait amoureux d'elle, Il lui faisait du chantage tandis que sa meilleure amie, son tout, sa sœur de cœur avait omit de lui dire une chose aussi importante et primordiale que celle-là. Sa vie n'était plus la sienne et son cerveau hésitait entre jouer avec la feu ou faire faillite. Askia alluma une clope qu'elle coinça entre ses lèvres pulpeuses et sortit le document démontrant la situation financière de sa firme. Le compte rendu que Élie—sa comptable— , l'avait envoyée était une vraie catastrophe. Cette entreprise qui était sa vie et son âme était en chute libre et elle devait tout faire afin de la sauver. Elle pensa a d'autre investisseurs mais malheureusement aucun n'envisageait sa proposition sérieusement sauf Maximiliano qui était prêt a investir. Elle était faite comme un rat.
Des larmes de tristesse dévalèrent sur ses joues roses. Elle était au bout du gouffre et dans à une semaine, la banque était supposée venir reprendre le remboursement de leur créances avec les intérêts en plus de cela. Les mots de son père firent écho dans sa tête.
« Tu es faible et tu le seras toute ta misérable vie »
Toute ta vie..
Toute ta misérable vie...
Le liquide salé coula de plus belle. Son père avait tout a fait raison, elle n'était qu'une faible, une ratée en plus d'être une soumise. Pourquoi le destin s'acharnait-il sur elle ? Pourquoi diable est-ce que les autres bénéficiaient d'une vie parfaite tandis qu'elle se battait ardemment pour garder la tête haute en toute circonstance ? Déposant les mégots de cigarettes dans le cendrier elle prit un autre cigare. Prise d'une insaisissable colère, ses mains se mirent a déchiqueter la feuille de papier A4 sur laquelle résidait les comptes de sa firme.
Rien ne comptait pour elle en ce moment tout ce qu'elle voulait s'était mourir et s'enterrer six pieds sous terre. Que personne ne sa préoccupe d'elle et l'oublient. Askia souhaitait ne jamais exister. Ne jamais être la fille de Matthew Campbell et Éleanor Northwood. Ne jamais avoir a souffrir ni même a ressentir quoi que ce soit.
- Pourquoi est ce que tout ça m'arrive a moi putain! Se lamenta-t-elle rageusement.
Après tout sa mère avait peut-être vu juste, pourquoi élevée une fille comme elle? Une fille sans aucun intérêt, qui n'est pas assez forte pour faire survivre son entreprise. Une fille qui était faible sans aucune force de caractère. Une fille vide comme elle avec le cœur noirci par la haine qu'elle se portait. Ses amis, ses piliers n'étaient certainement plus les siens. Elle était seule a présent sans aucune mère pour la conseillée ni un père pour la réconforter. La jeune femme fit un verre de lait pensivement et sortit un paquet d'Oreo niché au fond d'un placard. Elle se rappelait comment c'était son seule échappatoire quand elle était seule a la maison quand son père était au travail.
Trempant un des biscuits chocolatés dans le verre de lait, la jeune anglaise en croqua une bouchée a pleine dents. C'était divinement bon, toutes les saveurs enfantines et joyeuses du biscuit la firent chavirer. Son cellulaire sonna bruyamment. C'était Avalon. Après avoir inspiré er expirer frénétiquement, elle se décida enfin a décroché au téléphone qui sonnait inlassablement.
- Salut...commença son amie sans son entrain habituel.
- Salut, répondit Askia sur le même ton.
- Compte tenu du son de ta voix j'imagine que tu sais pour Saliim, Conclut Avalon.
- En effet et je n'arrive toujours pas a croire que tu ai pu me mentir a ce point Avalon, moi qui te faisait confiance ! Lança-t-elle d'un ton acerbe.
- Askia...je...je l'ai fait pour toi, tu étais débordée au travail et je ne voulais pas détruire la belle amitié qu'il existe entre toi et mon frère...tenta Avalon.
- NOUS NOUS CONNAISSONS DEPUIS QUE NOUS SOMMES DES GAMINES!!! JAMAIS JE NE T'AI CACHER UN TRUC PARCEQUE NOUS ÉTIONS AMIES ET TU SAVAIS PERTINEMMENT QUE JE N'AIMAIS PAS SALIIM JE DEVAIS ME PRÉPARER MENTALEMENT A CE CHANGEMENT ! Fulmina Askia a bout de nerfs.
- Askia je te comprend je sais ce que tu ressens et ce que tu as dût endurer dans ta vie...je suis ton amie après tout...
- Amie?! Je ne sais même ce que nous sommes Avalon, tu sais ce que ça fait d'avoir un père qui te déteste ! Une mère qui t'a abandonnée alors que tu n'étais qu'un nourrisson! Une entreprise en faillite!...Non biensur tu ne sais rien, ta famille est parfaite! Tes parents sont des amours et ils sont adorables, tu as un grand-frère brillant, tu es une jeune femme belle et pétillante tandis que moi je ne suis rien t'as compris...RIEN!!! Mon père me méprise alors que le tiens t'adore au contraire tu n'as aucune idée de ce que je ressens!
-...très bien, je te croyais différente de tout ces bourgeois de bas étage, je te croyais aimante, gentille et sans aucune superficialité mais en fait tu es exactement la fille de ton père ! Et peut-être que tu as raison, je ne pourrais jamais être amie avec une gosse de riche pourri gatée!
Avant qu'elle n'aie le temps de répliquer, Avalon avait déjà raccrocher. Ça faisait mal de se faire comparer a son père elle devait bien l'avouer. Elle avait perdu sa meilleure amie et elle le regrettait amèrement. Elle avait dites des choses a son amie donc elle n'en était pas fière. A cause de cela, une amitié d'a peu près douze ans venait d'être réduite a néant en pratiquement deux secondes. Elle avait besoin de prendre l'air pour oublier. Elle avait besoin de chaleur. Askia se leva du comptoir de sa cuisine, porta un manteau par dessus sa nuisette, noua ses cheveux et sortit. La jeune femme entra dans sa voiture la cœur serré. Même la musique n'arrivait pas a lui faire oublier sa dispute avec Avalon. Elle se sentait dépitée et tellement seule.
Autour d'elle rien n'avait plus d'importance, sa petite bulle parfaite disparassait a petit feu de même que sa dignité. Sans qu'elle ne sache comment ni quand, elle se retrouva devant le manoir lugubre de son amant. Dans la nuit, l'imposante forteresse semblait plus effrayante. Elle sonna bruyamment a la porte et vit Maximiliano en survêtement puis s'écroula dans le creux de ses bras...
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Hello guys bienvenue dans ce nouveau chapitre du grand méchant Loup. Chapitre pas trop mouvementé mais tout de même émouvant de plus il n'y pas que les lemon parties qui comptent il faut aussi connaître les sentiments des protagonistes
Qui est d'accord le dit en commentaires !
🎃 Votre avis sur le chapitre ?
🎃 Sur la dispute d'Askia et Avalon ?
🎃 La tristesse d'Askia ?
🎃 Des hypothèses pour la suite ?
KISS
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