Chapitre 11
- Et tu te rappelle quand nous faisions peur a mademoiselle Meyer ! S'extasia Askia.
- Jamais je ne pourrais oublier ce jour...répondit Saliim en plongeant sa cuillère en plastique dans sa glace.
Marchant a travers les rues bruyantes d'Amsterdam, les deux amis se racontaient des anecdotes remontant à leur enfance. N'ayant pas été des enfants exemplaires, ils se rappellaient avec ferveur de chacun de leur betises et fautes, de chacunes des opérations tordus qu'ils avaient commis par le passé. Askia dégustait un sorbet au gingembre - son fruit préféré- tandis que Saliim avait le nez plongé dans sa crème glacée au cerise avec un coulis de caramel. L'air frais du soir les fit le plus grand bien. La jeune femme aimait la présence rassurante du frère de sa meilleur ami. Loin d'être une compagnie néfaste et dangereuse, Saliim jouait au contraire le rôle d'une bouffée d'air frais qui savait lui redonner le sourire. Autour d'eux les enfants jouait gaiement à la poursuite dans le parc. Les parents quand a eux fixaient leurs enfants avec compassion et tendresse. Askia et Saliim s'installèrent sur l'herbe verte qui s'avérait être un peu humide. Les deux jeunes gens s'adossèrent sur un grand chêne tout en scrutant les horizons.
- T'as fait tombé ta glace idiot, ricana la jeune femme.
- Tu veux jouer a la maligne c'est bien ça...
- Et qu'est ce que tu peut me faire ?! Le provaqua-t-elle.
Le jeune musulman mit un peu se glace sur le nez de son amie qui rougit instantanément. Ce dernier s'enfuit après avoir accompli la tâche.
- Toi tu vas me le payer sale traître ! Fit elle en le poursuivant.
Après une course acharnée,la jeune femme réussit a rattraper le concerné par la manche de sa tunique et badigeonna son visage de sa glace. Les deux jeunes gens tombèrent à la renverse et se roulèrent en boule sur le pâturage verdâtre.
- Tu m'as complètement salis espèce de folle, répliqua Saliim en imitant une fausse moue outrée.
- Tu l'auras bien chercher Don Juan ! S'amusa Askia.
- Bon je crois que je vais devoir me changer, dit il en scrutant son ensemble quasiment en boue.
- Tu n'as qu'à venir te changer chez moi j'ai des habits qui appartiennent a mon père là bas...
- Oh je vais avoir l'honneur de porter les vêtements de monsieur Matthew Campbell moi un pauvre roturier...! S'emerveilla t-il
- T'es vraiment con !
- Venant de vous c'est un honneur Roberta Campbell...
- Tu sais que je déteste ce nom Oumar Muhammät ! Répliqua t'elle du tac au tac.
- En tout cas Oumar est mieux que Roberta ! Clama t'il.
- C'est ce que tu crois Don Juan !
Ils se dirigèrent jusqu'a la Range rover du musulman et entrèrent dans l'habitacle spacieux. Askia s'assit sur le siège du conducteur tandis que Saliim se contenta de s'asseoir sur le fauteuil juste à côté. Le jeune homme mit une musique country afro-américaine en mimant les paroles en quelque sorte.
- Vous avez une voix de casserole monsieur Muhammät ! Se moqua Askia.
- La jalousie est un vilain défaut mademoiselle Roberta Campbell...
- Vous pensez vraiment mon cher Saliim que je suis jalouse de vous, vous revez beaucoup trop mon cher!
Le trajet en voiture se fit mouvementé, entre musique, éclats de rires et plaisanteries. Après une heure de route, le petit appartement au nuances boisées et belges fit éruption au coin de la rue. Tout en entamant Old town road de Billy Ray Cyrus et Lil Nas X les deux amis s'extirpèrent de l'automobile et entrèrent dans l'appartement. Le désordre qui y regnait n'avait pas de nom. A chaque reprises, Askia s'était promis de ranger son logis mais encore et toujours, elle remettait les tâches ménagères au lendemain.
- Tu n'y ait vraiment pas allée de main morte pour saccager ton appart, la réprimanda-t-il.
- Roh ça vas pas besoin de me faire la leçon « maman »...fit elle en imitant des guillemets avec ses doigts.
- Vous êtes une très vilaine fille Roberta, la nargua Saliim.
- Fait bien le malin...tu es venu te changer ou pas ?Répondit elle en croisant les bras autour de sa poitrine.
- Ouais ouais laisse moi juste le temps de savourer ton air maussade...Roberta !
- Ha ha ha très drôle, dit elle avec sarcasme.
Elle attribua une chemise blanche Valentino et un pantalon en lin au jeune homme qui s'empressa de l'enfiler dans sa chambre a l'étage avant de descendre à la cuisine. Askia cuisinait des œufs brouillées et de la viande. La morceau de viande avait prit une teinte caramelisée dans la poêle et avait l'air appétissant.
- Tout ça pour moi petite tête, c'est vraiment trop d'honneur, S'ecria t'il en adoptant une fausse mine attristée.
- Rêve toujours Don Juan ! Ricana Askia.
- Allez Kia sans moi ton après-midi aurait été banale comme tout les autres ou tu es juste occupée a travailler...
- T'abandonne jamais toi ! Constata-t-elle.
Le jeune homme esquissa un hochement de tête en signe d'appréhension. Askia sortit deux assiettes d'un placard situé en hauteur et leur servit. Ils ajoutèrent de la moutarde et du ketchup dans leur repas afin d'y ajouter du goût. Saliim prit une teinte pivoine en aperçevant une montre d'homme sur le plan de travail. Il la saisit d'une main en demanda :
- Elle est a qui cette montre...et n'essaye pas de dire que c'est la tienne car je suis persuadé que c'est complètement faux ?!
- Elle est a Maximiliano..., répondit la jeune femme honteusement car les bribes de leurs jeu malsain lui revinrent en mémoire.
- Askia tu sais ce que je pense de tout ça...
- Je sais que tu m'as mise en garde mais je ne...veux pas le quitter pour des rumeurs...
- Et pour moi Askia serait tu prête a le quitter ? Demanda t'il avec scepticisme.
- Quoi je ne comprends p-
Saliim lui coupa la parole en l'embrassant goulument. Leur langues s'entremelèrent jusqu'Askia se rende compte de son erreur et mit fin a leur baiser.
- Saliim tu es le frère d'Avalon et mon ami...je ne veux pas te donner de faux espoirs...
- Avalon est déjà au courant de mes sentiments pour toi Askia et je tiens a te dite que si tu me laissais une chance, je te promets de te rendre heureuse..., insista t'il.
- Saliim tu sais ce que je pense de tout ça, tu sais aussi que t'es comme un frère pour moi et je refuse que tu te fasse des idées...
- C'est a moi de decider si tu me donnes de faux espoirs ou pas Askia, cet homme ne te merite pas il te connait a peine alors que nous nous connaissons depuis l'enfance...
- Je n'ai pas envie de briser notre belle amitié pour un caprice Sal'...
- Ce n'est aucunement un caprice ! Répliqua t'il.
- Je-
La sonnerie stridente de son cellulaire l'interrompit et la jeune femme décrocha en voyant sur l'écran Maximiliano.
- Allô..., dit elle d'une petite voix.
- Alors comme ça tu veux me defier Askia ! Rugit il.
- Pardon...
- Rejoins moi chez moi tout de suite !
Lorsqu'elle voulut répliquer, elle réalisa qu'il avait déjà raccrocher. Elle jeta un regard gênée a Saliim et marmonna :
- Je...je dois y aller !
*
Maximiliano cogna son poing bruyamment sur la table. Comment avait elle osée dire a cet imbécile de musulman qu'elle l'aimait alors qu'il venait juste de l'embrasser ? Se demanda t'il. Aucune femme ne lui avait jamais fait ça et savoir qu'Askia aimait un autre l'insupportait. Certes il n'était pas amoureux d'elle mais il voulait être le seul a explorer son intimité, le seul à la toucher et la faire gémir. Cette femme lui retournait le cerveau plus qu'il ne le pensait et Dieu seul savait combien il détestait perdre son sang-froid. La vision de sa belle brune et le jeune homme revint en boucle dans sa mémoire, le hantant et le narguant. Il avait détesté voir le jeune homme la prendre dans ses bras, il avait détesté le fait qu'il la touche aussi intimement sans un refus de la jeune anglaise. La porte grinça et Askia apparue dans l'embrasure de la porte. Même si a ce moment précis il la haissait, il ne pouvait s'empêcher de contempler sa courte robe rouge qui épousait son corps et lui allait a ravir.
- Pourquoi est ce que vous m'avez appelez je réglais une affaire urgente ?! Dit elle.
- Je me fiche de ce que vous faîtes ou ne faites pas Askia car si j'ai besoin de vous le reste ne compte pas ! Répliqua t'il d'un ton tranchant.
- Je ne suis pas votre esclave pour réaliser vos moindres désirs !
- Pourquoi avez vous dit « Je t'aime » a cet homme au bar, qui est il ?
- Saliim ?! Il est comme un frère pour moi et de plus je ne vois pas en quoi cela vous concerne, nous ne faisons que coucher ensemble je ne suis pas votre propriété !
Il posa le contrat sur la table.
- Et bien a vous de choisir Askia soit vous êtes ma propriété et je sauve votre firme ou soit vous ne l'êtes pas et je la laisse couler...le compte a rebours est lancé...
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Chapitre beaucoup plus long que d'hab pour vous les amis. J'espère que vous allez bien car je vais très bien
♣ Votre avis sur Askia ?
♣ Le baiser de Saliim ?
♣ La reaction d'Askia ?
♣ La jalousie du grand méchant Loup ?
KISS 🍸
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