À bout
En revenant de ma promenade, je me suis occupé de quelques familles ayant quelques problèmes. Depuis un moment, les familles coréennes se plaignaient de sombrer dans un autre pays inconsciemment. Les citoyens ne reconnaissaient plus leur pays et moi non plus... Les Sud-Coréens plongeaient dans une grande dépression. Mon cœur sombrait de plus en plus, chaque minutes, chaque heures. Quand je suis arrivé devant mon royaume, la Lune dominait déjà les cieux. Les gardes africaines me regardaient de manière haineuse mais je n'en fis pas attention. En ouvrant les grandes portes de ma demeure, des serviteurs africains vinrent pour me prévenir que le Roi m'attendait depuis quelques heures à table et que lui, ses sujets et sa famille avaient déjà commencé à dîner. Pour être honnête, je m'en moquais, tous ce que je voulais, était de me reposer après cette longue journée. J'étais épuisé et j'avais encore quelques douleurs dû à mon viol quelques heures plus tôt. Mon escorte alla directement se coucher, j'avais demandé à quelques habitants de les nourrir. En entrant dans la salle à manger tous les regards se dirigèrent vers moi. J'en étais déjà agacé de cette situation, Cataleya et Vénus pouvaient faire leur arrivée à tous moments et je n'imagine pas, avec le caractère bien trempé de ma très chère amie, Vénus. C'est une princesse et pas de n'importe quel pays. La Grèce n'était pas un pays à prendre à la légère. Je m'installe en silence puis une servante vint presque immédiatement me servir. Je sentais parfois quelques regards sur moi mais je n'en dis rien, aucune remarque. Je bus un verre d'eau quand un messager apparut en panique vers moi. Sous le regard de Kouak, il m'annonça en panique qu'il y avait une agression dans la ville de Séoul entre une femme enceinte et un homme de mon mari. Sur le coup de pression, je serre de plus en plus mon verre entre ma main jusqu'à ce que le verre se brise. Evidemment, je m'étais coupé et le messager s'occupa immédiatement de moi avec quelques domestiques. Avec mon autre main, j'appuyais ma tête en soupirant d'énervement. Je ne supportais plus tous cela. J'avais envie de mourir... Mais je devais tenir, non ? Pour mon peuple, aux anciens Rois qui ont passé leurs vies à construire ce pays et cette culture, pour mes cousins, pour mes amis, pour... Yoongi. J'avais une envie de pleurer en pensant à la manière dont que je l'avais quitté... Il doit sûrement s'inquiéter pour moi, comme d'habitude... Une fois ma main bandée, mes yeux dérivèrent vers mon mari qui ne m'avait pas lâché des yeux. Je décide de me lever épuiser mais Kouak m'interpella :
-Où vas-tu ?
-Je suis fatigué, je vais me coucher.
-Hors de question, tu restes ici. Lâcha-t-il froidement.
-Mais je suis épuisé, j'ai vraiment besoin de dormir !
-Oses-tu me désobéir ? Ton Roi ?
-Non... Je me rassois en soupirant en silence. D'ailleurs, en y repensant... Bientôt, c'est l'anniversaire du premier Roi de la Corée Du Sud. Nous avions eu l'habitude de le fêter tous les 3 ans et justement. Ça fait 3 ans cette année-ci. Malheureusement, je n'avais plus le droit d'organiser quoique que ce soit sans l'autorisation de Kouak... J'espère vraiment qu'il va accepter... Kouak ?
Je relève les yeux vers lui tandis que sa famille dirigent encore leurs regards vers moi, j'ai vraiment l'impression que ce sont leur passe-temps de me fixer comme cela.
-Je t'écoute, Jimin.
-J'ai une requête... Dans 3 jours, c'est l'anniversaire du premier Roi du pays et avec le peuple, nous avons l'habitude de le fêter tous les 3 ans... Je voulais juste te demander si je pouvais le fêter, s'il te plait. Il me regarde un instant avant de me demander des détails sur la cérémonie. Eh bien, étant Prince, je me dois de faire plusieurs représentations. Du chant et de la danse. Des anciens viennent de l'Est du pays pour nous conter des histoires du pays et nous avons 5 jeunes filles, qui sont l'une de nos plus grandes réussites en Corée Du Sud, ont l'habitude de nous faire une prestation du chant et de la danse.
-C'est tout ? Me demande-t'il un peu ennuyé.
-Oui...
-Dans 3 jours, tu as dit ?
-Oui. Je le regarde intensément, sans le quitter du regard. Va-t-il accepté ? Il le faut en tout cas. Mon peuple iront peut-être mieux. Ils aiment particulièrement cette fête parce qu'il y a beaucoup d'animation, surtout de ma part.
-Il en est hors de question. Je ne vois pas l'intérêt de faire une fête pour une personne qui n'est pas mon ancêtre.
-C'est mon ancêtre, Kouak.
-Tu n'es qu'un Prince contrairement à moi qui suis un Roi.
-Tu étais bien un Prince avant de me voler tout ce que j'avais. Lâchais-je froidement. Je le vis me lancer un regard noir puis se leva brusquement de « sa » chaise.
-Jimin, c'est un non. C'est alors mon tour de me lever brusquement.
-Pourquoi, bon sang !? Je pose brutalement mes mains sur la table, ce qui la fit trembler. C'est très important pour le pays et pour moi !
-Jimin, calme-toi tout de suite.
-Mais tu te rends même pas compte de l'Enfer que tu me fais vivre au quotidien ! Tu ne mérites même pas ta place sur MON pays ! Toi et tes hommes vous n'avez pas de valeurs, pas de respect, aucune humanité ! J'avais encore cette rage en moi. Si mon père pouvait m'envoyer un signe de là où il est, calmait la haine qui ne cesse de me ronger. J'ai une boule de rage qui ne fait de grandir, grossir et qui prend de plus en plus de place... Qui est de plus en plus agressif... Je te déteste ! Obéissance, fidélité, loyauté, dignité et respect, tu peux te les foutre là où j'pense ces règles.
N'en pouvant plus, je sortis furieux de la salle à manger puis du château, sans oublier de faire claquer bien fort les deux grandes portes de ma demeure, sous les regards des citoyens africains et coréens. Je récupère Tatanka dans les écuries puis me mis à galoper vers un endroit spécial pour mon père et moi. C'est d'ailleurs ici qu'il avait rencontré ma « mère ». J'avais en face de moi un petit jardin secret que mon père avait bâti de ses mains.
Je m'assois sur le petit banc, fixant la Lune dans toute sa splendeur. Qu'est-ce que j'avais fait pour arriver jusque-là, père ? Suis-je vraiment fait pour être Prince ? J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose de mon existence... Mais quoi ? Je n'avais pas pu connaitre ma « mère », presque toute ma famille est tombée vers la mort et moi... ? Je me retrouve marié à un homme que je n'aime même pas. Qui bousille ma misérable vie de jours en jours. Je sens que mon cœur lâchera prise... Si je suis ici, c'est pour mon peuple, pour moi, ma famille, mon pays, pour mes ancêtres et tout le reste. Je ne dois pas me montrer faible face à eux, mes ennemis. Papa... Tu me manques tellement... Je me souviens encore de sa dernière phrase d'amour à mon égard... « Je t'aime mon fils, ma plus grande fierté... » La vie est courte et difficile... Je ne le reverrais plus. Voilà que j'avais appris sur son lit de mort : « Si tu as quelqu'un à qui tu tiens, profite de lui le plus possible avant qu'il s'en aille pour de bon... » En me rendant compte, nous prenons tous du tant pour naître mais meurt beaucoup plus vite... Je ne m'en étais jamais rendu compte... J'aimerai tellement le dire à Kouak pour Yoongi. Lui dire que c'est lui que j'aime... Je le détestais à un point que je ne me serai jamais cru capable de haïr. Mon grand amour était Min Yoongi, celui pour qui mon cœur battait déjà sans même l'avoir déjà vu. Son arrogance et son narcissisme me manquait grandement... J'aimerai tellement me dévoiler à Kouak pour l'injurier de tout les mots... Depuis que je l'ai abandonné, il hante mes pensées... Je me suis saisi de lui, non personne le ressemble... Ses mains qui parcouraient tout mon corps... Ses lèvres qui me faisaient siens, j'étais tout à lui. J'arrive toujours à croire que je l'ai connu. Yoongi m'a rendu dingue de lui comme personne. Sa sensualité me hante jusqu'à arriver à me posséder tout entier. Je souris en repensant au paysage qu'il m'avait montré pour exprimer son amour. C'était tellement beau... Je me suis senti plein d'un amour puissant et profond... L'air était frais et je commençais à avoir froid... Je m'enfonce dans le jardin à la recherche de la petite maison où avait passé mes parents pendant leur nuit de noce. Je m'introduis, observant les alentours puis entra dans la chambre parental et me glissa dans les draps confortables et accueillants. C'est après quelques minutes dans le draps blancs comme neige, je m'endormis dans un apaisement ultime...
*Le lendemain*
Je me réveille en sursaut suite à un horrible cauchemar, tombant sur Kouak au-dessus de moi. Sur le choque, je le frappe à son entrejambe puis le pousse sur le côté du lit. Je me relève brusquement pour l'observer se plaindre de douleur et de m'insulter dans sa barbe imaginaire. Qu'est-ce qu'il faisait là d'ailleurs ? Comment m'a-t-il retrouvé ?
-Qu'est-ce que tu fais ici ?
-Dois-je te rappeler de la scène que tu m'as faite hier ? Il se releva tout en gémissant de douleur pour ensuite s'appuyer sur un mur. Tu pouvais pas attendre qu'on finisse de dîner pour faire ton cinéma.
-Mon cinéma ? Je me mis à le frapper à l'aide d'un coussin à plusieurs reprises quand il finit par attraper mes mains pour ensuite me plaquer sur le lit. Lâche-moi !
J'essais désespérément de l'éjecter loin de moi mais il avait plus de force que moi, je me sentais tellement faible... Il tenta de m'embrasser de force mais je le mordis violemment ce qui le fit reculer. Je recule sous son regard noir...
Kouak respira un bon coup puis me donna une gifle phénoménale. Sans attendre, il m'agrippa les genoux pour me tirer à lui. Non, pas une deuxième fois... Kouak s'apprêtait à me violer alors qu'il avait fait la veille. Je ne pouvais plus le supporter, pas ici. C'était mon seul endroit où je pouvais rester en paix avec moi-même. Je réussis à me libérer de son emprise puis partis en courant. Evidemment, il me poursuivit. Je finis par trébucher près du banc et me fis rattraper par mon mari.
-Alors~... On oublie qu'on est marié ?
-Kouak, non ! Je t'en prie, arrête ! Il ouvre mes jambes de force tout en remontant ma robe royale mais au moment où il allait me pénétrer...
-Jimin ! Seokjin... Le poids que dégageait Kouak sur moi disparu, laissant place au magnifique visage de Taehyung. Il me prit dans ses bras en me serrant de toute ses forces. Seokjin se précipita vers moi, lui aussi me prenant dans ses bras. Oh mon Dieu, j'ai tellement eu peur... !
-Seokjin, Taehyung... Qu'est-ce que vous faites ici ? Je les regarde à tour de rôle quand mon regard dériva vers Cataleya et Vénus.
-Quand tu as disparu, Cataleya a tout expliqué et pour tout te dire... Je n'avais jamais vu un Yoongi aussi en colère. Rigola Vénus. Elle se dirige vers mon mari pour s'abaisser à sa hauteur avec son ultime regard sombre. Alors c'est toi le fameux Kouak, le Prince d'Afrique qui est devenu le Roi de la Corée Du Sud... Il la regarda sans broncher puis il se redressa alors qu'elle fit de même. Je me présente, Vénus Pallis, Princesse Grecque. Fille de la Déesse Athéna et du Dieu Apollon. Meilleure amie de la famille Park et ton pire cauchemar. Je soupire de désespoir face à l'attitude de la jeune Grecque... Elle ne changera jamais... Toujours à en faire des tonnes. Sache juste une chose, me contrarier sera ta pire erreur, espèce de chien.
-Vénus ! Je finis par intervenir avant que cela n'aille trop loin. Elle se tourna vers moi pour ensuite me sauter dessus.
-Jimin ! Tu m'as trop manqué ! J'ai cru que je ne te verrai plus jamais !
Pendant l'euphorie soudaine de mon amie, Kouak me regarda un instant avant de repartir sans un mot. Curieux, lui qui a toujours quelque chose à dire... Je me relève avec Vénus puis nous profitions de nos retrouvailles pendant des heures entières. Cataleya était restée silencieuse, quand nous la posions une question, elle nous regardait sans rien dire. J'étais un peu déçu de ne pas voir Yoongi. Il doit sûrement être en colère après moi. Des heures étaient passées est on mourait de faim, alors quand les coréens ont aperçu la Princesse Grecque et mes anciens serviteurs, ils ont accouru pour bien les accueillir. Les hommes de Kouak ne pouvaient rien faire face à l'agitation du peuple, moi-même n'osa intervenir. Les habitants les avaient préparés des plats traditionnels coréens. Cela faisait si longtemps qu'on en avait pas mangé... Cataleya et moi sommes retournés au royaume. Je devais lui parler concernant les choix que je m'apprêtais à faire. Bien évidemment, elle connaissait mes agissements mais en entrant je me fis interpeler par une femme mûre qui faisait partis des « invités » de mon mari. Cataleya me fit signe de la suivre sans poser de question. C'est alors que je suivis cette inconnue en qui je n'avais aucune confiance. Elle me fit entrer dans la bibliothèque du château avant de me demander de m'assoir sur l'un de nos sofas. Je la regarde fixement avec une pointe de méfiance. Elle me sourit avec gêne puis commença à me parler :
-Je ne pense pas que nous avons eu l'occasion de nous présenter. Je suis Sira Mbengue, la mère de Kouak. Face à cette révélation, une grimace d'énervement apparu sur mon visage. Elle se mit alors à rire en voyant ma réaction. Je peux comprendre cette réaction, j'ai fait la même quand Kouak m'a vanté de t'avoir tout pris. Il a beau être mon fils, c'est l'un des hommes que je déteste le plus au monde. Il me fait tellement honte... Suite à ces paroles, je la regarde, ahuris par ce qu'elle venait de dire. Comment pouvait-elle parler ainsi de sa propre chair ? Je vois que cela te choque...
-C'est votre fils.
-Malheureusement... Dès ma majorité, j'ai été marié à un inconnu. Issa Mbengue, l'un des Princes les plus puissants d'Afrique. Je lui ai donné son premier fils, Halid. C'était un enfant d'une grande gentillesse, toujours dévoué et lui, au moins, il respectait les femmes...
-Qu'est-il devenu ?
-Kouak et son père ne le supportaient pas, tout simplement parce qu'il n'était pas comme eux. Sira soupira un moment puis son visage se décomposa de colère. Kouak l'a fait accuser de haute trahison, puis on l'a exécuté.
-Mais vous êtes quel genre de famille ? S'offusque-je. Comment peut-on être capable de faire autant de méchanceté ?
-Honnêtement, je l'ignore... J'ai été impressionné hier. On voit que tu es un Prince digne. En arrivant dans ton pays, je me suis tout de suite rendu compte à quel point ces êtres souffraient. Et puis, j'aurai jamais cru qu'il sacrifierait des enfants étrangers à nos traditions... Dis-moi, ici, dans vos lois royaux. Qui a le plus d'importance ? Le mari ou la belle-mère ?
-La belle-mère a toujours été la personne que l'on respecte le plus.
-Dans ce cas... J'aimerai que tu fasses cette fête d'anniversaire et s'il le faut, je t'aiderai à tout organiser. Elle me fit un sourire sincère mais je garde encore une pointe de méfiance.
-Nous devons l'écrire sous forme d'édit.
-Dans ce cas... Elle se releva en me tendant son bras pour qu'elle s'accroche au mien. Je nous fis avancer jusqu'à la salle d'écrits. Nous avons écrit l'édit en les deux langues en mettant bien en avant les signatures. Voilà qui est fait.
-C'est bientôt l'heure du déjeuner... Il faut aller à table. Je soupire en me remémorant de ma dernière fois dans cette salle.
-Allons, pour la peine, je m'installerai auprès de toi. Alors que l'on sortait de la salle d'écrits, mes cousins revinrent accompagner de la voyante et de Vénus. Je présente brièvement la mère de Kouak aux autres. Au début, ils la parlaient froidement mais plus le temps passait plus ils commençaient à l'apprécier. Je suis surprise de votre beauté naturelle...
-Merci beaucoup, Madame. Taehyung lui sourit mais quand son regard croisa celle de Seokjin, son sourire retomba brusquement et les deux s'évitaient comme pas possible. Cela commençait sérieusement à me fatiguer.
-Je vous en prie Taehyung, appelez-moi Sira. C'est alors que nous nous installions à table avant l'arrivée de Kouak et les autres invités.
Ils arrivèrent très peu de temps plus tard, ils semblaient surpris de nous voir déjà à table. Ils s'installent en silence leurs regards intrigués sur nous. La salle était dans un silence de mort jusqu'à ce que j'interviens :
-Seokjin ? Evidemment, il n'y avait que Seokjin qui se tourna vers moi, je m'en doutais... Pourquoi Le Roi Kim ne t'a pas confié une escorte royale plus sécurisé que la mienne ?
-Je ne veux même plus entendre parler de cet idiot.
-Qu'est-ce qu'il est arrivé ?
-Je ne veux pas en parler...
-Comme c'est étonnant ? Rigola Taehyung. Le regard de Seokjin changea presque immédiatement puis devint presque meurtrier. Le Roi a sûrement trouvé mieux qu'une pauvre tâche comme toi, Seokjin.
-Répète un peu ?! Je me mis à soupirer de fatigue en savant pertinemment là où cela allait finir.
-J'ai tort ? Je suis désolé si le Roi s'est passé de toi.
-Imbécile, ce n'est pas moi qui me suis enfuis comme un lâche pour un rien.
-Moi au moins, je ne suis pas en chaleur comme toi. J'attends le mariage avant de me donner. Je ne suis pas une putain !
Alors que Seokjin allait riposter, je frappe violemment la table pour cesser leur mascarade. Je les regarde à tour de rôle puis ils baissèrent leurs têtes, honteux. Je souffle de désespoir avec Vénus qui avait vraiment l'air d'en avoir assez de leurs dispute puis ferme mes yeux sous la pression.
-Je vous en supplie, stop. Vous vous rendez même pas compte de mon malheur quand vous vous disputez. Je vous dis stop. J'en peux plus. Je suis à bout.
-Mais Jimin-
-A. Bout ! Je rouvre les yeux qui s'encras aussitôt dans ceux de Kouak, il me regardait d'une manière interrogatrice mais je n'étais pas d'humeur à chercher la raison. Au moment de passé au dessert, un messager africain apporta l'édit que j'avais écrit avec sa mère.
-Jimin, c'est quoi ça ? Kouak me montra la feuille au bout de la table. Je ne t'ai pas autorisé à-
-Certes mais ta mère oui. Voyons, Kouak ? Tu es le Roi, tu es sensé le savoir : La parole de la belle-mère a toujours plus de valeur que celle du mari. Il y a ma signature et celle de ta mère, ce n'est pas assez la signature ?
-Maman ? C'est quoi ces conneries ?
-J'ai envie de connaître cette tradition. Elle a l'air beaucoup plus saine que ceux d'Afrique. On se sourit mutuellement puis attaqua nos dessert servis.
*Dans la nuit*
Kouak dormait à point fermé et moi, comme à mon habitude, je priais sans oublier d'émettre un petit mot pour mon Yoongi. J'entendis un bruit venant du couloir... Je pris mon poignard, m'avançant avec prudence, les sens éveillés. Je m'avançais, toujours sur mes gardes quand je sentis mes pieds rentrés en contact avec un liquide froid, ne voyant rien, je pris une torche qui se trouvait en hauteur. Une fois m'être emparer de ma source de lumière, j'éclaire à mes pieds pour ensuite me mettre à hurler de terreur. Tellement que mon cri résonna dans toute la demeure. Mes muscles me lâchèrent brusquement avant que je ne tombe en arrière et reculer jusqu'à ce que quelque chose ou du moins quelqu'un me stoppa dans ma course. Tout le monde s'était regroupé à l'étage, mes cousins vinrent me prendre dans leurs bras, Vénus était sous le choque de voir un cadavre et Cataleya ne disait rien. Je suppose qu'elle était au courante depuis le début. Elle a sûrement eut une bonne raison de ne pas avoir intervenu.
-Père... Kouak apparut pour ensuite se jeter sur le corps de son père inerte, pour la première fois, je vis Kouak pleuré.
-Jimin, qu'est-ce qu'il s'est passé !? Me demanda Seokjin, c'est alors que tout les regards se tournèrent vers moi.
-Je... Eh bien... J'avais du mal à formuler ma phrase à cause du choque, sur un coup de colère, Kouak se jeta sur mon cou.
-Mais parle ! C'est qui l'enfoiré qui a tué mon père !?
-J'a-... Rive pas... ! Il y avait une telle haine dans son regard... Ses doigts se pressaient de plus en plus autour de mon cou mais je me fis vite libérer par des domestique et mes cousins qui tentaient de le tenir en place. Je me mis à tousser et à respirer bruyamment quand Vénus s'approcha de moi pour me frotter le dos. Cataleya... ? Tu sais qui l'a fait, n'est-ce pas ?
-Oui, mon Prince. Cataleya vint à moi pour me glisser ensuite le nom de l'assassin. Un certain... Malanga.
Je vais vous avouer un truc, j'ai hésité à tuer Kouak dans ce chap. Le moment où il s'apprêtait à violer Jimin. J'aurai fait en sorte que Jimin soit près du bassin et qu'il éjecte son mari dans l'eau. Comme Kouak ne sait pas nager, sous le choque, Jimin n'aurai pas pu le sauver et Kouak serai mort noyé. Mais dans ma tête, je me suis dit: Non, ça serai trop facile et puis c'est Yoongi et @loups44 qui doit tuer Kouak. Oui, je me souviens de cette promesse faite dans le chapitre "Un contrôle insoutenable et détermination". Donc @loups44 fait officiellement partie de l'histoire !
Un petit cadeau avec 3 photos si ça ne vous dérange pas :
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