Chapitre V
Après cette étrange soirée que j'ai passé avec Jacob... Le lendemain tout avait s'était envolé, il n'y avait plus aucune trace de son passage, ces affaires avaient disparurent, tout ce que je lui avait offert ou qu'il avait réussi a se payer par ses propres moyens n'étaient plus là, j'aurais juré que ça n'avait jamais exister. Tout est revenue a la "normal", c'est comme si tout ce que j'avais vécu avec lui ces derniers mois c'était littéralement envolé, comme... par magie, qu'elle ironie...
"J'ai peur..."
"Peur que cela ne soit qu'un rêve..."
"Peur de devenir folle..."
"Mais se dont j'ai le plus peur, c'est d'avoir tout imaginé, qu'en fin de compte Jacob ne soit pas quelqu'un de réelle, qu'il ne soit que le fruit de mon imagination débordante..."
"Je suis perdu, alors que quelqu'un semblait m'apprécier malgré mes défauts, je... Ce n'était qu'une illusion..."
"Je suis vraiment pitoyable..."
Et ce refrain tournait en boucle dans ma tête, comme cette musique qui vous empêche de dormir, depuis déjà un mois. Avec le temps les mots perdaient de leur sens et ne voulaient plus rien dire, il devenait peu a peu qu'une petite voix dans ma tête perdant son énergie jour après jours.
Je suis complètement impuissante face a tout se qui m'arrive car même si je n'ai pas rêvé, même si ce génie m'a vraiment rendu visite, je n'ai aucun moyen de le revoir, ni aucun moyen de le contacter, je ne peu que subir. Alors je suis là jour a après jours, près de la lampe, ne la quittant jamais, a attendre un signe de lui...
"Peut-être a t-il eu un problème...?"
Me répétais-je pour me rassurer, quelques par je croie que j'ai fini par croire a mon propre mensonge, je suis tombée bien bas... Tout ça pour une personne.
Mon entourage aussi l'a remarqué, mes amis au travaille s'inquiète énormément pour moi, il faut dire que je suis très distraite, et que j'enchaîne toutes les bêtises les une après les autres. La dernière fois j'ai réussi a tomber en cuisine et j'ai cassé une dizaine d'assiettes, autant dire que la patronne m'a dit de rentrer immédiatement et de revenir lorsque j'irais mieux.
Mais est ce que j'irais seulement mieux un jours ?...
Puis se fut au tour de ma mère de me voir dans cet état, elle est passé un jours où je ne m'y attendais absolument pas, et quand elle a vue l'état de mon apart' elle a tout de suite compris qu'il y avait un problème. Malgré ça elle n'a pas posé une seul question, elle a sue laissé ma vie privé, elle ne m'a pas envahie et pour ça je la respect...
Elle m'a alors invité a la maison, la maison de mon enfance... -Elle a ajoutée qu'elle ferait nettoyer mon appartement quand je ne serais pas là bien évidement-
Après tout mon ancienne maison ne pourra me faire que tu bien, revoir tout ses bon souvenirs ça ne peu faire que du bien en fait, et puis il y aura Alexandre, ça fait longtemps que je ne l'ai pas vue avec papa !
Alors c'est décidé j'irais passé le weekend là bas.
Une fois mon sac fait, je rejoignit le taxi que ma mère avait appelé pour moi. Je m'assis sur le siège arrière et indiqua le chemin que mon chauffeur devait prendre pour aller chez moi. Puis je mis mes écouteurs entrant au même moment dans ma bulle, regardant les paysages aussi différent les uns que les autres défiler devant mes yeux.
C'est une heure plus tard que j'arrivais a destination devant cette immense maison que j'ai quittée il y a déjà plusieurs mois.
Je descends du taxi, remercia mon chauffeur et le paya, puis il repartit.
Je pris une grande bouffé d'air pour me donner du courage, et avança a pas lent le long de la grande allé qui mène jusqu'à la maison. Une fois arrivée je sonna et mon frère ne tarda pas a venir m'ouvrir, il m'accueilla en me sautant au coup.
-Katheriiiiiiine !!!!
-A-Alexandre ! Fis-je surprise, mais heureuse.
Heureuse d'être étreinte par une personne, de me sentir aimé. Et me rendre compte que je n'étais pas seul m'a fait du bien, plus que je ne l'aurais imaginée.
La soirée se termina plus vite que je ne l'aurais imaginé, et après avoir dîné avec tout le monde je me dirigea vers la sources chaude que nous a avons.
J'enlève ma serviette blanche, qui est écroulé au tour de mon corps, puis entre dans l'eau délicatement, j'espère pourvoir me vider la tête en venant ici, et penser a autres chose que lui...
Mais on dirait que ça n'a pas l'effet que j'avais imaginée...
Comme si cela ne suffisait pas, une larmes fini par tomber le long de ma joue. J'ai beau me frotter le visage de mes mains, encore et encore me passer de l'eau dessus comme si j'étais sale et souillée par toute cette tristesse, je n'arrive pas a les arrêter. Et ce sentiment de solitudes qui ne s'estompe jamais..
Perdu dans mes pensés je ne remarque pas la présence de cette silhouette entourée par les vapeurs que dégageait la source. Jusqu'à...
-Pourquoi pleures-tu ...? Dis l'ombre.
-Qu...? Je crus reconnaître la voix mais... Non impossibles ce n'est sûrement que mon imagination.
Puis la silhouette sortie de la brume, et tout mes doutes s'envolèrent les uns après les autres lorsque je le reconnu en revanche les questions, elles, se multiplièrent alors qu'elles étaient déjà nombreuses dans mon esprit.
-Toi ?! Dis-je sur le bord des nerfs.
Il soupire, son visage est maintenant nette, je peux affirmer avec certitude qui il est.
Je prend ma serviette qui est posé sur un rocher à ma portée, je sort ensuite de l'eau prenant soin de m'enrouler dedans. Et sans attendre plus, ni aucune justification de sa part, je m'en vais le laissant seul derière moi.
Je l'entends me suivre mais je suis tellement énervée que je préfère ne pas me retourner, je vais jusqu'à ma chambre et claque la porte.
-Je... J'ai parlé à ta mère... Je serais dans la pièce à côté, dit-il d'une voix basse.
Bouleversée j'allais m'allonger sur mon lit -enfin plutôt m'affaler- je regardais le plafond, les yeux dans le vide. Je cherchais une explication logique à tout ceci.
Alors que je n'ai souhaité que le voir ces derniers jours, maintenant qu'il est là je le fuis, oui je le fuis comme une enfant qui bouderait quelques choses. On pourrait appeler ça un caprice je suppose, en tout cas je n'agit pas comme quelqu'un de mature. Et si je me comporte comme ça en ce moment, c'est parce que tu as disparue trop longtemps...
Jacob...
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