Il ouvrit une porte.

«  Ça te va comme chambre?
-Oui. »

Je pris mon sac et le lança dans un coin avant de m'assoir en tailleur. Je tapote la place à côté de moi pour lui demander de s'assoir. Il exécute ma demande.

« C'est normal que tes parents n'ont rien dit par rapport à la peinture sur nous?
-Je n'y avais pas pensé. Je pense qu'ils ont l'habitude que j'arrive comme ça et donc ils pensent que soit je t'ai embrassé soit que tu m'as aidé.
-Ils savent pour la maison?
-C'est eux qui la payent. Ils préfèrent que je l'à rénove que je prenne des drogues.
-Normal. Ils te payent les outils, les meubles et tout ce que tu as besoin pour?
-Oui. Tu veux parler que d'argent ?
-Tu as autre chose à dire toi?
-Raconte moi des choses sur toi.
-Qu'est-ce que tu veux savoir ?
-As-tu déjà eu des copains ?
-Nan, aucun. Contrairement à toi, je suppose.
-Je n'en ai pas eus. J'ai eus que des coups d'un soir.
-Pourquoi tu as eus que des coups d'un soir?
-Car je ne trouvais personne qui m'intéressait vraiment a part physiquement. Sauf toi...
-Arrête on se connaît à peine.
-Et c'est quoi ton genre d'homme?
-Physiquement, comme toi. Mentalement, pas comme toi. Donc si j'étais comme toi, tu aurais juste été un coup d'un soir, mon cher chevalier.
-Et alors mentalement, il te faut quoi? Un vrai gentleman? Ou un vrai bad boy?
-Un homme vrai et qui n'a pas honte de lui, ni de moi. Qui reste lui même quoi qu'il arrive.
-Alors, je le deviendrais. Du moins avec les autres car avec toi, je n'ai pas plus être l'homme parfait que pense les autres.
-Alors prouve le! Prouve le, demain, devant toute la ville à la soirée de tes parents.
-Okay, je prends le défie. Soit prête à vivre la soirée de ta vie demain. En comptant, les grillades de mon père qui sont délicieuses.
-Tu verras si tu vas gagner ton prix.
-Passe une bonne nuit, princesse. Finit-il en me faisant un bisou sur le front.
-Bonne nuit. »

Je me change et me mets en pyjama. Je m'allonge sur le lit et regarde le plafond.

Il est si parfait avec moi. Je ne sais pas si il me cache quelque chose. J'avoue que je commence à ressentir quelque chose pour lui. Mais dois-je lui faire confiance? Ça fait deux jours de rapprochement rapide a peine. Se fous t-il de moi? Et puis de quoi il parle tout seul quand il travail? Trop de question, sans réponse.

J'arrive à sa porte et hésite à frapper. Faut-il que je lui parle de mes interrogations ? Je prend une inspiration. Puis j'allais rebrousser chemin quand il arriva derrière moi.

« Tu t'attendais à entendre quoi venant de ma chambre?
-En faite, je voulais te parler. Mais c'est pas grave. On parlera plus tard et toi avec une tenue plus convenable qu'une seule serviette te couvrant.
- On peut parler maintenant mais je mets juste un slip, avant.
-Tu es sur que tu veux parler?
-Oui mais faudrait peut-être que tu débarbouille la figure, tu as beaucoup de peinture partout.
-Okay, indique moi la salle de bain.
-Au fond du couloir. »

Il s'enferma dans sa chambre.

« Je peux faire une douche ?
-Bien sur, dépêche juste, avant que je m'endormes. »

Je partis faire ma douche. Je remis mon pyjama après. Je frappa à sa porte ensuite.

« Je peux entrer?
-Oui. »

J'entre. Il est sur le lit, les cheveux remplis d'eaux lui coulant sur son corps à moitié nu. Je m'allonge à côté de lui et lui fait un câlin, posant ma tête sur son torse et levant la tête vers lui.

« Je peux te poser quelques questions?
-Oui, bien sûr.
-Et des questions personnels?
-Oui, n'importe quoi.
-Je veux juste savoir de quoi tu parles tout seul.
-Oh...ça dépends. Avant, plus du manque d'attention que font mes parents a mon égard. Je pense aussi souvent à mes soi-disant amis. Et en ce moment, je ne fais que penser à toi. Tu fais partis de toute mes pensées.
-Même les plus mauvaises ?
-Oui car tu es la pour rendent mes pensées meilleures.
-Okay. Et dit moi un de tes défauts. Tu as l'air si parfait.
-Sauf pour toi. Je ne suis jamais assez bien pour toi.
-Dis ton défaut s'il te plaît.
-Je suis un gros idiot, égoïste et juste un crâneur.
-Et...tu es honnête avec moi? Tu ne te joue pas de moi?