Trafic d'oeuvres d'art
Eliot et Loyd se dévisagèrent un moment cherchant des réponses au comportement du peintre. La maison était bien isolée et il leur était impossible de savoir de quoi ils parlaient dans le salon. L'hôte pris des bouteilles et Eliot quelques apéritifs supplémentaires puis retournèrent près de la petite bande.
Ils trouvèrent Marianne dans l'espace entre le salon et la salle à manger qui se trouvait dans une même grande pièce. Elle tenait une toile dont la peinture était tournée vers le divan où se tenait Célestin tourne vers elle avec son petit ami. Les trois autres femmes étaient elles aussi debout avec un air décidé alors que Célestin semblait perdu. Puis il y avait George. Il descendait les escaliers fièrement en tenant l'une des œuvres de Célestin qu'il avait réalisé quelques semaines au paravent.
- on remettra tout en place, promis, lui sourit Marianne
Loyd et Eliot posèrent ce qu'il portait sur la table basse. L'acteur n'eu pas de mal à reconnaître l'œuvre sur laquelle Eliot n'avait que 17ans peinture des mains de George. Le peinture fit tenu à côté celle du jeune homme. Un paysage de ville dont la perspective était plus qu'étrange.
- Alors, Clara, ton avis ? Arbitra George
- celle que Marianne tient
- Agate ?
- idem, répondît à son tour l'interpelée
- Isis ?
- celle que Marianne tient
- bon tu vois Célestin ? On avait raison avec Marianne, fit fièrement le brun
Eliot et Loyd ce regardèrent ne comprennent rien à ce que racontait George ni ce qu'il se passait.
- votre avis ne compte pas, ce vote n'es pas impartial
- parce que toi tu l'es ? Répliqua vivement Marianne
Cette femme avait toujours eu un sacré caractère.
- l'art n'exprime rien, une peinture ne peut rien exprimer
Isis pris la toile des mains de Marianne et la posa sous le nez de Sébastien.
Qui se ressemble s'assemble pensa Loyd amuser.
- dis-moi ce que tu ressens en voyant ça Monsieur le futur toubib, ajouta-t-elle sans retenue
Sébastien se recula pour observer la toile.
- je vois juste un gamin blond
- regarde le dans les yeux ? Continua Isis
- c'est un dessin pas une personne
Elle rendit la toile à Marianne en lui marmonnant "ce mec a de la merde dans les yeux".
- c'est bien joli votre petite révolte mais je n'en vois pas le but, soupira Célestin d'un ton lasse
- ce serait bien que vous nous expliquiez à nous aussi, intervint Eliot
Loyd et lui s'assirent à leur place dans les divans.
- c'est très simple, s'exprima Agate, ton époux cherche à donner un cours de peinture à ton fils.
- j'essaye de faire comprendre à Célestin que ses toiles manquent de sincérité, de profondeur et de sentiments. Ce qui n'était pas le cas avant
- mais avant quoi ? Qu'est-ce qui a pu changer selon toi ?
- depuis que tu t'es mis en couple avec ce mec, répondit sans réfléchir George.
Célestin se leva et parti chercher sa veste suivit de Sébastien, les deux hommes partirent sans un mot sous le regard médusé de tous.
Alors qu'il entendit la porte d'entrée se fermer, Loyd se leva et sorti à toute vitesse de sa demeure, il attrapa le bras de Célestin sans réfléchir plus.
- qu'est-ce que tu fais ?
Le jeune homme le regarda dans les yeux et lui cracha :
- Tu penses comme eux ? Ne me mens pas
L'acteur resta silencieux, il ne pouvait pas lui mentir. Le rouquin se dégagea de la prise de Loyd.
- c'est bien ce que je pensais, vous ne respectez même pas mes choix, vous êtes comme ma mère
Ses mots blessèrent comme Célestin le voulait. Cela fessait mal vraiment mal à l'homme d'être comparé à cette femme. Lui qui c'était forcé à ne rien lui dire sur son couple par amour. Le cœur blessé il regarda la voiture du futur médecin partir.
Sur le pas de la porte, tous c'étaient réuni. Marianne s'approcha de Loyd agenouillé dans les graviers et les larmes aux yeux qu'il cachait. Tendrement elle l'enlaça, elle était bien la seule à savoir que ce n'était pas facile pour lui.
- J'ai été trop loin... désolé mon amour, je m'excuserai
Eliot regarda George.
- Non tu as essayé de l'aider... il finira par le comprendre, la vérité est parfois difficile à accepter... il ne restera pas longtemps loin de nous...
- et s'il ne s'en rend pas compte ? Demanda George
- on trouvera un moyen... ce mec lui pourri la vie... Célestin sait que je tiens à lui et que jamais je ne le laisserai tomber... la vue n'est pas toute rose il est temps qu'il le comprenne. Puis j'en connais un autre qui ne le laissera pas tomber... hein Loyd ? Sourit le blond
Loyd se tendit.
- je t'avais plus vu regarder ainsi quelqu'un depuis le lycée...
- tu...
- les sentiments ça ne se contrôle pas donc non je ne t'en veux pas tu es assez grand pour faire tes propres choix tant que tu brises pas le cœur de mon fils
- on va dire que c'est plutôt l'inverse actuellement, fit Marianne
Agate ne trouva pas rien d'autre à dire d'un air choqué :
- il est gay ?!?
Loyd lâcha un léger rire et essuya rapidement ses yeux au moins la jeune peinture avait réussi à lui redonner un peu le sourit.
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