Salut à tous ! Je suis heureuse de vous présenter cette nouvelle fanfiction sur l'univers de Rick Riordan, Le Feu et l'Eau. Sachez que j'ai d'autres fictions en cours, plus trois romans (des vrais romans, pas sur Wattpad, des romans que je compte bien faire éditer une fois terminés)en cours également, donc je pense que je vais poster un chapitre par semaine environ (mais il ne faudra pas m'en vouloir si je ne poste pas pendant plusieurs semaines, parfois, parce qu'avec la fac et tout le tralala, je n'aurais peut-être pas le temps).

Bref, je vous remercie de lire cette fiction, en espérant qu'elle vous plaise. N'hésitez pas à me faire part de votre avis, ou si vous avez des questions, ou pour n'importe quelle autre raison. 💖

Axelle (pour ceux qui n'auraient jamais lu de fictions de moi, je signe Axelle parce que c'est mon prénom, Sabine307 n'est qu'un hommage à une personne que j'aime beaucoup)

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Quatre ans. Cela faisait quatre ans que j'étais enfermée dans cette cellule sombre, quelque part, Dieu seul sait où. Quatre ans que j'avais été arrachée à ma famille. Ma mère, mon frère, ma sœur... Je pensais à eux tous les jours, mais je savais que jamais je ne les reverrais. Parce qu'il les avait tués, sous mes yeux. J'avais dix ans à l'époque, j'en avais quatorze à présent.

Le temps avait passé, lentement, trop lentement. Au début, il était venu me voir tous les jours, essayant de m'amadouer. Je lui avais craché au visage le premier jour, et tenté de le gifler le lendemain. Après ça, il s'était refroidi et m'avait enchaînée. Depuis, j'attendais, assise à même le sol, que quelqu'un vienne m'aider. Mais personne ne viendrait jamais, j'étais contrainte à rester là pour l'éternité. Sous-nourrie, ne voyant jamais la lumière du soleil...

J'étais roulée en boule, vêtue d'une simple chemise large, quand une secousse m'a fait sursauter. La pièce où j'étais tremblait, c'était comme si un géant la secouait. J'entendais des cris, des cris horribles, inhumains. J'entendais également sa voix, il donnait des ordres que je ne comprenais pas.

Je me suis assise, les poignets entravés par des menottes taillées dans ce qui semblait être du bronze.

Il y a eu encore des cris, cette fois des voix plus humaines répondaient à la sienne.

Les hurlements ont duré, cinq minutes, dix minutes, une heure. Je ne savais pas, je n'avais pas de montre. Je ne pouvais qu'estimer le temps qu'a duré la bataille.

S'en est suivi un long silence, puis une vive clarté a inondé la pièce dans laquelle j'étais. J'ai fermé les yeux, éblouie, et je me suis ratatinée contre le mur. Si c'était encore lui, qu'il venait pour me battre, je n'étais pas sûre de résister encore.

– Il y a quelqu'un ?, a fait une voix de garçon.

Ce n'était pas la sienne. Je ne connaissais pas cette voix, elle avait l'air plus humaine, plus chaleureuse. Cependant, je n'ai pas répondu, même si la lumière aveuglante m'a fait gémir doucement.

– Il y a quelqu'un !, s'est exclamé la voix.

J'ai aperçu une ombre qui s'approchait, et j'ai attendu que vienne le coup. Mais rien. J'ai lentement ouvert les yeux et je suis restée bouche bée. Juste devant moi se tenait un garçon. Il avait des cheveux bruns en bataille, des yeux vert océan assez semblables aux miens, et il portait une lourde armure de bronze. Il avait une plaie sous l'oeil, mais il souriait. Un vrai sourire franc, pas un sourire cruel comme ceux qu'il m'adressait.

– Est-ce que ça va ?, m'a-t-il demandé doucement.

Je n'ai pas répondu, et il a approché un stylo de mes menottes. Que pouvait-il bien faire avec un stylo bille ?

– Ne bouge pas, d'accord.

Il a décapuchonné le stylo, qui s'est aussitôt transformé en une longue épée de bronze. Cette dernière a tranché mes menottes, avant que le garçon ne remette le bouchon et qu'elle se retransforme.

– N'aie pas peur, je ne te veux aucun mal. Je vais te sortir de là. Quel est ton nom ?

Je tremblais comme une feuille et je n'ai pas eu la force de répondre. Alors le garçon s'est redressé et m'a souri.

– Je vais t'aider, d'accord ? Quant à moi, sache que je m'appelle Percy. Percy Jackson.