Chapitre 6

Hey les pingouins ! Voilà ce nouveau chapitre (oui déjà), j'espère qu'il vous plaira !

Petite info (je ne sais plus si je l'ai dit au chapitre précédent ou pas) : comme j'ai déjà écrit un bon nombre de chapitres d'avance (22 au total), et que j'ai vraiment aucun mal à écrire sur cette fiction (puisque l'histoire de base est déjà là grâce à Rick Riordan mon idole), je vais poster deux chapitres par semaine au lieu d'un seul.

Bref, comme d'habitude, je vous remercie de lire cette fiction  ! 💖

Axelle

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Piper était debout et tenait son poignard fermement entre ses mains. Elle le pointait vers quelque chose, ou plutôt vers quelqu'un. Ce quelqu'un a parlé, et je me suis alors aperçue qu'il s'agissait d'un homme aux allures de loup.

– Maudites soient-elles ! On se reverra, petit.

En face de lui, Leo, Jason et Hedge semblaient pétrifiés. Une seconde ? Hedge ? Gleeson Hedge ? Il n'avait pas été capturé par les esprits du vent ?

– On le tue ?, a-t-il alors demandé alors qu'un loup blanc s'approchait d'eux.

– Non !, a crié Piper. On attend.

Aussitôt, les loups se sont inclinés, et une demi-douzaine de filles en tenue de chasseur, armées d'un arc et d'un carquois de flèches argentées, sont arrivées.

– Si près du but !, a râlé une des filles, et j'ai reconnu la voix de Thalia Grace. Phoebe, reste avec moi. Vous autres, suivez Lycaon. On ne peut pas se permettre de le perdre. Je vous rattraperai.

Les Chasseresses se sont exécutées, non sans avoir râlé doucement.

– Nous suivons la piste de ce démon depuis plus d'une semaine. Tout le monde va bien ? Personne ne s'est fait mordre ?

Thalia regardait le petit groupe que composaient les trois nouveaux et le satyre. Ils semblaient tous ébahis, mais Jason particulièrement.

– C'est toi, a alors dit Piper. Tu es Thalia.

J'ai senti que Thalia se crispait, elle a enlevé sa capuche et a regardé la fille d'Aphrodite avec un air d'incompréhension.

– Je te connais ?

Piper a secoué la tête et a répondu :

– Ça va te faire un choc, mais...

Jason l'a aussitôt interrompue :

– Thalia. Je suis Jason, ton frère.


J'ai ouvert les yeux en sursautant violemment, la respiration courte. Je savais que les demi-dieux rêvaient de ce qu'il se passait dans le monde, et ce depuis l'aube de l'humanité, mais je n'en avais jamais fait l'expérience auparavant. Et comment vous dire que ce rêve m'a laissée perplexe.

Bien sûr, c'était tout à fait logique. Thalia et Jason ne pouvaient être que frère et sœur, ils avaient exactement les mêmes yeux. Mais j'avais les mêmes yeux que Percy, pourtant notre seul lien était Poséidon. Alors je pensais qu'il en allait de même pour Jason et Thalia, tous les deux enfants de Zeus. Cependant, dans la bouche de Jason, cela semblait autre chose, aussi je n'ai pas eu de mal à deviner qu'ils étaient frère et sœur des deux parents, père comme mère. Ce qui signifiait que leur mère avait réussi à conquérir le cœur du seigneur du ciel non pas une mais deux fois, en dépit du serment d'après la Seconde Guerre Mondiale.

Je me suis assise dans mon lit et j'ai regardé par la fenêtre. Le soleil était déjà levé, signe qu'il était plus tard que d'habitude. Aussi, je me suis levée avant de me diriger vers la salle de bain.

Après m'être douchée, j'ai enfilé un jean ainsi qu'un t-shirt de la Colonie et une veste en polaire. Nous étions le 21 décembre, jour du solstice d'hiver. Ce soir, les trois nouveaux reviendraient de leur quête, victorieux, ou alors ce serait la guerre.

J'ai soupiré. De toute manière, c'était toujours la guerre, quand on était un demi-dieux. On était en guerre continuelle face aux monstres, et il y avait toujours un méchant pour tenter de détruire le monde. Et à chaque fois, ce sont les héros qui devaient les en empêcher.

J'ai passé ma main sur la broche accrochée à mon t-shirt. Depuis que je l'avais trouvée dans la remise, j'avais accompli d'énormes progrès avec. Mes talents à l'épée s'étaient décuplés, et j'étais devenue très douée. J'étais déjà assez douée avant, sans vouloir être narcissique, mais maintenant, c'était encore mieux. Alétheia était faite pour moi, sans aucun doute possible.

– Mila, tu es là ?, a alors fait une voix que je ne connaissais que trop bien.

Je me suis tournée vers l'entrée du bungalow, où Annabeth se tenait, immobile. Ses longs cheveux blonds, un peu comme les miens mais en bouclés, tombaient en cascade sur ses épaules. Ses yeux gris semblaient inquiets mais déterminés, et elle m'observait d'un œil sévère quoique bienveillant.

– Annabeth !, me suis-je exclamée avant d'aller la serrer dans mes bras.

D'accord, ça ne faisait que quelques jours que je ne l'avais pas vu, mais c'était la première fois depuis que Percy avait disparu que nous nous étions séparées. Alors la revoir me rendait heureuse, réellement.

– Qu'est-ce que tu fais là ? Tu as des nouvelles de Percy ?, l'ai-je alors interrogée tout en me séparant d'elle.

Elle a secoué la tête en soupirant.

– Non, toujours rien. Mais je suis revenue parce que ce soir, Jason, Piper et Leo devraient revenir. Ils auront certainement trouvé quelques informations sur Percy, je devais absolument être là.

– Je comprends.

Annabeth a souri.

– Mais dis-moi... Will m'a parlé d'une nouvelle arme, si je ne m'abuse ?

J'ai baissé les yeux vers la broche, accrochée à mon t-shirt, et je l'ai retirée avant de la tendre à Annabeth. Elle a appuyé sur le bouton au centre de la rose et mon épée s'est matérialisée dans ses mains.

– C'est fou..., a-t-elle murmuré. On dirait Turbulence.

– C'est aussi ce que j'ai pensé.

La fille d'Athéna a tourné son regard vers moi avant de le reporter sur la lame et sur ses inscriptions.

– Alétheia... Vérité.

Elle a appuyé à nouveau sur le bouton, et l'épée s'est retransformée en broche.

– C'est fou, qu'elle soit apparue comme ça. D'après ce que m'a dit Will, elle est parfaitement taillée pour toi, c'est d'autant plus étrange.

J'allais dire que c'était exactement ce que j'avais pensé quand le son d'une conque nous a interrompues.

– C'est l'heure du repas !, s'est exclamée Annabeth. Tu as dormi toute la matinée, Mila.

Étant donné que je n'étais pas fatiguée un poil, je voulais bien le croire. J'avais l'impression que, pour la première fois de ma vie, je me sentais parfaitement bien. Réveillée et en forme. 

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