Chapitre 33

Hey les pingouins 🐧 ! Désolée, je m'y prends un peu tard pour poster le chapitre je suis vraiment désolée ! Mais c'est la saint-valentin aujourd'hui et (non je n'ai pas de valentin) donc je suis de baby-sitting ce soir. Juste après avoir terminé les cours j'ai tracé jusqu'à la danse, puis j'ai tracé jusqu'à chez moi avant de partir rapidement car j'étais à la bourre. Donc je poste maintenant, en espérant que vous aimerez ce nouveau chapitre !

Plein de bisous à vous les gens en couple et encore plus à vous les célibataires ! L'année prochaine mes potes et moi on fera une soirée saint-valentin de célibataires, vous n'aurez qu'à vous joindre à nous ! xD

Bref, comme toujours, merci de vos nombreuses lectures et de vos nombreux votes ! 💖

Axelle

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    Finalement, l'idée de Percy n'était pas plus bête. Il avait laissé couler le bateau avec les six millions d'or qu'il contenait, en priant le dieu du vin de bien vouloir l'accepter en tant que tribut. Je dois cependant dire que j'étais très étonnée de l'amabilité de mon frère face à Dionysos, lui qui l'avait pourtant toujours plus ou moins détesté.

    Jason avait pris le tour de garde avec Gleeson Hedge, tandis que le reste de l'équipe devait retourner dormir. Malheureusement, j'avais été incapable de fermer l'oeil, aussi j'avais rejoint Leo dans sa cabine.

    Nous jouions aux cartes, à la Dame de Pique pour être exacte. Je l'avais déjà battu deux fois d'affilée, et j'étais pas loin de le battre pour la troisième fois. La seule chose qui me restait à faire,c'était attendre qu'il pioche la mauvaise carte, puis piocher la bonne. Ensuite, il lui resterait la dame de pique et moi aucune carte, et j'aurais gagné.

    – Bon, tu pioches oui ?, l'ai-je hélé doucement.

    Il m'a souri avant de tirer une des deux cartes que j'avais dans la main. La dame de pique, évidemment. Il devait avoir une sacré poisse pour toujours tirer la mauvaise carte.

    – J'ai gagné !, ai-je jubilé.

    – Pas encore, a rétorqué le fils d'Héphaïstos. Si tu tires la bonne carte, oui. Sinon, il y a une chance que ce soit moi qui gagne.

    Je lui ai tiré la langue et j'ai tiré l'une de ses deux cartes, qu'il avait mélangées. Je l'ai retournée dans ma main. Dame de pique.

    – Tu m'énerves !, ai-je soupiré.

    J'ai mis les deux cartes derrière mon dos et je les ai mélangées. Puis je les ai placées face à moi, incitant Leo à tirer une nouvelle fois.

    – Bon, alors... Je vais prendre... celle-là.

    Il m'a arraché la carte des mains puis a crié :

    – J'ai gagné !

    Vaincue, j'ai posé la dame de pique sur le tas. Puis j'ai tendu mes jambes sur le lit, à côté de Leo. J'avais les genoux douloureux d'être restée assise en tailleur trop longtemps.

    – Je t'ai battu deux fois quand même, l'ai-je nargué.

    Il a haussé les épaules.

    – Parce que je t'ai laissé faire.

    – Mais oui, bien sûr. T'es nul à ce jeu, Valdez, c'est la seule explication.

    Leo a posé sa main sur le lit, et m'a au passage frôlé la cuisse. Comme c'était l'été et que je portais un pyjama constitué d'un débardeur et d'un short, sa main a frôlé la peau de ma cuisse, ce qui m'a faite frissonner. Mon ami a semblé s'en rendre compte car il a vivement retiré sa main.

    – Désolé, a-t-il murmuré en rougissant.

    J'ai haussé les épaules et j'ai ramené mes genoux contre ma poitrine. Leo a semblé sur le point de dire quelque chose, mais Jason est entré dans la pièce au même moment :

    – Leo, on a besoin de toi aux commandes. On est quasiment arrivés àRome.

    Leo s'est levé de son lit avant de tourner ses yeux bruns vers moi.

    – Désolé, le devoir m'appelle !

    J'ai haussé les épaules et j'ai regardé mon ami partir.


    Dix minutes plus tard, nous étions tous sur le pont de l'Argo II, qui amorçait sa descente vers Rome.

    – On va se poser dans ce parc, a annoncé Leo en pointant du doigt le parc qui s'étendait en-dessous de nous. Espérons que la Brume nous donne l'apparence d'un pigeon géant.

    J'ai pouffé doucement tout en m'approchant du bord. Nous n'étions plus qu'à quelques mètres du sol, et la Brume semblait fonctionner à merveille puisqu'aucun romain présent dans le parc ne s'est enfui en hurlant.

    – C'est quoi le plan ?, a fini par demander Hazel. Nico a jusqu'au coucher du soleil maximum. Et cette ville tout entière est censée être détruite aujourd'hui.

    – Tu as raison, a répondu Percy, s'arrachant à sa contemplation de je-ne-sais-quoi. Annabeth, est-ce que tu as identifié cet endroit sur ta carte en bronze ?

    Annabetha tourné ses yeux gris vers mon frère, qui a dégluti lentement mais a soutenu son regard sans broncher.

    – Oui. C'est au bord du Tibre. Je crois que je pourrai le trouver, mais je devrais...

    – M'emmener avec toi, a coupé Percy. Ouais, tu as raison.

    Annabeth l'a fusillé du regard, elle semblait prête à lui sauter dessus.

    – Ce n'est pas...

    – Prudent, l'a coupée mon frère pour la deuxième fois consécutive. Un demi-dieu seul dans Rome. Je t'accompagnerai jusqu'au Tibre. On pourra se servir de cette lettre d'introduction, et avec un peu de chance on trouvera le dieu du fleuve, Tiberinus. Il aura peut-être de l'aide ou un conseil à te donner. Ensuite, tu pourras continuer seule si tu veux.

    D'un côté, j'étais contente de ne pas être la seule qu'il surprotégeait, mais d'un autre, je me sentais mal pour Annabeth. Elle avait une mission à accomplir seule, et ce serait d'autant plus compliqué pour elle si Percy refusait de la laisser partir ou l'accompagnait jusqu'au bout.

    – D'accord, a marmonné la blonde après un combat silencieux de regards. Hazel, maintenant qu'on est à Rome, tu crois que tu pourras localiser l'endroit où est Nico ?

    Cette dernière a hoché la tête doucement.

    – Euh... Oui, j'espère, si je m'en approche suffisamment. Je vais devoir sillonner la ville. Frank, tu viendrais avec moi ?

    Le romain hocha vivement la tête.

    – Absolument, a-t-il répondu en souriant.

    – Et, euh, Leo. Je crois que ce serait bien que tu viennes aussi. Les centaures-poissons ont dit qu'on aurait besoin de ton aide pour un problème mécanique.

    – Ouais, a répondu ce dernier, pas de soucis.

    Je me suis redressée. Je ne voulais pas rester à bord encore une fois alors que le reste du groupe partait en mission. De plus, même si je savais qu'il ne se passait rien entre Leo et Hazel, je ne voulais pas les laisser aller quelque part seuls. Bon, d'accord, ils n'étaient pas seuls, ils étaient avec Frank, mais même.

    – Je veux venir aussi, ai-je dit. Je m'ennuie sur ce bateau, laissez-moi venir avec vous.

    Frank et Hazel se sont lancé un regard en biais, et seul Leo a pris l'air ravi :

    – Évidemment que tu viens avec nous, Brown !

    Percy m'a aussitôt lancé un regard courroucé et, de même qu'avec Annabeth plutôt, nous avons entamé un combat de regards. Cependant, je n'ai pas lâché l'affaire, et j'ai soutenu le regard irrité de mon frère, les dents serrées. Ce dernier a finalement lâché l'affaire avant de se tourner vers les autres.

    – Si on se donnait rendez-vous ici à... à quelle heure, à votre avis ?

    – Trois heures de l'après-midi ?, a proposé Jason. Je crois que c'est le plus tard qu'on puisse faire en ayant encore une chance de combattre les géants et de sauver Nico. S'il se passe quelque chose et qu'il faut changer le plan, essayer de nous envoyer un message-iris.

    Nous avons hoché la tête d'un même mouvement et un silence pesant s'est installé. C'est le satyre qui l'a brisé en déclarant subitement :

    – Ça me donnera le temps de manger les noix de coco... je veux dire de retirer les noix de coco de la coque. Percy et Annabeth, ça me plaît pas de vous voir partir tous les deux seuls. Tenez-vous bien, sinon, je vous jure que si j'apprends qu'il y a eu du fricotage, je vous consigne dans vos cabines jusqu'à ce que le Styx gèle.

    J'ai pouffé face à ce satyre qui se croyait menaçant alors qu'il ne l'était pas du tout. Apparemment, l'idée ne semblait pas faire rire que moi, car Percy a esquissé un sourire aussi avant de répondre :

    – On va faire vite. Bonne chance, tout le monde.

Et sur cette belle phrase, il est parti avec Annabeth. Leo, Hazel, Frank et moi n'avons pas tardé non plus, et nous sommes descendus du bateau pour aller déambuler dans les rues de Rome.

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