Chapitre 26
Salut mes pingouins préférés 🐧 ! Je suis fière de vous présenter aujourd'hui ce nouveau chapitre, j'espère qu'il vous plaira !
En tout cas, je vous remercie de lire et de commenter cette fiction, vous êtes géniaux ! 💖
Axelle
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Frank et Percy nous ont fait un court récit de leurs péripéties à l'aquarium, parfois interrompus par Hedge qui commentait avec violence. Percy a ensuite enchaîné sur les créatures marines gardées en captivité, droguées, avant d'expliquer que Phorcys avait dit que leurs têtes étaient mises à prix. Alors qu'Annabeth s'apitoyait sur le sort des créatures marines, Percy l'a interrompue :
– Laisse tomber. Là, il faudrait déjà qu'on décide quoi faire pour cette histoire de mise à prix.
Un fracas m'a fait sursauter, et je me suis tournée vers le satyre, qui se battait contre un ennemi invisible, l'air content de lui.
– Nos têtes sont mises à prix..., a murmuré Annabeth. Comme si on n'attirait pas assez de monstres comme ça !
– Est-ce qu'il y a des avis de recherche sur nous ?, a alors lancé Leo, juste à côté de moi. Et nos primes, elles sont échelonnées à quoi ?
J'ai secoué la tête. Je sentais venir la mauvaise blague, et franchement, j'adorais Leo mais ce n'était pas vraiment le moment. Par ailleurs, Gaia avait mis des prix sur nos têtes, mais est-ce que je faisais partie de ces héros ? Après tout, je n'étais pas une des Sept, je n'étais que la Huitième.
La Huitième... J'ai repensé à la prophétie, et soudain, un vers s'est éclairé. Il sera rattaché quand leurs cœurs seront liés. Bien sûr ! Leurs cœurs... leurs cœurs ! J'étais la Huitième parce que je m'étais liée d'amitié avec Leo – et plus si affinités. Évidemment, ça prenait tout son sens maintenant. J'étais simplement stupide de ne pas l'avoir remarqué avant.
Je suis revenue à la réalité tandis que Leo expliquait :
– ... comprendre que mon cours n'atteigne pas celui de Percy ou de Jason, à la rigueur, mais est-ce que je suis coté à, je sais pas, deux Frank ? Trois Frank ?
Je me suis retenue pour ne pas glousser tandis que Frank fronçait les sourcils, l'air mécontent.
– Arrête ton numéro, Leo, l'a rabroué Annabeth d'un ton sec. Au moins, on sait que notre prochaine étape doit être Charleston, pour chercher cette carte.
– Une carte, a répété Piper. Mais une carte de quoi ?
– De l'emplacement de la Marque d'Athéna, a répondu mon frère.
Il a aussitôt baissé les yeux avant de regarder sa petite amie, l'air penaud. J'en ai déduit qu'il n'était sans doute pas censé parler de ça.
– Même si on ne sait pas ce que c'est, a-t-il néanmoins continué. Tout ce qu'on en sait, c'est qu'elle mène à quelque chose d'important à Rome, qui pourrait mettre fin au désaccord entre romains et grecs.
– Le fléau des géants, a confirmé Hazel en souriant.
Depuis la dispute du matin, elle semblait avoir repris des couleurs et sa joie de vivre naturelle, même si quelques fois, elle se trahissait dans sa nervosité.
– Et dans mon rêve, les deux géants faisaient allusion à une statue, a marmonné Percy.
– Hum..., a dit Frank pour toute réponse. D'après Phorcys, il faudrait être fou pour essayer de la trouver. Mais qu'est-ce que c'est ?
Personnellement, je n'en avais aucune idée. C'est pourquoi, comme le reste de notre bande de héros, je me suis tournée vers Annabeth. Elle avait l'air préoccupée, pourtant elle a souri.
– Je... j'approche d'une réponse, a-t-elle dit. J'en saurai d'avantage si nous trouvons la carte. Jason, tu as eu l'air de réagir quand Percy a dit Charleston. Tu y es déjà allé ?
– Ouais, a-t-il répondu l'air gêné.
Mais qu'est-ce qui pouvait bien le gêner ?
– Reyna et moi...
Ah. Il avait enfin compris que parler de la prêteur du Camp Jupiter devant Piper n'était pas très délicat de sa part.
–. .. avons fait une quête là-bas il y a environ un an. On a récupéré des armes en or sur le Hunley.
– Le quoi ?, ai-je demandé.
Mais avant que Jason n'ait pu répondre, Leo s'était tourné vers moi, l'air outré.
– Sérieux ? Le Hunley, c'est le tout premier sous-marin militaire. Il date de la guerre de Sécession. J'ai toujours rêvé de le voir.
– Ah, ce Hunley là !, ai-je dit, juste pour ne pas passer pour une cruche.
Mais en réalité, je n'avais même pas le début d'une idée concernant ce sous-marin.
– Il avait été conçu par des demi-dieux romains, a expliqué Jason en souriant. Il contenait une cache d'armes secrètes, des torpilles en or impérial. On les a retrouvées et on les a rapportées au Camp Jupiter.
– Alors les romains se sont battus aux côtés des confédérés ?, a demandé Hazel en faisant une grimace. En tant que petite-fille d'une esclave, est-ce que je peux juste dire que... c'est pas cool ?
Petite-fille d'un... Ah, oui. J'oubliais trop souvent qu'elle était morte dans les années 1940, et que par conséquent, son grand-père ou sa grand-mère devaient dater de l'époque de l'esclavage.
– Personnellement, j'étais pas vivant, à l'époque, a lâché Jason en haussant les épaules. Et il n'y avait pas tous les romains d'un côté et tous les grecs de l'autre. Mais tu as raison, c'est pas cool. Quelquefois les demi-dieux commettent des erreurs. Des fois, par exemple, on est trop méfiants. Et on parle sans réfléchir.
À voir la façon dont il regardait Hazel, Jason cherchait sans doute à faire passer un message. Il a également donné un léger coup à Leo, qui a gémi :
– Aïe ! Je veux dire, ouais... des erreurs. Comme de se méfier des frères des gens qui pourraient avoir besoin d'être sauvés, genre. Par exemple.
Il a tourné les yeux vers moi et j'ai souri. Il s'était déjà excusé auprès de moi, mais je trouvais très bien qu'il le fasse également auprès d'Hazel.
– Je vois, a fait cette dernière. Revenons à Charleston. Est-ce que tu veux dire qu'on devrait aller explorer ce sous-marin de nouveau ?
– Disons que je veux penser à deux endroits où chercher là-bas, a répondu Jason en haussant les épaules. Le musée où est exposé le Hunley, ça en fait un. Il y a de nombreux vestiges de la guerre de Sécession, la carte pourrait être cachée avec. Je connais la disposition du musée, je pourrais emmener une équipe.
Leo s'est aussitôt levé, un sourire étincelant scotché sur les lèvres.
– Je viens. Ça me branche bien.
– Tu devrais venir aussi, Frank, est intervenu Jason. On pourrait avoir besoin de toi.
– Pourquoi ?, a demandé l'intéressé. J'ai pas franchement brillé à l'aquarium.
Percy a tapé du poing sur la table, l'air mécontent.
– Pas d'accord, s'est-il écrié. T'as assuré. On était trois pour casser ce mur de verre.
– En plus, tu es un fils de Mars, a renchéri le fils de Jupiter. Les fantômes des causes perdues sont obligés de t'obéir. Et le musée de Charleston est plein de confédérés. On ne sera pas de trop pour les tenir à distance.
– Ok, d'accord, a répondu Frank avant de baisser les yeux sur ses mains.
Il avait les doigts coincés dans ses menottes chinoises et tirait de toutes ses forces.
– Euh, vous savez comment...
Leo l'a interrompu en riant :
– T'en avais jamais vu, de ces menottes, man ? Il y a un truc tout bête pour les retirer.
Je me retenais de rire du mieux que je pouvais, ce qui je dois reconnaître, n'était pas simple.
Soudain, Frank a disparu, transformé en un iguane vert. À côté de l'iguane, le piège à dois chinois gisait sur le sol.
– Beau travail, Frank Zhang, a raillé Leo en imitant Chiron. C'est tout à fait comme cela qu'on fait pour se libérer d'un piège à doigts chinois. On se change en iguane.
J'ai éclaté de rire, immédiatement suivie par le reste du groupe, tandis que Frank l'iguane retrouvait sa forme d'origine, c'est-à-dire humaine.
– Bon. Le musée, ça fait un premier lieu à explorer. Mais tu as dit qu'il y en avait deux, Jason ?
Ce dernier a hoché la tête.
– Ouais. L'autre endroit, c'est un jardin public, juste à côté du port. La Batterie, ça s'appelle. La fois où on est allés à Charleston, avec Reyna... On a vu quelque chose dans le square. Un spectre lumineux qui flottait dans l'air, un genre de fantôme qui ressemblait à une élégante de Louisiane du temps de la guerre de Sécession. On a essayé de l'aborder, mais chaque fois qu'on s'approchait, elle disparaissait.
Il a repris son souffle avant de continuer :
– Et puis Reyna a eu l'intuition qu'elle ne voulait peut-être parler qu'à une fille. Elle y est allée toute seule et, effectivement, le fantôme lui a parlé.
– Et alors ?, a demandé Annabeth, car Jason ne semblait pas vouloir donner plus de détails.
– Reyna a refusé de me répéter ce qu'elle lui avait dit. Mais ça devait être important parce qu'elle avait l'air secouée. C'était peut-être une prophétie ou une mauvaise nouvelle. En tout cas, elle n'a plus jamais été la même avec moi, après ça.
– Une mission pour filles, alors, a souri Annabeth. Je pourrais y aller avec Piper et Hazel.
Je me suis redressée.
– Et moi, ai-je ajouté. Je suis une fille aussi, et je commence à en avoir rat-le-bol de rester à bord de l'Argo II pendant que vous partez tous en mission ici et là.
Comme Percy semblait sur le point de protester, j'ai continué :
– Reyna n'a pas eu de problèmes avec ce fantôme, non ? Alors je veux y aller aussi. Et je ne te demande pas ton avis, Percy.
Ce dernier m'a fusillée du regard mais n'a rien dit.
– Bien, a tranché Annabeth, alors on fait comme ça.
J'ai soupiré de soulagement et d'excitation. J'allais enfin pouvoir sortir de ce navire pour me rendre utile.
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