Chapitre 22

Hey les pingouins 🐧 ! J'ai l'impression que ça fait vingt ans que je n'ai pas posté, c'est sûrement dû au fait que ce week-end je ne pouvais pas le faire et que donc je n'ai rien posté depuis vendredi, soit cinq jours. Bref, j'espère que ce nouveau chapitre vous plaira ! N'hésitez pas à commenter et/ou voter, ça fait toujours plaisir !

Cette semaine je suis en semaine d'examen (c'est cool la fac, ils nous mettent les examens à la rentrée, je vous dis pas la joie des vacances !), donc je n'ai pas trop de temps pour écrire, mais la semaine prochaine, j'ai une semaine de repos, alors je vais avancer cette histoire au maximum ! Aussi, peut-être que je posterai un peu plus de chapitres que d'habitude... mais uniquement si vous êtes sages (hou là là j'ai l'impression d'être un parent qui explique le Père Noël à ses enfants...). 

Merci de lire cette fiction, et un plus grand merci encore pour les votes que je reçois presque immédiatement après avoir posté ! Vous êtes géniaux, changez pas, je vous aime ! 💖

Axelle

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Le silence qui s'était installé était pesant, plus pesant que tout ce que j'avais jamais pu ressentir. Nous nous regardions tous, l'air sidéré, avant qu'Hazel n'intervienne :

– Piper a raison.

– Comment peux-tu en être si sûre ?, a demandé Annabeth, perplexe.

La fille de Pluton a haussé les épaules.

– J'ai déjà rencontré des eidolons. Aux Enfers. Quand j'étais... tu sais.

Morte. Le mot a plané dans le silence d'outre-tombe, semblant même trouver écho contre les murs. 

J'avais envie de la prendre dans mes bras. Elle me faisait de la peine, un peu, pourtant je savais que derrière ses airs innocents et délicats elle était plus forte que ce qu'on pensait.

– Donc..., a dit Frank, donc tu penses que ces créatures sont tapies quelque part dans le navire ou...

– Tapies à l'intérieur de certains d'entre nous, l'a coupé la Cherokee. On ne peut pas le savoir.

– Si c'est le cas..., a marmonné Jason.

Sa petite amie a soupiré et a hoché la tête.

– Il faut agir. Je crois que je peux le faire.

– Faire quoi ?, a demandé Percy.

Personne n'a daigné répondre à sa question. S'il avait suivi la discussion, il aurait compris tout seul.

– Écoutez-moi tous, d'accord ? Écoutez-moi bien. Eidolons, levez la main.

Sa voix avait changé sur les derniers mots, signe qu'elle utilisait son enjôlement.

– Tu croyais vraiment que ça allait..., a commencé Leo avant de se taire aussitôt, le regard doré et vitreux, et de lever la main.

Frank s'est écarté prudemment de lui tandis que Jason et Percy levaient la main.

– C'est pas vrai..., ai-je chuchoté.

– Oh, par les dieux, a enchaîné Annabeth. Tu peux les guérir ?

Piper n'a pas répondu mais s'est tournée vers Leo.

– Y en a-t-il d'autres comme vous à bord ?

– Non, a répondu Leo.

Mais ce n'était pas sa voix. Cette nouvelle voix était plus basse, plus grave, caverneuse.

– Notre mère la Terre nous a envoyés tous les trois. Les trois plus forts, les trois meilleurs. Nous allons revivre.

Piper a secoué la tête. Quant à moi, je sentais mon cœur battre contre ma poitrine. Et si ça ne marchait pas ? Si la tentative de Piper tournait à l'échec ?

– Non, pas ici. Écoutez-moi bien, tous les trois. Vous allez quitter ces corps.

– Non, a répondu Percy d'une voix semblable à celle de Leo.

– Nous devons vivre, a renchéri ce dernier.

– Par Mars tout-puissant !, a crié Frank. Ça fout les jetons ! Allez-vous-en, fantômes ! Laissez nos amis tranquilles !

Aussitôt, Leo s'est tourné vers lui.

– Tu ne peux pas nous donner d'ordre, fils de guerre. Ta propre vie est trop fragile. Ton âme peut s'enflammer d'un instant à l'autre.

Frank a sorti une flèche et a bandé son arc. Déjà qu'il ne semblait pas apprécier Leo pour je ne sais quelles raisons, il semblait le détester à cet instant précis.

– J'ai... j'ai affronté des créatures pire que toi. Si tu veux la bagarre...

– Frank, non, a supplié Hazel.

– Arrêtez !, a crié Piper tandis que Percy et Jason se levaient, l'air menaçant.

Je n'osais plus bouger, enfoncée sur ma chaise et tremblant de tous mes membres. Cette possession me rappelait Cronos avec Luke, c'était perturbant.

– Écoutez Piper, a tenté Hazel.

– Tu contrôles peut-être les pierres et les métaux, fille de Pluton, mais tu ne contrôles pas les morts, a craché Percy.

Oh, comme j'aurais aimé que Nico soit là en ce moment ! Il aurait pu contrôler ces affreux fantômes possesseurs.

– Écoutez, eidolons, a repris Hazel. Votre place n'est pas ici. Je ne vous commande peut-être pas, mais Piper oui. Obéissez-lui.

– Vous allez quitter ces corps, a répété Piper.

– Nous... nous allons quitter ces corps, a bredouillé Jason.

– Jurez sur le Styx de ne jamais revenir à bord de ce navire et de ne jamais tenter de nouveau de posséder un membre de cet équipage.

Percy et Leo ont protesté, et Piper a insisté :

– Jurez sur le Styx.

– Nous le jurons sur le Styx, ont alors dit les trois garçons à l'unisson.

– Vous êtes morts, a continué la fille d'Aphrodite de son ton le plus tranchant et convaincant possible.

– Nous sommes morts.

Piper a hoché la tête.

– Maintenant, partez.

Aussitôt, Jason, Leo et Percy se sont écroulés. Percy a été rattrapé par Annabeth, Jason par Hazel et Piper, mais Leo tombait vers Frank, qui n'a même pas fait mine de l'aider. Le temps que je me lève pour me précipiter sur Leo, il était tombé par terre et gémissait :

– Aïe !

– Ça va ?, a demandé Hazel tandis que je m'agenouillais pour aider mon ami à se relever.

Il avait un spaghetti collé sur le front, de la forme d'un 3, alors j'ai légèrement ri avant de le lui décoller.

– Ça a marché ?

– Oui, ça a marché, a répondu Piper. Je crois qu'ils ne reviendront pas.

Leo s'est tourné vers moi.

– Bon. Au moins, je suis assuré de ne plus jamais assommer ma meilleure amie.

J'ai senti mes joues rougir. Bizarrement, Percy n'a pas répliqué. Peut-être qu'il était simplement trop sonné pour répondre, ou trop sonné pour avoir entendu.

– Moi je peux toujours t'assommer, Valdez, ai-je répliqué en riant.

J'ai retiré un dernier bout de spaghetti dans ses boucles, et il a rougi en détournant le regard. Mes doigts se sont attardés dans sa chevelure brune, avant que je ne retire précipitamment ma main, consciente que le reste de l'équipage nous observait.

– Est-ce que ça veut dire que je peux arrêter de me prendre des coups sur la tête ?, a alors demandé Jason.

Piper et moi avons éclaté de rire.

– On fait vraiment les quatre pires demi-dieux de l'humanité, Percy, Leo, toi et moi !, ai-je ri. On pourrait faire autre chose que se faire assommer, quand même !

Il a ri tandis que Piper lui prenait le bras.

– Viens, Flash Gordon. Je t'emmène prendre un bol d'air frais.

Ils sont sortis, bientôt suivis par Annabeth et Percy, puis par Frank et Hazel. Leo et moi sommes restés seuls un instant.

– Hum..., a fait Leo, l'air gêné.

J'ai senti mes joues rougir. Depuis quand un tel silence se faisait entre nous deux ?

– Je ferais bien de monter prendre la barre, a murmuré le fils d'Héphaïstos.

J'ai hoché la tête doucement.

– Ouais, ai-je soupiré. Je vais retourner dans ma cabine.

Sans rien dire de plus, nous sommes partis chacun dans notre direction. 

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