Salut les pingouins 🐧 ! J'espère que vous allez bien ! J'ai bien cru que je n'arriverais pas à poster ce chapitre avant dimanche, car je n'arrivais pas à avoir une connexion adéquate, mais finalement c'est bon ! J'espère donc que ce chapitre vous plaira.

Merci de lire cette fiction ! 💖

Axelle

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– Qui est-ce ?, a demandé un garçon brun, me toisant d'un regard mauvais.

Je tremblais de tous mes membres, appuyée sur l'autre garçon, celui qui m'avait sauvée. Percy Jackson.

– Percy !, a fait une voix de fille.

J'ai senti que ce dernier se raidissait sous moi, comme si la vue de la fille le tendait.

– Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

– Aide-moi à l'emmener à l'infirmerie, Annabeth. Je te raconterai en route.

La blonde a passé un bras sous le mien et nous sommes partis tous les trois en direction de ce qu'il semblait être l'infirmerie. Là, ils m'ont allongée sur un lit.

– Alors ?, a demandé Annabeth.

– Je l'ai trouvée dans un des cachots du Mont St-Hélène, a expliqué Percy pendant que je frémissais à l'entente de ce nom.

J'ai fermé les yeux, continuant de trembler comme une feuille. Les larmes me montaient aux yeux, mais elles ne coulaient pas. Elles restaient contenues dans mes yeux, brûlant mes paupières.

– Cronos l'avait faite prisonnière. Cependant, elle n'a pas dit un seul mot. Je ne sais pas comment elle s'appelle, ni qui elle est, ni même pourquoi Cronos la gardait enfermée, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle est une demi-déesse. Elle avait des menottes en bronze céleste, et elle a tout de suite vu Turbulence.

– Elle pourrait très bien être une espionne, a chuchoté la fille, mais je l'ai néanmoins entendue.

J'ai gémi doucement et les deux se sont tournés vers moi.

– Est-ce que tout va bien ?, a demandé la blonde avec un sourire crispé.

– Mila..., ai-je murmuré.

Les deux se sont approchés de moi comme pour mieux entendre.

– Comment ?, a fait le garçon.

Il m'avait sauvé la vie, alors je lui devais au moins ça. Rassemblant mes dernières forces, j'ai répété, plus fort :

– Mila... Je m'appelle Mila...

J'ai alors sombré dans les ténèbres.

J'ai ouvert les yeux en faisant un bond. L'Argo II tanguait, ce qui était plutôt étrange étant donné que nous étions sur un lac et que l'eau ne bougeait pas.

J'ai aussitôt bondi sur mes pieds avant de me précipiter dans le couloir. Là, je suis tombée sur Leo qui courait. Il avait les cheveux plaqués en arrière par ce qui semblait être de la graisse de moteur, ainsi que ses lunettes de soudeur sur le front. Il avait également des tatouages au feutre noir, sur le t-shirt et les bras, tels que ''Chaud bouillant'', ''Allez les Leo'' ou encore ''Bad boy'', ce qui était incompréhensible.

Il m'a à peine saluée avant de se précipiter vers la salle de moteur, et leur vrombissement a aussitôt démarré.

À cet instant, j'ai remarqué que nous étions devant la cabine de Jason, et que Piper et Jason s'y trouvaient en compagnie d'Hazel.

– On a rencontré Narcisse, disait Hazel. Et aussi Némésis, la déesse de la vengeance.

– Je rate tout le fun, a râlé Jason tout en poussant un soupir.

Aussitôt, Frank a déboulé dans le couloir, suivi de Percy et Annabeth. Ils avaient une drôle d'allure, ils portaient un seau rempli d'une manière noire et visqueuse, et des boules de cette même matière étaient collés dans leurs t-shirts et dans leurs cheveux.

– On a rencontré des monstres de goudrons, a expliqué Annabeth comme en réponse à nos regards interrogatifs. Hé, Jason, tu as repris connaissance, super ! Hazel, où est Leo ?

Je n'ai pas laisser le temps à Hazel de répondre, je m'en suis chargée à sa place :

– En salle des machines.

Le bateau a tangué de nouveau tandis que la romaine plaçait ses mains sur son ventre d'un air inquiet. J'en ai déduit qu'elle devait avoir le mal de mer.

– Qu'est-ce qu'il se passe ?, a demandé Percy.

– Euh... Je crois qu'on a mis en colère les nymphes qui vivent dans ce lac, a répondu Hazel en rougissant. Genre... toutes les nymphes.

Il ne manquait plus que ça ! Déjà qu'on avait des monstres aux trousses, s'il fallait en plus se coltiner des nymphes, censées être des êtres pacifiques, on ne s'en sortirait jamais !

J'ai poussé un juron et Percy m'a fusillée du regard. Quoi ? Je n'avais même plus le droit de jurer, maintenant ?

– Super, a-t-il lâché. Allez aider Leo, moi je vais repousser les esprits de l'eau le plus longtemps possible.

Il a tendu le seau à sa petite amie et à Frank, qui a crié :

– Banco !

Ils sont tous partis en courant et Hazel a gémi doucement.

– Excusez-moi, je crois que...

Elle n'a rien dit de plus et est partie en courant vers les toilettes. La pauvre.

Quant à moi, j'ai suivi Percy sur le pont.

– Qu'est-ce que tu fais là ?, a-t-il demandé en s'apercevant que je le suivais.

J'ai haussé les épaules.

– Je vais t'aider, ai-je répondu le plus naturellement possible. Quitte à avoir deux enfants de Poséidon à bord, autant que ça serve à quelque chose !

Il a soufflé mais n'a pas protesté. Il devait commencer à comprendre que ça ne servait à rien de m'interdire quoi que ce soit, je n'en faisais qu'à ma tête.

À côté de nous, le satyre, Hedge, ne cessait de hurler en direction du lac, proférant tout un tas d'injures que je ne connaissais jusqu'alors pas. Quant à Percy et moi, nous déchainions les vagues contre la marée de nymphes qui tentaient de s'attaquer à notre vaisseau. Elles hurlaient à plein poumons, et tout ce que j'ai saisi de leurs cris, c'était qu'il était question de Narcisse et de reflet de bronze.

– Mais qu'est-ce qu'elles veulent enfin ?, a hurlé Percy. C'est quoi leur problème ? Et pourquoi elles sont habillés comme des panneaux publicitaires ambulants ? D'où elles sortent, ces nymphes ?

Je n'avais de réponse à aucune de ses questions, aussi je suis restée silencieuse et me suis concentrée sur les vagues que je créais pour repousser nos assaillantes. La traction au creux de mon ventre était continue, mais je ne la sentais presque plus.

Finalement, au bout de longs efforts, le navire a démarré puis décollé. Percy et moi nous sommes assis d'un même mouvement sur le sol, tandis que Gleeson Hedge hurlait au lac que c'était bien fait pour lui. Ce satyre était complètement cinglé.

Leo est apparu sur le pont, un sourire de dément collé sur le visage. Il avait l'air d'être passé dans un mixeur, et il ne restait pas grand chose de ses tatouages au marqueur, mais il semblait très content de lui.

– Réunion au mess dans une heure, a-t-il lancé à la cantonade.

Percy s'est levé, sûrement pour aller rejoindre Annabeth. Il est passé devant Leo en lui lançant un regard suspicieux, mais ce dernier n'a pas semblé y faire attention, il s'est approché de moi et s'est assis à mes côtés.

– Eh ben dis donc, Brown, a-t-il ricané. Je ne t'avais jamais connue dans le rôle de la guerrière des océans.

Je lui ai tiré la langue.

– Et toi ?, ai-je demandé en pointant du doigt ses restes de tatouages. Allez les Leo ? Chaud bouillant ? Bad boy ?

Il a ri avant d'expliquer :

– C'est une longue histoire. Disons qu'on a rencontré Narcisse, et qu'il se mirait dans la plaque de bronze céleste que nous avons rapportée, Hazel et moi. Il ne voulait évidemment pas la laisser, alors j'ai dû mettre au point un plan pour qu'il détourne le regard du bronze assez longtemps pour qu'Hazel le vole. Tout ce que j'ai trouvé à faire, ça été de me faire passer pour un bad boy. D'où les tatouages, les manches du t-shirt roulées, les lunettes et la coiffure. Mais je dois dire que quand les nymphes se sont mises à nous poursuivre dans l'espoir de recevoir un baiser de Narcisse, je n'étais pas franchement à l'aise.

– C'est pour ça qu'elles nous ont attaqués ?, ai-je demandé. Parce qu'elles voulaient un baiser de Narcisse ?

Leo a souri.

– Ouais. C'est fou, non ? Les filles se battraient toutes pour un baiser du plus bel homme du monde !

J'ai souri sans oser lui dire que, pour moi, il faisait partie du groupe appelé ''plus beaux gars du monde''. Je ne pouvais pas lui dire ça, ça risquerait de créer un malentendu entre nous. Et puis d'abord, depuis quand est-ce que je pensais ça, moi ?