Chapitre 15
Hola les pingouins 🐧 ! Voilà ce nouveau chapitre, tel que je vous l'avais promis hier ! J'espère qu'il vous plaira !
Profitez bien de votre après-midi, parce que ce soir, Papa Noël va passer !
Comme toujours, je vous remercie de lire cette fiction ! 💖
Axelle
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J'ai ouvert les yeux tandis qu'une douleur parcourait mon crâne. Au-dessus de moi, j'ai aperçu la tête de Percy.
Je me suis assise lentement pour observer les alentours. À côté de moi, sur l'autre lit de l'infirmerie, Jason était allongé, inconscient. Il avait une salle blessure à la tête, mais Piper semblait très bien s'occuper de lui.
– Eh ! Mila, ça va ?, a demandé Percy.
Je me suis retournée vers lui en souriant doucement.
– J'ai mal à la tête, ai-je murmuré.
Il a ri doucement, mais sans entrain.
– Ouais, je suppose que c'est normal. Est-ce que...
Sa question est morte sur ses lèvres quand Annabeth est entrée dans l'infirmerie, l'air épuisée.
–Percy, a-t-elle dit avant de venir s'assoir sur mon lit à côté de mon frère. Mila, ça va ?
J'ai hoché la tête.
– Que s'est-il passé exactement ?, a alors demandé Percy.
Je croyais que c'était à moi qu'il parlait jusqu'à ce qu'Annabeth réponde :
– Leo a tiré sur la Nouvelle-Rome. Il dit qu'il n'était pas maître de ses mouvements, mais qu'il se voyait agir. Il parle aussi d'une sensation de froid. Je n'en sais pas plus.
Je suis aussitôt intervenue :
– Leo n'était pas lui-même. Il avait les yeux dorés et il agissait bizarrement, comme un robot. Je suis sûre et certaine que ce n'était pas lui. Il ne m'aurait jamais levé la main dessus autrement...
J'ai tout de suite compris que j'avais gaffé. Au regard qu'il m'a lancé, j'ai deviné que Percy ne savait pas que c'était Leo qui m'avait assommée.
– Quoi ?!, a-t-il hurlé avant de se lever précipitamment et de sortir, suivi par Annabeth.
Je me suis tournée vers Piper. Elle était très pâle par comparaison à d'habitude, mais elle avait l'air plutôt en bon état, contrairement à son petit copain.
– Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?
– Une brique, a répondu la Cherokee.
J'ai souri.
– On va pouvoir faire un combat de blessures crâniennes, ai-je lancé et la fille d'Aphrodite a souri.
J'entendais des cris qui venaient du pont, aussi je me suis levée. Mauvaise idée. Ma vue s'est brouillée et je suis retombée assise sur le lit.
– Tu ne devrais pas te lever, m'a gentiment conseillé Piper.
J'ai secoué la tête. Si je ne me levais pas, il y avait de fortes chances pour que Percy assassine Leo sur le pont. Aussi, j'ai désobéi, et cette fois, je ne suis pas tombée. Je suis partie en direction des cris.
Quand je suis arrivée, plus personne ne criait, et tous semblaient plutôt calmes, même si Percy avait l'air de vouloir tuer quelqu'un.
– Mila, qu'est-ce que tu fais là ?, a-t-il crié dès qu'il m'a vue.
Leo s'est aussitôt tourné vers moi et s'est précipité pour venir me voir.
– Mila ! Est-ce que ça va ? Je suis tellement désolé !
– Ça va, Leo. Ça va. Heureusement que tu n'as pas trop de force dans le poignet, hein, Valdez.
Il a souri, sûrement heureux que je le chambre comme s'il ne s'était jamais rien passé.
– Ah, Brown..., a commencé le garçon avant d'être sorti de ma vue.
Je me suis retournée. Percy venait d'écarter Leo de moi d'un mouvement rapide et le toisait d'un regard mauvais.
– T'approches pas de ma sœur, a-t-il sifflé.
– Percy, ça va pas ? Tu fais quoi là ? Laisse-le, c'est bon !
Mon abruti de frère m'a regardée sans comprendre et soudain, il a blêmi avant de bafouiller :
– Tu... vous... vous sortez ensemble ?
Je me suis étranglée avec ma propre salive tandis que Leo poussait une exclamation. Je sentais mes joues rougir.
– Quoi ? Mais pas du tout, sombre crétin ! On est amis, c'est tout. Nous avons bossé huit mois ensemble sur ce fichu navire de guerre, pour venir te chercher.
– Tant mieux !, a repris Percy. Parce que je te préviens, si tu touches à ma sœur, t'es un homme mort Leo Valdez.
Il est parti aussi sec en nous laissant, Leo et moi, aussi interloqués l'un que l'autre. Non mais qu'est-ce qui lui prenait ?
Je suis partie à sa suite et je l'ai attrapé par le bras.
– Non mais ça va pas ? Je peux savoir ce qu'il te prend ?
Je l'ai retourné face à moi et nos yeux si semblables se sont rencontrés. À cet instant, ni les miens ni les siens ne ressemblaient plus à l'océan calme et paisible. Nous étions en zone de tempête.
– Je ne sors pas avec Leo, et même si c'était le cas, je ne vois pas en quoi ça te regarderait !
J'ai senti la colère monter en moi. Peut-être que je ne lui en voulais pas juste pour ce qu'il avait dit, mais un peu pour le fait qu'il avait disparu pendant presque un an et qu'il réagissait comme un imbécile lorsqu'on se revoyait.
–Mila ! Il est hors de question que ce salaud te fasse du mal ! Tu en as déjà assez bavé comme ça dans ta vie ! Tu ne crois pas ?
– Ce salaud ? Ce salaud ?! Non mais tu t'es entendu ? Ce salaud, comme tu dis, il était là pour moi pendant que toi... toi... tu faisais quoi, rappelle-moi ? Tu dormais !
Je savais que c'était traître de ma part que de me servir de cette excuse. Ce n'était pas sa faute s'il avait dormi pendant huit mois avant d'être envoyé au Camp Jupiter, c'était la faute d'Héra. Cependant, il m'avait poussée à bout.
– Ce salaud, comme tu dis si bien, il était à mes côtés, c'est mon ami ! Je me sens bien avec lui ! Et tu n'as aucun droit de chasser les gens de ma vie ! Je suis assez grande pour me défendre toute seule, je n'ai pas besoin de toi !
– Bien sûr que si tu as besoin de moi !, a hurlé Percy en retour.
Aussitôt, il y a eu un grand fracas et j'ai deviné que c'était la plomberie qui sautait. Mais je ne savais pas qui c'était, de mon frère et moi, qui l'avait faite exploser.
– Tu es faible Mila ! Je t'ai trouvée tu ne parlais à personne, tu avais peur de tout ! Tu as besoin qu'on te protège, que tu le veuilles ou non !
– Je te hais, Percy Jackson ! Je te HAIS !
J'ai saisi ma broche entre mes doigts et l'ai transformée en épée, que j'ai pointée vers mon frère. Il a reculé, troublé, et quand il a ouvert la bouche pour parler, toute trace de colère avait disparu :
– Qu'est-ce que c'est que cette épée ?, a-t-il demandé d'une voix blanche.
J'ai baissé la-dite épée.
– C'est mon épée.
– Tu n'as jamais eu d'épée à toi, a murmuré Percy.
J'ai hoché la tête. Ma colère semblait s'être évaporée.
– Ouais, ben les choses ont changé. Je l'ai trouvé un jour dans l'armurerie, elle n'avait jamais été là auparavant. Comme elle n'était à personne, je l'ai prise.
– Je peux la voir ?
Je pouvais clairement sentir les regards ébahis du reste du groupe, derrière nous. Après nous être engueulés, voilà que nous parlions normalement d'une épée. Il y avait plus normal comme fratrie, c'était certain.
J'ai tendu mon épée à Percy, qui l'a retournée dans ses mains.
– Alétheia, a-t-il lu. Vérité. Comment la replies-tu ?
J'ai repris mon épée avant de lui montrer la rose sculptée. J'ai appuyé sur son centre et l'épée s'est retransformée en une broche.
– Eh ben dis donc..., a murmuré Percy en me lançant un regard admiratif. On dirait Turbulence !
– C'est exactement ce que j'ai pensé, ai-je ri.
J'ai accroché la broche sur mon t-shirt sous le regard très intéressé de Percy.
– Bon, vous avez fini d'agir en véritables frère et sœur ?, a alors fait la voix d'Annabeth, nous tirant de notre léthargie.
Nous nous sommes tournés vers elle d'un même mouvement.
– Qu'est-ce que tu veux dire ?
– Je veux dire que pour la première fois de ma vie, je vous vois agir en tant que frère et sœur. Je veux dire que jusqu'à présent, je ne vous avais jamais vu vous disputer, ou du moins pas aussi violemment. Jusqu'à présent, vous agissiez plutôt en tant qu'amis, comme Mila avec Leo. Là, c'est différent.
J'ai souri. La subtilité, voilà une chose qu'Annabeth maîtrisait parfaitement. Moi, j'ai compris ce qu'elle faisait et pourquoi elle disait ça, mais Percy n'a pas eu l'air de le remarquer. En même temps, n'est pas Cervelles d'Algues qui veut !
– Hé les gars, a crié Leo depuis la barre. Nous n'allons pas tarder à atterrir, je vous demande donc de tous vous rendre dans vos cabines !
Nous avons obéi, et bien sûr, pour changer, le tout s'est fait tout sauf en douceur. Je commençais à avoir l'habitude, de toute manière.
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